Tous pour Courbevoie

Pétition en faveur du droit de vote des étrangers aux élections locales

Merci à ceux qui ont signé la pétition citoyenne en faveur du droit de vote des étrangers aux élections locales. Pour les autres, il est encore temps! Rendez-vous sur le blog www.pour-le-droit-de-vote-des-etrangers.org.
J'ai en effet l'espoir que notre voix commune réussira enfin à faire progresser la démocratie locale. Aussi, je compte sur votre mobilisation continue et vous invite à diffuser l'information autour de vous le plus largement possible (sur vos blogs, pages facebook, mails etc..)

Vous en remerciant de nouveau, je vous prie de croire, chers amis, à l'assurance de mes sentiments les meilleurs et les plus amicaux.

Pascal Buchet
Secrétaire Fédéral PS Hauts-de-Seine

Jacques Kossowski : savoir lire et savoir compter

Lors des dernières élections municipales, l’un des 4 engagements de Jacques Kossowski était d’atteindre 100% de réussite en lecture à la fin du primaire. Quelques mois après cette proposition démagogique, il revient sur cette promesse et propose un objectif de 80 % … inférieur à la moyenne nationale.
« 100% de réussite à la lecture et à l’écriture à la fin du primaire »
Il s’agissait, lors des dernières élections municipales d’un des 4 axes majeurs de la politique municipale de Jacques Kossowski.
Objectif louable mais démagogique, que nous avions dénoncé en février 2008 !

Question de Courbevoie magazine : 100% de réussite à la lecture et à l’écriture à la fin du primaire, n’est-ce pas très ambitieux ?
Jacques Kossowski : « Certes, mais vous conviendrez que cela est nécessaire: savoir lire et écrire est la clé de la réussite scolaire, puis de l’insertion sociale et professionnelle. Pour atteindre cet objectif à la fin de l’école primaire, nous allons mettre en place un dispositif au sein de plusieurs établissements pilotes, en partenariat avec l’inspecteur de l’éducation nationale, le personnel enseignant et les associations de parents d’élèves. » Courbevoie Magazine - avril 2008
Il réitérait cet engagement irréaliste dans le journal de la Mairie en avril.

Le 31 mai, il tient des propos différents devant le congrès départemental de la FCPE.
« L’objectif n’est peut-être pas de 100% des enfants entrant en 6ème en sachant lire, mais au moins 80%, en organisant 4 ou 5 écoles pilotes, en concertation avec les parents et l'inspection d'académie. »
Voilà au moins une promesse qu’il pourra tenir ! En effet, selon Xavier Darcos, ministre de l’éducation nationale soutenu par Jacques kossowski, 85 % des élèves en France n’ont pas de difficultés de lecture à la fin du primaire. Aucun chiffre précis n’existe sur Courbevoie mais rien ne laisse penser qu’il est largement inférieur à la moyenne nationale !.

En 3 mois et quelques phrases, voici une nouvelle preuve des propositions démagogiques de Jacques Kossowski … à moins qu’il n’ait passé ce temps dans une école primaire de Courbevoie pour apprendre à compter !

Allons sortir : "Multiples rebondissements pour la Tour Signal de la Défense"

Tout a commencé en juillet dernier avec l'ouverture d'un concours international devant opposer les meilleurs cabinets d'architecture du monde. Certes, le projet est nettement moins grandiose que les gratte-ciels géants du Moyen-Orient et d'Asie dont certains doivent dépasser 800 mètres, voire plus de 1600 mètres pour la Mile Tower d'Arabie Saoudite. Mais le fait de positionner un monument symbole dans les environs de Paris reste un enjeu des plus motivants.
(...)

L'EPAD, l'organisme qui gère le quartier de la Défense, annonce le 27 mai 2008 que le projet de Jean Nouvel remporte le concours. Le projet est celui d'un immeuble de 301 mètres de hauteur, divisé en 4 blocs posés les uns sur les autres. Il doit s'élever à l'ouest du quartier, au sud de la Grande Arche.

Dans le même temps, une rumeur rapidement confirmée indique que l'un des projets malheureux du concours va quand même être construit. Il s'agit de l'Hermitage Tower, dessiné par Jacques Ferrier et financé par la société russe Hermitage. Se situant à l'est du quartier, sur les bords de la Seine, le projet est tout à fait compatible avec la Tour Signal de Jean Nouvel. Seul ombre au tableau, l'Hermitage Tower doit s'élever à un emplacement déjà occupé par des logements sociaux. Pour répondre aux protestations suscitées, l'équipe du projet a promis de reloger les habitants dans le 92 et dans des conditions au moins égales à celles dont ils bénéficient en ce moment. Pour le moment, 25 familles auraient accepté. (...)

retrouvez l'intégralité de l'article sur :
http://www.allons-sortir.fr/?onglet=news&news=212

20 minutes : Du rififi à l'ombre de la tour Signal

Leurs rêves de grandeur ne se brisent pas sur la décision d'un jury. L'établissement public d'aménagement de la Défense (Epad) a beau avoir désigné mardi dernier Jean Nouvel comme lauréat de la tour Signal, symbole du renouveau du quartier d'affaires, les prétendants n'ont pas dit leur dernier mot. Chaque candidat étant libre de choisir son terrain, les finalistes qui ne sont pas sur le site de la tour Nouvel ont la possibilité de construire. Trois des cinq finalistes, Jacques Ferrier, Jean-Michel Wilmotte et Norman Foster, comptent maintenir leurs projets. « Dans la mesure où le site est libre, où mon projet plaît à mes financiers, je ne vois pas pourquoi il ne se ferait pas », lance Jean-Michel Wilmotte, associé à Bouygues.
Seulement, plusieurs nuages pointent déjà à l'horizon. D'abord, sur le lauréat. La tour Nouvel a été la cible de la députée-maire de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Reynaud (UMP). Cette dernière, l'un des deux membres du jury (sur onze) à n'avoir pas voté pour le gagnant, a comparé sa silhouette à « un donjon », dont elle craint qu'il ne signe « un retour au Moyen Age ». Jean Nouvel s'est déjà dit prêt à revoir sa copie. Mais en cas de refus de l'élue à autoriser la construction, le préfet pourrait passer outre et l'imposer en décrétant un périmètre d'intérêt général.
Quant aux trois challengers, rien n'est fait. D'abord pour la tour Hermitage de Jacques Ferrier, qui crée la polémique parce qu'elle nécessite le déplacement des actuels habitants (lire ci dessous). Ensuite, la tour Signal devait prévoir une mixité bureaux/logements/activité. Or la Défense n'a pour l'heure plus de quota de nouveaux mètres carrés de bureaux à proposer. A moins que l'Etat n'en décide autrement. Le dossier sera tranché directement à l'Elysée.

Sophie Caillat - ©2008 20 minutes

Accident d'autocar - remarques sur Courbevoie

Bien sûr, comme tous les parents dont les enfants voyagent régulièrement ou exceptionnellement en autocar dans un contexte scolaire ou periscolaire, nous sommes sous le choc de l'atroce accident d'autocar qui a tué 7 collégiens en excursion de fin d'année, en Haute Savoie lundi et en a blessé 25 autres dont 3 grièvement.

Mais avant ce drame, il y a eu - et seulement sur les routes françaises et pour le premier semestre 2008 :
- 8 morts et 6 blessés graves dans la région de Blois le 23 mai, lorsqu'un autocar s'est encastré sous un pont de l'autoroute A10
- 2 morts et 13 blessés dans un autocar Eurolines du coté d'Avignon le 15 mars

Rappelons aussi que pour l'année 2007, sur les routes françaises, environ 50 personnes ont trouvé la mort dans 5 accidents d'autocar et 103 voyageurs ont été grievement blessés dans ces mêmes accidents.

Les parents de Courbevoie n'ont pas attendu ces chiffres pour s'inquièter d'une politique municipale de transport qui privilégie totalement l'autocar, au détriment du train, tellement plus sûr.
D'autres villes font le choix du train. La situation financière de Courbevoie permettrait à la ville d'assumer le léger surcoût SNCF. Quant à l'argument de la souplesse de déplacement local une fois à destination, lors des séjours de vacances ou des classes transplantées par exemple, il n'empèche pas d'effectuer le voyage principal par rail.

Le Groupe "une autre ambition" pour Courbevoie a posé la question du transport des enfants courbevoisiens dès le début de la mandature. Mais pour l'adjoint chargé du dossier, qui ne dispose visiblement pas des mêmes chiffres que nous, le transport des enfants en autocar est plus sûr que le train !

Nous, conseillers municipaux de gauche, refusons d'attendre l'irréparable et d'accuser la fatalité : nous pensons qu'elle n'existe pas lorsqu'une ville sait effectuer les bons choix pour le transport scolaire et periscolaire, des choix de sécurité. Alors même que la subvention de la ville au VAL diminue cette année de près de 1 million d'euros, parallèlement à l'augmentation de 2% des tarifs des séjours pour les familles, il est plus que temps de reconsidérer sérieusement les choix de transports collectifs de nos enfants.

Les errements de Jacques Kossowski sur la tour Hermitage

Le projet signé Jean Nouvel a remporté le concours « Signal ». Le projet du promoteur Hermitage a été recalé ; mais ce dernier a décidé de passer en force et de maintenir coûte que coûte son projet « Hermitage Towers » sur la commune de Courbevoie. Jacques Kossowski, Maire de Courbevoie, reste silencieux.

Pendant la campagne électorale municipale, et encore il y a quelques jours face aux habitants des Damiers, Jacques Kossowski s’était voulu rassurant. « La tour Signal ne se fera pas à Courbevoie ». « Rien ne se fera sans l’assentiment des habitants ». « Je défendrai les droits des locataires ».
Dès mardi 27 mai, nous révélions que le promoteur russe maintenait son projet « Hermitage Towers » bien qu’il ait été recalé au concours Signal. Information confirmée au cours de la semaine par Hermitage et par le propriétaire actuel des Damiers Logis-transport.
Jacques Kossowski, Maire de Courbevoie, Vice-Président de l’Epad, membre du jury Signal, et Député (UMP) ayant voté la loi sur le renouveau de la Défense reste étrangement silencieux.
Le groupe municipal d’opposition demande publiquement des éclaircissements au Maire sur ses contradictions et sa façon de considérer les habitants de Courbevoie.
- Alors que Patrick Devedjian, Président de l’EPAD et Secrétaire Général de l’UMP , précisait que « tous les projets présentés avaient vocation à se faire », Jacques Kossowski est-il solidaire du Président de l’EPAD et de son chef de parti sur cet encouragement clair à construire sur le site des Damiers, avec Hermitage, un complexe d’habitations, de commerces et un palace de très grand luxe ?
- Alors que le quota de surfaces à construire est désormais atteint sur la Défense, Jacques Kossowski assume-t-il le fait qu’il y aura, pour Hermitage, des dérogations aux principes qu’il a lui-même défendu à l’Assemblée Nationale lors du vote de la Loi réformant La Défense ?
- Alors que Joelle Ceccaldi-Reynaud (Député - Maire de Puteaux) montre qu’elle a les moyens, en modifiant le POS, d’influer sur le logement social des tours de la Défense, Jacques Kossowski a toujours fait part publiquement de son incapacité à influer sur ce type de projets. Que compte-t-il faire désormais alors qu’il entame la mise en place du PLU de Courbevoie ?
- Alors que le plan national de constructions de logements sociaux, mis en place par le gouvernement qu’il soutient, est en retard dans les Hauts-de-Seine, Jacques Kossowski assume-t-il le remplacement d’immeubles locatifs sociaux par un projet détruisant des logements sociaux et ne comprenant que des espaces de luxe (commerces, hôtel, logements, yacht club etc.) ?

Opposition à Courbevoie : la parole étouffée

Depuis les élections municipales du 9 mars dernier, l’espace dévolu dans les publications municipales aux groupes d’opposition est volontairement minoré. « Une autre ambition pour Courbevoie » et « Mouvement Démocrate Courbevoie » dénoncent un déni de démocratie locale.

Dans une ville comme Courbevoie, l’accès à l’information locale est limité pour les habitants. Les publications municipales distribuées dans toutes les boites aux lettres sont donc un outil essentiel de l’information locale, y compris pour les 70 % de Courbevoisiens qui n’ont pas voté pour le maire actuel.
Courbevoie Magazine à la gloire de Jacques Kossowski
Le premier numéro post-électoral présente le programme du maire sur plusieurs pages, avec photo pleine page en une. Les deux groupes d’opposition n’y disposent d’aucune tribune, d’aucun espace. Hormis les adjoints, la photo des autres conseillers municipaux – et en particulier ceux minoritaires – n’apparaît ni dans le magazine ni sur le site Internet de la Ville..
Inégalité de traitement
Tandis que l’agenda du Maire, ses permanences, ses coordonnées sont publiées, la rubrique « pratique » du journal ne comprend aucun contact, aucune coordonnée de l’opposition.
L’obole d’un petit texte
Devant Les récriminations conjointes des deux groupes de l’opposition, le Maire consent à faire l’obole d’un espace dans le numéro de juin.
- l’espace accordé est minime. Il ne permet pas d’exposer des faits précis.
Par exemple, quelques jours après le vote du budget, comment expliquer en quelques mots que celui-ci n’est pas sincère alors que l’ensemble du magazine est couverts de jolis dessins présentant les futures réalisations du Maire.
- le délai accordé est indécent. 48 heures pour fournir un texte, via une demande à la va-vite, selon des règles imposées par le Maire et sans discussion en conseil municipal.

Les deux groupes d’opposition « une autre ambition pour Courbevoie » et « Mouvement démocrate Courbevoie» ont sollicité, dans le cadre du règlement intérieur du Conseil municipal qui doit être adopté lors de la prochaine séance en juin, l’octroi d’un espace suffisant (de ½ à 1 page, selon la taille du groupe), pour exprimer et expliquer leurs positions. Ils rappellent que seuls des moyens réels donnés aux groupes minoritaires permettent d’engager un dialogue serein et constructif et de proposer aux Courbevoisiens un véritable débat démocratique sur la gestion et l’avenir de leur Ville. La réponse qui sera faite à cette demande par le Maire montrera sa volonté réelle d’engager une telle démarche

Jean-André Lasserre
Président du groupe "Une autre ambition pour Courbevoie"

Martine Volard
Présidente du groupe "Mouvement Démocrate Courbevoie"

20 minutes : "La tour Hermitage raserait les Damiers et ses 250 logements"

La tour Hermitage raserait les Damiers et ses 250 logements
S. C. - ©2008 20 minutes

L'emplacement des Damiers, à Courbevoie, est très convoité. Face à Neuilly, avec vue sur la Seine, et sur la tour Eiffel en étage élevé. « C'est un peu défraîchi et pollué, mais on est bien ici, les transports sont à proximité, les terrasses immenses, on n'a aucune envie de partir », se lamente Ali, locataire depuis vingt ans d'un studio en logement social. Comme beaucoup de résidents très modestes de cet ensemble des années 1970, il compte se battre contre son actuel propriétaire, Logis Trans port, filiale de la RATP qui a signé un compromis de vente avec le promoteur russe Hermitage.

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http://www.20minutes.fr/article/234749/Paris-La-tour-Hermitage-raserait-les-Damiers-et-ses-250-logements.php

Metro : "La tour géante délogera des HLM"

01-06-2008 par Vincent Michelon du journal Metro

Les habitants des Damiers, à Courbevoie, devront céder la place au projet Hermitage

La colère gronde aux Damiers, à Courbevoie. Cet ensemble de bâtiments, qui abrite entre autres 210 logements intermédiaires (PLI) et 40 logements sociaux (PLS), sera détruit. A cet emplacement de choix, en bord de Seine, sera érigé le projet de l’architecte Jacques Ferrier et du promoteur russe Hermitage : une tour de 309 mètres, avec des bureaux et 120 000 mètres carrés de logements de très haut standing, de 10 à 12 000 euros le mètre carré.
Patrick Devedjian (UMP), président du conseil général des Hauts-de-Seine, a annoncé que ce projet, concurrent malheureux pour la tour Signal, avait “vocation à être réalisé” dès 2010, pour une livraison en 2014.

Lire la suite sur :
http://www.metrofrance.com/x/metro/2008/06/01/qarttpJYweVKE/index.xml

Journal du Dimanche : "Gratte-ciel grand luxe ou HLM?"

Gratte-ciel grand luxe ou HLM?
Par Bertrand Greco - Journal du Dimanche - 1er juin 2008
La Défense se dotera-t-elle de deux tours Signal ? Le promoteur russe Hermitage et l’architecte français Jacques Ferrier sont bien décidés à construire coûte que coûte leur colossal projet de 309 mètres de haut – qui entend défier la tour Eiffel (300 m en 1889, 325 mètres aujourd’hui avec l’antenne) – en front de Seine, sur la commune de Courbevoie (92). Leur tour en forme de H, présentée comme « le plus haut immeuble mixte jamais construit en Europe occidentale », comptait parmi les cinq finalistes du concours « tour Signal » pour le renouveau de la Défense, remporté mardi par Jean Nouvel (lire son interview p. 8). Tous les lauréats étaient de grands noms de l’architecture mondiale : le Britannique Norman Foster, l’Américain Daniel Libeskind, le Français Jean-Michel Wilmotte. Bien que recalé, le projet Hermitage a reçu les compliments de Patrick Devedjian (UMP), patron du département et président de l’Epad* : « Un beau projet pour les bords de Seine », qui a « vocation à être réalisé ». Les travaux démarreront en 2010, pour une livraison en 2014. Problème: le site où doit s’élever le double gratte-ciel en verre accueille déjà des immeubles – les « Damiers » – regroupant 250 logements sociaux, propriété d’une filiale de la RATP, Logis Transports. Ceux-ci devront être démolis. D’où l’inquiétude des locataires et la colère de l’opposition municipale de gauche. « Ce projet est choquant, s’indigne Anthony Klein, élu PS de Courbevoie. On veut nous imposer une tour qui n’a pas gagné le concours. Il n’y a aucune raison, aucun argument économique ou urbanistique qui justifie que l’on fasse déguerpir des braves gens à jour de leur loyer, pour les remplacer par des habitants plus riches, des logements de luxe, un hôtel de luxe, des restaurants de luxe, des boutiques de luxe… La démarche relève du cynisme et de l’immoralité. » De son côté, le promoteur – filiale du groupe russe Stroïmontage – se veut rassurant et conciliant. « Nous nous engageons à reloger la totalité des familles d’ici à 2010, dans les Hauts-de-Seine ou à Paris, dans des appartements d’un standing égal, voire supérieur », assure Emin Iskenderov, président d’Hermitage. Comme preuve de sa bonne volonté, il annonce avoir « acheté un bel immeuble, à 50 mètres de là, 20 place des Iris, pour y créer 40 logements sociaux ». Le député-maire de Courbevoie, Jacques Kossowski (UMP), se montre très discret sur le sujet, bien que viceprésident de l’Epad. L’opposition dénonce sa « complicité » : « C’est au bailleur de reloger les locataires, le cas échéant, et à la ville de faire du logement social, pas à un promoteur privé », estime Anthony Klein, qui note que la part de logements sociaux dans la ville (19,5 %) diminuerait. Un palace, une salle de spectacle, un podium… Pas de quoi décourager l’Hermitage, qui prétend « humaniser » le quartier, en connectant la Défense à la Seine. Et si l’Epad ne donnait pas son accord pour les 30.000 m² de bureaux? « Le projet se fera quand même, sans bureaux. Dans les deux cas, l’équilibre financier sera réalisé », affirme Emin Iskenderov. Selon Jacques Ferrier, architecte pionnier en matière de développement durable, sa tour « mixte et écologique » va « contribuer à la ville ». Ses 250.000 m² se déclineront – outre les bureaux – en 120.000 m² de logements très haut de gamme, 50.000 m² pour un palace cinq étoiles (300 chambres), une salle de spectacle de 1.300 places « dédiée aux grandes comédies musicales internationales », une galerie d’art contemporain de 1.500 m², une patinoire ouverte au public, transformable en podium pour défilés de haute couture… Curieusement, le prix au m² des 530 appartements – plus de 200 m² en moyenne – est déjà annoncé: entre 10.000 et 12.000 €/m². Entre les deux tours, une « rue recouverte d’une immense verrière, façon passages parisiens », abritera « 24 heures sur 24 » des bars, restaurants et boutiques de luxe. En contrebas, les voies sur berges de la RD 7 doivent être surmontées d’un « espace paysager en gradins », qui donnera accès au fleuve, à ses restaurants gastronomiques en balcon et à son yacht-club. Plus rien à voir avec les HLM. *Etablissement public d’aménagement de la Défense.
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