Tous pour Courbevoie

Courbevoie - Puteaux : le mariage secret de l'UMP sur La Défense

La communauté d'agglomération Courbevoie-Puteaux est née le 13 décembre dernier. Vous n'en savez rien ? C'est normal. La mairie n'a organisé aucun débat, aucune réunion, n'a donné aucune information, aucun "chat" sur cette décision historique. Ce vote engage pourtant l'avenir de notre ville.

 Impôts, culture, habitat, aménagement, achats, équipements sportifs, eau, déchets, environnement, cadre de vie, cohésion sociale, sécurité, transports, développement économique, … désormais, tous ces sujets seront traités au niveau de la communauté d'agglomération

Pire, ce projet engage L'AVENIR DEMOCRATIQUE DE NOTRE VILLE.

Les élus qui composeront l'assemblée communautaire sont tous UMP. La proportionnelle a été écartée et c'est donc un vote bloqué du Conseil Municipal qui a donné 15 représentants sur 15 à l'UMP. L'opposition, qui depuis presque 3 ans, vous informe, vous alerte, propose des contre-projets à ceux de la mairie, contrôle l'action de l'exécutif municipal, et constitue un contre-pouvoir normal dans toutes les démocraties, est totalement écartée.

C'est extrêmement GRAVE.

45 % d'entre vous n'existent plus aux yeux du maire Jacques Kossowski et de son équipe. Il renie même son vote à l'assemblée nationale puisqu'il y a quelques mois, il a voté pour la proportionnelle dans la composition des conseils communautaires. Cela aurait permis une majorité claire, tout en respectant la présence de l'opposition. Cette loi s'appliquera en ... 2014. En attendant, à Courbevoie et Puteaux, les maires s'auto-attribuent l'unanimité de l'assemblée qui votera tous les projets importants qui vous concernent au quotidien.

Après le refus de la majorité UMP d'accepter le vote démocratique dans les HLM de Courbevoie en novembre, c'est une bien triste fin d'année 2010 pour la vie démocratique et pour la transparence de notre ville.

Nous reviendrons dans de prochains articles sur ce blog sur ce qui s'est passé dans la nuit du 13 au 14 décembre 2010. Les élus du groupe "une autre ambition pour Courbevoie" (Jean-André Lasserre, Cécile Boucherie, Anthony Klein, Joëlle Paris, Stéphane Lenoël, Ingrid Fasshauer, Daniel Suisse, Christian Mimiague) ont préféré quitté la salle du Conseil Municipal plutôt que d'assister à ce déni de démocratie.

Vous pouvez nous rejoindre en nous contactant :

www.uneautreambitionpourcourbevoie.fr
courriel : [email protected]
Tél. : 06 73 70 44 45

 

L’EPAD / EPADESA gagne du terrain

Début novembre, l’Epadesa succède à l’Epad comme aménageur de la Défense. 

CE QUI CHANGE

Le territoire, plus important, comprend désormais une grande partie de Nanterre et de la Garenne-Colombes.
A Courbevoie, l’Epadesa s’agrandit jusqu’à la rue de l’Abreuvoir. 

CE QUI NE CHANGE PAS

La gouvernance
L’aménagement de la Défense reste sous contrôle de l’UMP. Joëlle Ceccaldi-Raynaud, Patrick Devedjian, Jean Sarkozy, Jacques Kossowski, suiviste des autres, restent les responsables des choix politiques qui président à la destinée de la Défense.

La vision
Le développement de la Défense reste centré sur l’expansionnisme. Avoir la plus grande et la plus bling-bling des tours semble être le seul moteur de l’équipe dirigeante de l’Epad. Peu importent les salariés entassés dans les transports, les habitants délogés, la vie locale sacrifiée ou le déséquilibre de la métropole parisienne, il faut toujours plus de luxe et de brillant que ses concurrents.

LES POINTS CHAUDS

- La Défense 1 / Les tours jumelles Hermitage Plaza.
Deux tours de luxe remplacent des logements accessibles à tous les revenus.
- Le centre commercial de la Coupole
Une gestion désastreuse pour remplacer du service de proximité par des commerces haut de gamme.
- La tour Phare
Une séparation urbaine qui isole le quartier du Faubourg de l’Arche
- La tour Ava
Une coupure urbaine entre la Défense et le centre-ville de Courbevoie.
- La Défense 2 / les Corolles
Qui seront les victimes du prochain chantier de l’Epadesa ?

UN CHOIX POLITIQUE

Nous pensons que la compétitivité du quartier de la Défense se joue au 21^e siècle sur d’autres critères, notamment sur la qualité de service :
- Des transports adaptés,
- Une convivialité du quartier,
- Des logements accessibles à proximité,
offrant ainsi une vie sociale riche, des rencontres culturelles entre habitants et salariés, des lieux de vie, des salles, des commerces et des services de proximité. Ces critères sont également exemplaires d’un développement durable, impératif comme modèle de développement.

Les enjeux qui se posent aujourd’hui dans l’ouest parisien méritent une vision du territoire, un plan d’ensemble, une gestion de la crise économique, et un lien avec les intercommunalités en construction entre nos villes. Un changement de méthode, comme de gouvernance, comme de politique, est donc souhaitable à la tête de l’Epadesa.

 

OPH ( ex OPHLM) de Courbevoie) : élections sous tension

A l'occasion du Conseil Municipal du 19 octobre 2010

 

Question écrite d'Anthony Klein

Le Conseil d'Administration de l'OPH du 9 septembre a entériné le protocole de mise en place des élections des locataires. La totalité des associations représentatives nationales n'ont pas participé au vote, marquant ainsi leur désaccord. Allez-vous maintenir le mode d'élection choisi ?

Mme Deshayes

Le protocole national qui régit les élections a servi de base au protocole local. Il n'est pas obligatoire. De plus, le coût de l'organisation du vote est à la charge de l'OPH. Il y a eu des désaccords sur :

- la date de l'élection

- mode de dépouillement

- présence de personnel administratif (non obligatoire pour les élections de locataires)

Les élections se feront SANS le personnel administratif.

Le protocole local a bien été concerté.

Anthony Klein est revenu sur les réponses de la Présidente de l'OPH.

Mme Deshayes s'appuie sur le strict minimum législatif mais contrairement à d'autres OPH (Puteaux, Colombes, Suresnes, 92, ...), celui de Courbevoie n'acheminera pas les bulletins de vote par courrier (voir la réflexion de Mme Cossier). Quant aux scrutateurs, ils ne seront pas les représentants des associations.

Quant au coût, il est estimé à 4000 euros, à comparer au million d'euros de fonds propres de l'OPH. La démocratie, même dans les HLM, a un coût et il est nécessaire d'avoir une transparence totale de l'élection pour être crédible.

Voir aussi l'appel au vote que nous avons distribué aux habitants et le résultat des élections

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L'équipe UMP de Courbevoie agressive au conseil municipal

A l'occasion du Conseil Municipal du 19 octobre 2010

 

Jacques Kossowski et son équipe ont changé de ton lors du conseil municipal du 19 octobre. Dès le début, quand le Modem/Cap21 a demandé une rectification sur la délibération sur l'intercommunalité Courbevoie-Puteaux, le maire a ironisé fielleusement sur les appels téléphoniques entre les élus Modem des 2 villes. Depuis les déclarations de Patrick Devedjian sur les méthodes internes de l'UMP, il semble que les appels téléphoniques soient une obsession pour l'UMP du 92 et donc de Courbevoie ...  

La vérité est toute autre.

Le vote dans le compte-rendu était mentionné "à l'unanimité" alors que les 8 élus du groupe "une autre ambition pour Courbevoie" et les 2 élus Modem avaient voté contre. Nous l'avons d'ailleurs clairement exprimé lors de nos articles publiés sur ce blog.

Agressivité encore dans la ridicule intervention de Michel Chambers. Interrogé par Franck Parmentier (Modem/Cap 21) en début de conseil, il n'avait pas répondu étant retardé.

Les questions portaient sur :

- la mise en place d'un livre blanc sur l'Agenda 21

- une éventuelle demande de labellisation

- les lauréats des Prix de l'environnement qui pouvaient être sources d'idées

M. Chambers a refusé d'écouter la question qu'il n'avait pas entendu étant absent, puis il a accusé l'élu de diatribe, d'être contre les habitants et qu'il le ferait savoir.

Attaque totalement gratuite et inutile de M. Chambers qui montre ainsi ses limites en matière de participation des élus et des habitants. 

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OPH de Courbevoie : la CNL largement en tête

 

C'est une petite révolution qui vient de se produire dans les HLM de Courbevoie. Pour la première fois depuis au moins 20 ans (nous n'avons pas de témoignage plus ancien), les listes présentées par les Syndicats de locataires représentatifs au niveau national ont devancé la liste dite "indépendante" et proche de la mairie UMP de Courbevoie. Elles totalisent plus de 60 % des voix ; la CNL obtient presque la majorité à elle seule.

 

Inscrits : 3 930 sur 4 145 logements

Votants : 1 138

Exprimés : 1 090

 

ont obtenu :

 

CNL 542 voix (49,7 %) : 2 sièges

CGL : 138 voix (12,7 %) : 1 siège

Indépendants : 410 voix (37,6 %) : 1 siège

La volonté de l'UMP de tout faire pour éviter une forte mobilisation (calendrier raccourci, mise en place des panneaux d'information trois jours avant la date limite de remise des enveloppes à la Poste, enveloppes à rechercher chez les gardiens, ...c'est le seul OPH du département à avoir organisé les élections de cette manière !) n' a pas du tout été couronnée de succès. Nous avions d’ailleurs dénoncé le déroulement de cette élection dans un document adressé aux locataires (article consultable ici)

Jean-André Lasserre : « Cette élection est une bonne nouvelle et le signe d’une avancée de la démocratie dans un système tenu par la majorité UMP de Courbevoie. La prochaine étape est évidemment la présence d’un élu de la CNL dans la commission d'attribution des logements (NDLR : la présence d’un représentant local des locataires est une obligation légale). Enfin, cette commission serait transparente grâce à la présence d’un représentant d’une association de locataires reconnue au niveau national. »

 

Courbevoie : appel au vote dans les HLM

Madame, Mademoiselle, Monsieur,

Cela fait maintenant plus de deux ans que notre groupe d’opposition municipale est représenté par Anthony KLEIN comme Conseiller Municipal au Conseil d’Administration de votre OPH. Les élections de vos représentants au Conseil d’Administration se terminent par l’envoi de vos bulletins de vote le 18 novembre au plus tard.

Ces élections sont extrêmement importantes, c’est le seul moment où vous pouvez vous exprimer en élisant des représentants au Conseil d’Administration. Ils doivent jouer un rôle fondamental dans le contrôle des instances de direction de votre Office pour améliorer son fonctionnement.

Il nous semble nécessaire à cet égard, de vous apporter des éléments d’information utiles à votre réflexion à travers l’analyse que nous faisons de la gouvernance de votre office après la succession de deux Directeurs Généraux en moins de deux ans.

Tout d’abord, il est très important de relever que l’Office connaît une excellente situation financière qui lui permettrait de mieux respecter son rôle social et d’apporter plus de services à ses résidents sans augmenter les loyers. Le résultat 2009 est bénéficiaire de 3,5 Millions d’Euros. La capacité d’autofinancement est de 7 Millions d’Euros. Or cette bonne situation financière n’est pas utilement exploitée.

• Chaque année, les loyers sont uniformément augmentés sans que cela représente une réelle nécessité. Le produit de ces augmentations vient augmenter un bas de laine qui ne sert qu’à faire de la trésorerie sans utilisation définie.

• Les surloyers n’ont pas été correctement gérés et leur impact est lourd pour un certain nombre d’entre vous qui ne font néanmoins pas partie des hauts revenus.

• La régularisation des charges locatives entraîne à chaque fois des difficultés de règlement pour un nombre importants de résidents, les coûts réels ne sont pas anticipés et ceux qui sont confrontés à des difficultés financières sont dans l’obligation de négocier des étalements de paiements qui auraient pu être facilement évités.

• Il n’existe pas de vraie politique de travaux et d’entretien individuels de vos appartements. Certains immeubles sont laissés en état de quasi abandon.

• La politique d’attribution et de mobilité des résidents est quasi inexistante. Ni notre groupe, ni aucun représentant des associations de locataires reconnues au niveau national ne siègent dans cette commission, malgré des demandes répétées.

• Malgré une grave crise économique et un chômage en constante augmentation, la commission de suivi social que réclame Anthony KLEIN depuis 2 ans n’a toujours pas été mise en place.

Madame, Mademoiselle, Monsieur, les listes d’attente augmentent sans cesse, le patrimoine n’évolue pas, aucune construction gérée par l’office n’a été faite depuis 10 ans. Seuls 173 appartements sur 4 245 (4 %) ont été attribués en 2009.

La Direction actuelle de l’Office se contente de suivre la politique injuste du gouvernement en matière de logement social dans une région lourdement confrontée à un manque évident de logements accessibles aux plus faibles revenus. Courbevoie ne peut pas être une ville uniquement réservée aux riches. Chacun a le droit d'y vivre, dans des logements compatibles avec l'évolution des familles. Les jeunes actifs, vos familles, vos enfants, quand ils remplissent les critères, ne doivent pas être exclus du logement social.

La mise en place de ces élections  a été traitée à la hussarde pour privilégier un passage en force d’une seule liste « dite » indépendante dont les représentants suivent les consignes de la Direction depuis deux ans. Ainsi, vous devez retirer votre bulletin de vote auprès de vos gardiens alors que tous les offices des villes voisines et même l’office départemental ont choisi un envoi neutre et en temps utile par courrier personnalisé.

Il n’est évidemment pas dans notre rôle de privilégier telle ou telle liste. Nous ne pouvons que vous appeler à la participation et à la mobilisation en retournant dans les délais votre bulletin de vote à l’office en choisissant la liste que vous estimerez la plus utile pour changer la donne !

Nous comptons sur vous pour ce geste citoyen, chaque fois qu’un vote est possible, il est nécessaire et utile d’en profiter. En élisant des représentants locataires qui sont réellement à vos cotés, vous serez écouté, vous serez compris et vous serez mieux défendu.

Votez, allez chercher vos bulletins, postez les au plus tard le 18 novembre !

En votant pour des listes représentatives au niveau national, vous permettrez à vos représentants d’agir utilement dans la défense de vos intérêts.

Courbevoie : la bonne utilité des enquêtes publiques.

A l'occasion du Conseil Municipal du 19 octobre 2010 

A l'occasion de la cession d’une portion de voierie à l'Epad au niveau du carrefour Serpentine Regnault Leclerc, le sujet des enquêtes publiques a été abordé.

 

Intervention de Joelle Paris :

Une remarque préalable sur l’enquête publique en elle-même.

La confidentialité des enquêtes publiques est un reproche récurent que nous faisons, mais dans le cadre de cette enquête publique, préalable au déclassement / cession d’une portion de la rue serpentine, je crois que nous avons atteint la perfection ABSOLUE dans la confidentialité de l’enquête publique.

Ce n’est pas du mauvais esprit mais une constatation factuelle à la lecture du rapport d’enquête : PERSONNE ne s’est déplacé, personne n’a contribué au registre d’enquête, y compris les associatifs du secteur pourtant vigilants en la matière.

A nos yeux, ne pas communiquer suffisamment sur les enquêtes publiques, c’est signer l’arrêt de mort d’un outil sensé promouvoir la démocratie, et c’est grave.

A cette interpellation, le maire a ironisé en proposant de supprimer les enquêtes publiques « puisqu’elles ne servent à rien ». 

Commentaires : le but n'est bien sûr pas de supprimer les enquêtes publiques mais bien au contraire de leur donner la publicité suffisante pour que les citoyens puissent faire valoir leur droit d’expression et de proposition.

En s’en tenant à la publicité légale strictement minimale, le maire UMP Jacques Kossowski vide de leur sens ces enquêtes si tout ou partie des riverains ne sont même pas au courant !

C'était déjà le cas pour la tour Phare où le maire avait refusé farouchement toute information grand public sur la commune de Courbevoie, au prétexte que la tour allait être construite à Puteaux, alors qu'elle impacte gravement le quartier du Faubourg de l'Arche.

Sans doute voulait-il rester discret sur sa participation au choix de ce projet lors du Mipim 2007 ! 

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Contre l'intercommunalité Courbevoie - Puteaux

A l'occasion du conseil municipal du 27 septembre 2010

Intervention de Jean-André Lasserre :

Lors du conseil précédent, nous avons eu des échanges sur les finalités de cette intercommunalité. Nous étions d'accord pour convenir qu'il fallait penser l'évolution de notre ville dans un cadre plus large que cette minuscule intercommunalité à 2.

Vous nous disiez alors : d'abord à 2 avec Puteaux pour ensuite aller à 6, avec Nanterre, Rueil, Suresnes et la Garenne-Colombes.

Autant nous étions d'accord sur l'objectif à 6, autant nous regrettions la méthode du face à face avec Puteaux, un face à face étriqué avec le risque de s'y enfermer.

Aujourd'hui, la fiabilité de Puteaux est posée.

La majorité UMP a retiré une délibération sur la non-participation de Puteaux au syndicat mixte à 6 (Jean Spiri, en charge de l'intercommunalité, ne semblait pas au courant du retrait de la délibération). Où en sont-ils ? Cela pose problème de continuer cette intercommunalité à 2 si ils ne souhaitent pas voir plus loin.

Ce mariage est risqué car notre avenir n'est pas dans cet intercommunalité réduite.

 

Jacques Kossowski a émis sa préférence pour une intercommunalité plus large (avec Nanterre) mais a mis en avant le principe de réalité.

Il a admis que le syndicat d'étude est suspendu à une décision de Puteaux. Il a ajouté qu'avant d'avancer vers une intercommunalité à 6, tous les maires n'étaient pas murs.

 

Le débat a porté ensuite sur les périmètres possibles dans un avenir plus lointain et des enjeux d'une intercommunalité plus large :

- reprendre la gouvernance de la Défense par les territoires ? cela fait partie des possibilités dans la cadre d'une adhésion à l'intercommunalité du Mont-Valérien (Rueil, Nanterre, Suresnes)

- imaginer des associations avec la Boucle Nord ? cela peut permettre de s'extraire d'un face à face stérile avec la Défense, L'Epadesa et de voir le territoire de façon plus large, comme a pu le penser le sud du département avec Issy et Boulogne.

- et Neuilly ? et Levallois-Perret ?

Les échanges entre Jean-André Lasserre et Jacques Kossowski permettent notamment de regarder les différentes perspectives qui s'offrent à notre territoire, dans le cadre d'un ensemble plus large qui est la métropole parisienne.

A la logique du petit pas instable avec Puteaux, nous préférons un engagement volontaire dans un espace territorial logique, avec non seulement une coopération technique mais surtout une logique transversale sur les territoires.

Nous avons voté contre cette intercommunalité beaucoup trop réduite.

 

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Courbevoie adhère (enfin) à Paris Métropole

 A l'occasion du conseil municipal du 27 septembre 2010

Intervention de Jean-André Lasserre :

Paris Metropole constitue incontestablement une réponse intéressante aux enjeux de la Région Parisienne.

Courbevoie y adhère en 2010, après 2 ans d'atermoiements. Cette adhésion est visiblement due à une consigne de l'UMP, due au financement du grand 8 et de l'Arc Express.

Paris Metropole est une bonne réponse du point de vue de la coopération entre les villes francilliennes, en particulier celles de la 1ère et de la 2ème couronne.

Elle permet en particulier d'intriduire un lien opérationnel avec les travaux des 10 équipes qui ont planché sur le Grand Paris. Des résultats riches, malheureusement abandonnés par l'Elysée mais pas par les élus locaux, en particlier issus des collectivités de gauche, qui s'appuient sur ces travaux intéressants.

Paris Metropole constituent un espace dans lequel nous pouvons travailler de façon prospective.

 

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Courbevoie et l'intercommunalité

Conseil municipal du 30 juin 2010

Une décision et une délibération donnaient une coloration toute particulière à ce conseil. Enfin, l'intercommunalité était abordée à Courbevoie. 

Mais toujours pas de logique claire puisque 2 moments du Conseil traitaient du sujet, et de façon contradictoire.
D'abord pour une étude de faisabilité pour une intercommunalité avec Puteaux.
Ensuite, pour un syndicat d'étude (prélude à une intercommunalité) avec les communes de Puteaux, Nanterre, Rueil, Suresnes et la Garenne-Colombes.

1) Quel choix pour ce territoire ?

La concomitance des deux délibérations pose problème. 
Aux études de prospective succèdent des études pour l'intercommunalité à 2 puis des études pour une éventuelle intercommunalité à 6. Quel gâchis !
Très clairement, nous sommes favorables à une intercommunalité à 6. Elle entre dans une logique de territoire, des noeuds de transport, des habitudes des habitants. De plus, elle constituerait un territoire conforme à celui du futur établissement public de Seine à Seine (EPAD + EPASA). Elle en serait un contrepoint démocratique, voire un futur relais de gouvernance.

2) Quels sont les inconvénients de l'intercommunalité avec la seule Puteaux ?

Le but de cette intercommunalité est uniquement administratif. Les Préfets devront prochainement obliger les villes à entrer dans une intercommunalité. Courbevoie, isolée, se force donc à l'intercommunalité avec sa riche voisine sans réfléchir au territoire dans son ensemble.
Les conséquences sont désastreuses au moment même ou paraît l'opportunité d'une dimension plus large :
- le signal envoyé aux 6 villes partenaires est négatif. C'est un signe de défiance qui leur est adressé.
- même si passer d'une intercommunalité à 2, puis à 6 est techniquement possible, c'est un cheminement très lourd, qui demande des regroupements de services, des fusions, des habitudes nouvelles pour travailler ensemble ... et qui devront être fait 2 fois en quelques années.
- enfin, l'intercommunalité Courbevoie-Puteaux n'est pas adaptée au territoire de la Défense tel qu'il se définit aujourd'hui par l'Etat, de Seine à Seine.

 3) la représentation de l'opposition

Enfin, au moment où là l'Assemblée Nationale, le député Jacques Kossowski prévoit la présence dans les intercommunalités des oppositions locales, il la refuse dans le syndicat d'étude. 4 représentants de Courbevoie y siègeront, tous UMP et suivistes du maire.
Nous avons nettement indiqué, par la voix de Jean-André Lasserre, que nous sommes pour cette intercommunalité à 6 villes, mais que la façon dont le maire menait le dossier, et les statuts excluant les oppositions, étaient un frein à notre active participation.
Le maire est resté bloqué sur ses positions, refusant toute place pour l'opposition.

 

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