Tous pour Courbevoie

Tour Ava : l'enquête publique

Vous trouverez ci-dessous notre contribution à l'aenquête publique de la tour Ava. Cette enquête est close le lundi 9 février.

Impact urbain sur Courbevoie

Le groupe « une autre ambition pour Courbevoie » ne comprend pas du tout l’emplacement de cette tour. Située au pied de la dalle et non dessus, à proximité d’un noeud de transports, de carrefours, d’une voie ferrée, elle obère totalement le développement urbain de la zone pour les années qui viennent. Désormais, avec cette tour, l’urbanisme devra s’adapter à la tour et non le contraire, ce qui est un non-sens total. Tout l’aménagement urbain de Courbevoie entre la rue de Bezons et la Défense – Boulevard de la Mission Marchand sera désormais soumis à cet objet architectural isolé au milieu.

D’autre part, de la rue de Bitche à la rue Eugène Caron en passant par la rue du Capitaine Guynemer, les habitants verront leur horizon bouché par une barrière de 140 m de haut côté sud. La conséquence directe est une privation d’ensoleillement le jour. A contrario, il est inscrit dans le dossier que la tour sera éclairée en permanence la nuit ce qui provoquera une pollution lumineuse accrue. Enfin, c’est tout le quartier autour, composé de pavillons, de petits immeubles et de résidences, qui vivra avec une sensation d’écrasement.

Enfin, la jonction dalle / sol au niveau du carrefour Regnault est éminemment problématique en terme de sécurité routière, compte tenu de la saturation piétonne et automobile de ce goulet d’étranglement. La population salariée supplémentaire de la tour s’accumulera sur cette zone, avec pour conséquence des nuisances supplémentaires pour tous les habitants du quartier.

L’offre de transport déjà saturée

L’offre de bureaux de la tour passant de 19 000 à 65 000 m2, le nombre d’usagers des transports issus de la tour aux heures de pointe sera lui aussi multiplié par 3. L’étude l’estime à près de 3000 personnes dont plus de la moitié empruntera métro ou RER. Cette augmentation dès 2013 sur un réseau déjà saturé est évidemment inacceptable non seulement pour les habitants du quartier mais aussi pour tous les usagers des transports de la Défense.

Ecologie urbaine

La tour AVA se vante d’un profil plus performant que le seuil HQE (Haute Qualité Environnementale). Pourtant, la note de E est attribuée au bâtiment Club, tant en classification « énergie » que « climat. Un objectif si peu ambitieux est inacceptable pour un édifice neuf. Les besoins extrêmes en climatisation pour la salle des marchés (à cause des équipements informatiques), le peu de places de vélos prévues et la destruction programmée des arbres de pleine terre du square Regnault font partie des autres aspects environnementaux négatifs pour les Courbevoisiens.

Plus globalement

Le projet est présenté comme modèle en terme de prise en compte du développement durable. Il est pourtant impossible de trouver des chiffres concrets sur les économies d’énergie réelles, au regard de la surconsommation d’énergie induite par un bâtiment à vocation essentiellement tertiaire. Si les efforts d’isolation, de ventilation, de recyclage calorique etc sont tout à fait louables, ils ne doivent pas distordre dans l’esprit des contribuables et citoyens cette réalité : les tours de bureaux sont intrinsèquement des structures énergétivores. Ascenseurs, refroidissement, circulation des flux : tout ceci dépasse largement la capacité de quelques efforts menés ponctuellement ! A l’heure où les plans climats des grandes villes préconisent une consommation de 50 Kwh/m2/an, alors qu’à force de volonté politique des constructions à énergie passive voire productrices d’énergie sont mises en œuvre, qu’en sera-t-il exactement de la performance énergétique de la Tour Ava ? 

 On peut enfin s’interroger sur la finalité d’une nouvelle tour de bureaux à la Défense et la surenchère d’un « renouveau » qui n’en est pas un, quand bien même de colossales incertitudes pèsent sur le modèle de développement de nos sociétés, et cela à très court terme. 

Courbevoie : les damiers - lettre aux habitants

Madame, Mademoiselle, Monsieur, 

 

En prolongement de notre précédent courrier de juin 2008, nous avons souhaité faire avec vous après six mois, 

un point d’étape sur l’évolution du dossier de la Tour HERMITAGE et du relogement des locataires des 

DAMIERS. 

En effet le Maire, récemment lors du Conseil Municipal du 15 décembre, a cru bon de rappeler son attachement à 

la réussite de ce projet en disant clairement que « si cette opération ne se faisait pas, ce serait dommage pour 

Courbevoie ». 

En ce qui nous concerne et au nom des deux groupes d’opposition, nous souhaitons réaffirmer notre ferme 

opposition à ce projet qui  ne représente aucun avantage pour notre ville et ses habitants. 

La destruction de logements, le déplacement de familles qui ont toute leur place dans le quartier des Damiers et à 

Courbevoie, est inacceptable et ne répond à aucun intérêt général. Ce projet ne servira qu’à renforcer une 

opération immobilière spéculative sans aucune conséquence positive sur la vie quotidienne des familles 

concernées et des Courbevoisiens.   

Le Maire de Courbevoie a mis en place un groupe de travail chargé de suivre le relogement des locataires, 

composé d’un élu de chacun des groupes du Conseil Municipal, de représentants de la société Logis Transports 

et de fonctionnaires muncipaux. Le groupe « Une autre ambition pour Courbevoie » est représenté par Anthony 

KLEIN et le groupe « Mouvement démocrate Courbevoie » par Martine VOLARD. La Ville a refusé d’y intégrer 

des habitants, malgré notre demande.  

Nous rappelons que ce groupe ne dispose d’aucun pouvoir décisionnaire quant aux relogements. Il a pour 

unique vocation d’informer la Ville et les conseillers municipaux des relogements effectués ou en cours. Pour 

notre part, nous avons accepté de participer à ce groupe de travail afin de nous assurer que le bailleur assume 

toutes ses obligations et respecte les droits des locataires , sans pression sur eux. Notre participation à ce 

groupe ne remet pas en cause notre désaccord sur ce projet. 

Ce groupe de travail s’est réuni deux fois les 28 novembre 2008 et le 22 janvier 2009. 

 

En l’état des informations collectées, la situation est à ce jour la suivante : 

1. Logis Transport a signé une promesse de vente avec la société Hermitage mais la réalisation effective de 

cette vente est conditionnée au relogement de tous les locataires. Cette clause n’est pas limitée dans le 

temps. 

2. En dépit du retrait de l’architecte Jacques Ferrier, la société Hermitage dit pouvoir maintenir le projet, qui 

a été confié à Norman Foster. 

3. L’enquête sociale montrerait qu’une très grande majorité des locataires est éligible par ses revenus à des 

logements sociaux ou intermédiaires inférieurs aux prix du marché (91% des INFRAS et 77% des 

DAMIERS). 

4. Le relogement d’une cinquantaine de familles dans l’immeuble LES IRIS est toujours à l’étude mais ce 

projet est très loin d’être opérationnel, en proie à de multiples difficultés administratives, architecturales 

et règlementaires.  

5. Au 22 janvier, ce ne sont que huit appartements du patrimoine de LOGIS TRANSPORT et du 

LOGEMENT FRANCILIEN qui ont pu être mis à disposition des demandeurs.  

 

Dans ces conditions, nous nous devons d’informer ensemble, les locataires sur leurs droits et sur les 

obligations de leur Bailleur LOGIS TRANSPORT. 

1. Aucun locataire ne doit se sentir menacé. Chaque famille est libre de refuser une proposition qui 

ne lui conviendrait pas. Aucune limite de temps ne peut être imposée par LOGIS TRANSPORT 

ou tout autre intervenant qui représenterait cette Société. 

2. C’est à LOGIS TRANSPORT et à cette seule Société qu’il appartient de proposer des solutions 

de relogements pérennes, décentes et correspondant aux besoins réels des locataires et de leurs 

revenus. 

3. LOGIS TRANSPORT doit parfaitement entretenir son immeuble et tous les locataires sont en 

droit d’exiger un entretien exemplaire (petit entretien et gros œuvre). 

4. La vente définitive éventuelle ne peut intervenir sans le relogement préalable de tous les 

locataires. 

 

Il ne saurait être question de double langage ou de désinformation par qui que ce soit sur ces conditions 

élémentaires qui sont de droit. 

 

Madame, Mademoiselle, Monsieur, en l’état, personne ne peut et ne doit vous presser et exiger de chacun 

de vous des décisions trop rapides et mal préparées. Chacun a tout son temps pour réfléchir et accepter en 

toute connaissance de cause une proposition qui le satisfait pleinement. Rien ne vous oblige à accepter.  

 

Pour notre part, nous continuons de défendre un projet de rénovation et de redynamisation du quartier. 

 

Nous continuerons évidemment de vous informer des suites de ce dossier. 

 

Nous vous prions de croire, Madame, Mademoiselle, Monsieur, en l’assurance de nos sentiments solidaires les 

plus sincères. 

 

Martine VOLARD 

Présidente du Groupe « Mouvement 

Démocrate Courbevoie » 

Jean-André LASSERRE 

Président du Groupe PS, Verts et PCF    

 «Une autre Ambition pour Courbevoie» 

 

   

 

 

« Entrée de Ville » Pont de Courbevoie : le projet révisé.

Conseil municipal du 15 décembre 2008. Les conseillers doivent voter sur un avanant concernant le projet "entrée de ville - Pont de Courbevoie"

Question  (Anthony Klein) : 

1) Après le centre festif, le carré saint lo, la maison de l’emploi, le centre Alzeihmer, nous avons à nouveau à nous prononcer sur un avenant du à une erreur de conception et de programmation du projet « entrée de ville du pont de Courbevoie ». Le contexte du site évolue d'une ZAC, à celui d'un site géré par des opérateurs privés. J’ai du mal à saisir ces désorganisations répétées sur des axes importants dans votre programme. Malgré les présentations aux riverains, les gros projets sont modifiés sans qu’une perspective soit maintenue

2) Un des présupposés du projet était des logements sociaux. Qu'en est-il ?

Réponse  (Jacques Kossowski)

1) Le centre Alzheimer repartira avec des privés. . .

Le centre festif doit être revu en considérant les sommes en jeu (voir article ici).

Concernant le Pont de Courbevoie, je crois qu’il faut réfléchir un petit peu. Le projet était un peu Pharaonique. La ZAC a été supprimée. Ce dossier repartira quand les banques aideront les promoteurs à repartir.

2) Concernant les logements sociaux, ce n’est pas moi qui les construis ! Il faut attendre les promoteurs. Le gymnase est un premier outil pour lancer le projet. 

Commentaire  :

A nouveau, l'un des projets emblématiques du programme municipal de Jacques Kossowski est en friche. Mal conçu, mal ficelé, il repart à zéro et rien ne permet de cerner l’échéancier de la réalisation des logements ni moins encore des logements sociaux. Un projet imaginé dans sa globalité est saucissonné, l’abandon de la gestion municipale rendue possible par une ZAC, laisse la place aux décisions unilatérales de Promoteurs privés.  

Le plan lecture 100 % revu à la baisse, le centre des loisirs en panne, et maintenant l'entrée de ville revue à minima, c'est tout le programme de Jacques Kossowski qui s'effondre en moins d'un an.

Pour retourner au sommaire du conseil municipal du 15 décembre 2008, cliquez ici.

Courbevoie : Contrat avec le cabinet Lamy

Conseil municipal du 15 décembre 2008.

Contrat entre la ville et le cabinet Lamy (cabinet d'urbanisme)

Question  (Anthony Klein) : 

Nous nous étonnons de la durée du contrat avec ce cabinet et de sa mission ? Pourquoi ce rôle n'est-il pas effectué par l'atelier urbain ?

Réponse (Jacques Kossowski)

Il a une bonne connaissance de la Défense. Il connaît bien Courbevoie. Il nous a beaucoup apporté. Mais c'est maintenant son dernier mandat et nous arrêterons prochainement avec ce cabinet.

Commentaire :

M. Lamy et son cabinet semblaient, depuis plusieurs années, mener la politique urbaine de la ville selon une mission floue. Ses interventions, ses présentations laissaient entendre que le politique n'avait plus le pouvoir réel sur lui mais que c'est son cabinet qui définissait la politique urbaine de la ville. Nous sommes heureux d'apprendre que la politique urbaine de Courbevoie reviendra bientôt dans la logique des institutions, c’est-à-dire des politiques qui définissent et des prestataires qui expertisent et conseillent mais qui ne remplacent pas les décideurs ou remplissent un rôle flou de lobbyiste rémunéré.

Pour retourner au sommaire du conseil municipal du 15 décembre 2008, cliquez ici.

Courbevoie : Travaux à l'école Rouget de Lisle

Conseil municipal du 15 décembre 2008

Intervention  (Cécile Boucherie)

Enfin la réhabilitation d’une école qui aurait dû l’être depuis longtemps : 15 classes, une petite cour, un problème de chauffage depuis 4 hivers avec des convecteurs qui donnent 15 degrés en fin de matinée. Pas de toilettes adultes décentes. Une salle des maîtres trop petites. 

Plus généralement, dans les écoles de Courbevoie, de menus travaux sont faits mais l’état général des bâtiments n’est pas pris en compte. Les seuls travaux faits sont des travaux de peinture qui ne font que cacher la misère. Seule l’urgence est traitée. Qu’en est-il du bâti pour les 10 années qui viennent ?

Nous demandons un audit sur le bâti municipal. Nous demandons qu’on prenne ce sujet à bras le corps et qu’on planifie les réhabilitations futures. Quels sont les travaux prévus dans les années qui viennent ?

Réponse  (Marie-Pierre Limoge)

L’état n’est pas si désastreux. Ça se dégrade régulièrement, 

Les travaux se font au fur et à mesure que les choses s’abîment mais la sécurité des enfants n'est pas en cause.

(Jacques Kossowski) : je regarderai, mais pour chaque école, il y a un plan programme 

Chaque année, les directeurs sont au courant des travaux

Commentaire  :

La gestion des travaux des écoles doit être programmée à l’avance et l’état du bâti faire l’objet d’un audit technique par des professionnels à intervalles réguliers. Cela permettra d’une part, d’établir un vrai calendrier des réhabilitations et d’autre part, des économies d’échelles sur les travaux à réaliser. Les dégradations existent évidemment et les aménagements vieillissent. C’est l’anticipation de ce vieillissement qui permettra de mieux entretenir les locaux. Tous les propriétaires de bâtiment le savent !

 

Pour retourner au sommaire du conseil municipal du 15 décembre 2008, cliquez ici.

Ecole Camille Claudel : dépassement de budget

Sujet : vote d'un 4ème avenant sur le budget de l'école Camille Claudel

Question  (Anthony Klein) : 

Encore un avenant à voter pour l'école Camille Claudel. En 2 ans, il s'agit du 4éme, il y a donc un manque de programmation de la part du maître d’ouvrage. Plus de 20 % de budget en plus en 2 ans, c’est considérable, sur des postes qui auraient pu être prévus a l’origine. La mission de M. Lamy aurait elle été inefficace ?

Réponse  (Jacques Kossowski)

L'appel d’offre avait eu lieu sans la norme HQE (Haute Qualité Environnementale)

Le référé préventif non fourni par l'expert a retardé le projet.

L’école ouvrira le 4 janvier

Commentaire

A nouveau, un projet mal ficelé qui nécessite deux ans d'ajustement budgétaire et une hausse finale de plus de 20 % qui aurait pu être analysée bien en amont, ce qui aurait évidemment permis des économies d’échelle. Au moins, le 5 janvier, les enfants entrent dans les nouveaux locaux. Enfin.

Première Heure : Courbevoie se dote d'une mission sur l'avenir de la Défense

Première heure est une publication professionnelle largement diffusée dans les collectivités territoriales.

Vous trouverez ci-dessous l'article concernant la mission d'information et d'évaluation sur la Défense.

Téléchargement PremiereHeure_RelanceDevej_231208 

Courbevoie : l’opposition oblige au débat sur la Défense

La loi de 2002 sur les collectivités locales laisse la possibilité une fois l’an à l’opposition de demander la création d’une mission d’information et d’évaluation. La Défense et son impact sur Courbevoie constituent cette première pour la ville.
A l’initiative du groupe « Une autre ambition pour Courbevoie » (PS Verts PCF) animé par Jean-André Lasserre, associés aux deux élus Modem, la demande de création d’une mission d’information et d’évaluation consacrée à la Défense a été envoyée ce jour au Maire de Courbevoie Jacques Kossowski.
Nous faisons le souhait que cette mission permettra d’avoir une approche globale des différents dossiers touchant à Courbevoie et à La Défense. Nous souhaitons surtout que les habitants de Courbevoie, et en particulier ceux de la Défense, se saisissent ainsi de leur avenir.
La loi du 27 février 2002 sur les collectivités territoriales ouvre cette possibilité aux élus municipaux de l’opposition.
Or nous constatons que la Défense n’a jamais fait l’objet d’un débat au conseil municipal de Courbevoie.
- Aucun document d’urbanisme n’a jamais été soumis aux conseillers municipaux alors que l’impact sur le logement touche largement la ville.
- Le conseil municipal n’a pas été consulté sur le plan de relance de la Défense.
- La gestion des espaces publics est exercée par l’EPAD, bientôt par l’EPGD. Or les infrastructures ont vieilli et des sommes considérables devront être mises en jeu pour les remettre à niveau.
- Le périmètre de la Défense devra à court terme être couvert par le PLU. (Plan Local d’Urbanisme)
- La défense exerce une influence considérable sur l’ensemble de la commune, sur le plan urbain, environnemental, fiscal, financier, économique ou social.
Les élus demandent donc que la mission d’information et d’évaluation porte sur les conséquences pour Courbevoie de l’opération d’intérêt national de la Défense.
- urbanistiques, avec l’intégration de la Défense dans le PLU
- financières, avec les conséquences sur le budget de l’entretien de la Défense
- fiscales, avec les conséquences budgétaires des opérations de démolition / reconstruction, et des surdensités illégales, sur la taxe professionnelle, la taxe sur le foncier bâti et la taxe d’habitation.
- environnementales avec les autorisations nécessaires de permis de construire pour les transports en commun, les équipements publics, les installations de production et de transport de chauffage
- économiques, notamment l’évaluation des retombées en cas de classement de la Défense en « zone touristique »
- sociales, avec les conséquences du plan de relance sur les habitants du quartier.

L'aménagement des berges de Seine sur la Défense

Conseil municipal du 8 octobre 2008
Sujet : l’aménagement des berges de Seine ne couvre pas, sur la commune de Courbevoie, la zone située sur le territoire aménagé par l’EPAD.
Question (Anthony Klein) : pourquoi cette rupture d’aménagement entre Courbevoie et Puteaux au niveau de la Défense ? Est-ce en attendant des aménageurs privés au niveau de La Défense 1 ?Qu’en est-il des projets de Hermitage sur un aménagement privé (Yacht Club) sur la Seine à la Défense1 ?
La réponse (Jacques Kossowski) porte d’abord sur les coûts avec le choix de faire une première partie sur la ville hors Défense. Le vice-Président de l’EPAD (Jacques Kossowski) répond également que la réflexion se poursuit sur la Défense dans le cadre du projet de renouveau mais que les incertitudes sont actuellement trop importantes pour une quelconque annonce. Il ajoute qu’il est normal que les projets architecturaux proposés en bord de seine tiennent compte de l’aménagement du fleuve.
Commentaire : les habitants de La défense 1, dans l’incertitude, ne sont pas plus éclairés par ces propos. Le projet de la Tour Ferrier-Hermitage (voir articles sur http://courbevoie.typepad.fr/une_autre_ambition_pour_c/2008/09/hermitage---fer.html), connue de l’Epad et de la Mairie de Courbevoie dès 2007 mais cachée aux habitants concernés, incite à la prudence quant à ces propos vagues. Jean-André Lasserre a d'ailleurs relayé le ras-le-bol des habitants des Damiers et de la Défense 1 quant au manque de visibilité sur l'avenir du quartier. Ne pas intégrer dans la réflexion des bords de Seine le périmètre de la Défense aura des conséquences néfastes. Au mieux c’est un retard conséquent pour que les habitants se réapproprient les bords de Seine. Au pire, c’est la porte ouverte à un aménagement privé dont les besoins financiers et la rentabilité associée empêcheront un accès libre et gratuit à cet équipement. Il suffit de regarder le projet HERMITAGE avec un yacht-club de luxe pour comprendre, comme l’a fait remarquer Anthony Klein, que l’accès au bord de Seine sur le périmètre de la Défense passera par des dépenses d’accès bien éloignées du pouvoir d’achat de la majorité des Courbevoisiens.
Précision (de Marie-Pierre Limoge) sur le dossier « Seine en Partage ». Elle suivait ce dossier jusqu’à ses nouvelles délégations en mars. Aucun élu ne semble réellement suivre ce dossier aujourd’hui.
Commentaire : Il est dommage qu’un tel dossier concernant un système de navettes fluviales soit en déserrance. C’est une offre de transport supplémentaire possible, de banlieue à banlieue, qu’il convient d’étudier avec attention.
Remarque : La question d’aménagement des berges a débouché sur celle du plan de renouvellement de la Défense et le flou qui règle à l’heure actuelle. Jean André Lasserre est intervenu pour demander au maire qu’il communique la situation concernant le financement de ce plan de renouvellement et les conséquences que cela pourrait avoir dans les années à venir. Il a par ailleurs souligné combien les habitants de la Défense 1 se sentent abandonnés par la mairie et livrés à eux-mêmes, aux prises avec des informations contradictoires alors que cela concerne une question aussi importante que celle du logement.

Quel avenir pour le Carré Saint Lo ?

Conseil municipal du 8 octobre 2008
Sujet : Le Carré Saint-Lo, à proximité de la chaufferie Enerthem (Faubourg de l’Arche), voit se succéder les projets : parkings, espaces publics, aires de jeux ? Un vote est demandé pour arrêter une étude sur un parking dont les sorties sont peu compatibles avec la réglementation sécurité liée à la chaufferie.
Question (Joëlle Paris) sur la pertinence d’un nouveau parking à cet endroit à forte contrainte constructive du fait de la proximité d’une installation classée dangereuse. Sachant que les logements de ce quartier disposent de parkings résidentiels souterrains, qu’il y a déjà deux parkings publics à l’entrée du Faubourg de l’Arche (Cartier 300 places et bientôt Claudel 200 places) et que le carré St Lo est entouré de 4 écoles (sécurité routière des enfants). Quelle est la volonté du maire sur cette zone ?
Réponse (Jacques Kossowski) : nous stoppons le projet de parking à cet endroit. Nous sommes d’accord avec vous, c’est inutile sur cette zone. Nous allons étudier la faisabilité d’un espace vert ou d’une aire de jeux libres.
Commentaire : Dommage qu’il ait fallu attendre l’avant-projet et engager des dépenses d’études pour arriver à cette conclusion de bon sens. Nous nous félicitons bien sûr de cet abandon, ainsi que de la réalisation d’un espace de jeux libres pour les jeunes, dans une ville où il en manque tant, plus spécialement au Faubourg de l’Arche où les jeunes peuvent se rendre à une curieuse aire de jeux située sous le pont, entre les voies de chemin de fer, les sorties de secours d’ENERTHERM et des parkings des immeubles privés.