Tous pour Courbevoie

Une gestion calamiteuse des parkings à Courbevoie !

18 mai 2016

  Communiqué de presse

 

Le groupe Tous pour Courbevoie dénonce la gestion désastreuse des parkings à Courbevoie. En cause : des travaux indispensables non réalisés et un manque évident de personnel qui accroît le sentiment d’insécurité.

Après une visite de l’ensemble des parkings de la Ville et malgré un « plan d’investissement ambitieux de rénovation et de modernisation des parcs de stationnement » prévu dans le contrat avec le délégataire, le Groupe Tous Pour Courbevoie n’a pu que constater l’absence de travaux conséquents. Tout au plus, une couche de peinture – qui s’écaille déjà – a été appliquée dans certains parkings. Or, des travaux pour près de 7 millions d’euros auraient dû être réalisés entre 2013 et 2015.

Le groupe Tous pour Courbevoie a pu également constater une dégradation des conditions de sécurité, liée à la réduction notoire des effectifs mis à disposition par le délégataire : 12 des 15 parkings confiés en gestion sont sans personnel la nuit, le weekend et les jours fériés, en contradiction totale avec le contrat de DSP qui prévoit la présence de personnels dans chacun d’entre eux. Le groupe Tous pour Courbevoie demande des comptes sur les baisses d’effectifs, qui rendent les conditions de travail des agents particulièrement difficiles, et augmentent le sentiment d’insécurité des usagers.

La mauvaise gestion des parcs de stationnements ne date pas d’aujourd’hui. Dès 2013, le groupe Tous pour Courbevoie avait dénoncé les conditions dans lesquelles la majorité municipale a confié la gestion des parkings à la Société SAGS, et ce pour une durée démesurée de 20 ans (Cf notre intervention en CM en Novembre 2012). Le groupe Tous pour Courbevoie avait soutenu en 2014 et 2015 les usagers qui protestaient contre l’augmentation – jusqu’à 50% en une seule fois – de leurs abonnements, alors justifiée par la majorité, par d’importants travaux à entreprendre. Devant le tollé de la population, le Maire avait « limité » la hausse des tarifs à 10% la première année. Depuis, ils ne cessent d’augmenter. Or, compte tenu des manquements du prestataire à ses obligations, la poursuite de cette hausse n’est plus seulement injustifiée : elle est inadmissible.

C’est pourquoi, le groupe Tous Pour Courbevoie exige le gel des tarifs tant que les travaux initialement prévus sur la période 2013/2015 ne sont pas réalisés, et que la mise à disposition de personnels dans chaque ouvrage n’est pas effectuée, comme le prévoit le contrat. Le groupe réclame également la mise en place d’une commission de suivi du contrat de délégation de service public, à laquelle le groupe d’opposition et les associations des locataires des parkings participeront.

Jean-André Lasserre conclut : « Nous sommes très vigilants et nous attendons que les conditions du contrat soient respectées ; les Courbevoisiens n’ont pas à payer – au prix fort – un service public qui n’a pour effet que de satisfaire les exigences du prestataire au détriment des usagers. »    

 

Jean-André Lasserre
Président du groupe "Tous pour Courbevoie"

 

Le projet d’éco-quartier DELAGE a du plomb dans l’aile

19 avril 2016

  Communiqué de presse

 

Le groupe Tous pour Courbevoie relève à nouveau les incohérences et les contradictions de la majorité municipale, ainsi que l’amateurisme de la conduite du projet du village Delage, projet phare de la mandature du Maire de Courbevoie.

Le conseil municipal de jeudi en a apporté de nouvelles preuves, avec le vote de la première convention de Projet Urbain Partenarial (PUP) conclue entre la Ville et le promoteur SEFRI CIME. Le PUP est un outil juridique mis en place pour accélérer le processus d’aménagement d’un quartier.

Accélération ou précipitation ? Parce-que tout ne se passe pas comme prévu.

D’abord, la labellisation éco-quartier.

Dans ses documents de communication, la ville présente le Village DELAGE comme sa vitrine écologique, permettant d’accompagner les aménagements lancés par la Métropole du Grand Paris.

A la lecture des documents soumis à délibération municipale jeudi, Le groupe Tous pour Courbevoie a fait remarquer que de nombreuses promesses n’ont pas été respectées. Disparus le chauffage biomasse, l’énergie éolienne, les pistes cyclables, la récupération des eaux de pluie, les murs végétalisés, l’utilisation de l’énergie produite par les data centers de la zone, ou les panneaux photovoltaïques. Ne restent plus qu’un parc, des arbres plantés et des circulations apaisées où devront cohabiter, véhicules de livraison, vélos et piétons. Et quelques mesures environnementales sur les bâtiments.

Ensuite, les équipements publics.

Outre l’objectif de labellisation écologique, la majorité municipale prévoit d’implanter des équipements publics (crèches, groupe scolaire, gymnase…). Le groupe Tous pour Courbevoie constate qu’il faudrait un chausse pied pour faire rentrer tous ces équipements dans les espaces laissés disponibles par les bureaux et commerces, si l’on en croit le plan présenté par la Mairie.

Un gymnase justement…

Le montage financier du projet s’appuyait sur le versement d’une somme dérisoire aux propriétaires pour quitter le quartier. C’était sans compter une mobilisation massive de ces derniers, réunis au sein de l’Association des riverains du Village Delage, bien décidés à ne pas se faire dépouiller par la Ville… Plus malins que la Mairie, les propriétaires concernés ont mis en vente leurs biens pour obliger la ville à préempter, et ont saisi parallèlement le Commissaire du Gouvernement près le juge des expropriations. Ils ont obtenu une estimation en janvier 2016, qui fixe le prix sur la zone à près de 5.000 € du m² alors que la mairie en proposait…1.600 € !  Depuis, la mairie a fait marche arrière et a renoncé à préempter. Plus de préemption, plus de gymnase.

Interrogé en séance du conseil municipal sur le gymnase, par le groupe Tous pour Courbevoie qui se bat depuis des mois pour obtenir des informations sur le projet, le Maire, a affirmé que les discussions étaient en cours avec les propriétaires et qu’il n’avait pas à en dire davantage. Sauf que les propriétaires en question étaient dans la salle…et n’ont pas franchement apprécié la réponse.

Le groupe Tous pour Courbevoie regrette ce projet bien mal embarqué : un éco-quartier vidé de son sens, des équipements publics à construire sans espace disponible, et dérive financière de l’opération. Pourtant, comme habituellement avec la majorité de Courbevoie, des milliers d’euros ont été dépensés en frais d’études.  Plusieurs consultants ont réfléchi au projet pendant des mois, pour que ce soit finalement les riverains du quartier qui leur expliquent – bénévolement ! – toutes les contraintes du site.

Le groupe Tous Pour Courbevoie, s’il n’est pas défavorable au projet de mutation du quartier, dénonce un amateurisme de l’équipe municipale, ou comment rater une opération sur la dernière parcelle de foncier communal. Il demande une nouvelle fois, la transparence sur cette opération.

 

Jean-André Lasserre
Président du groupe "Tous pour Courbevoie"

 

 

Pour une ville vraiment accessible à tous

Mars 2016

 

Tribune CourbevoieMag

Accomplir des actes de la vie quotidienne à Courbevoie, prendre les transports, faire ses courses, se promener, est aujourd’hui difficile pour les personnes à mobilité réduite (PMR).

Pourtant, en 2005, la loi avait donné 10 ans aux établissements accueillant du public pour se mettre aux normes. Face au retard accumulé, un délai supplémentaire a été accordé en 2015 aux collectivités locales ainsi qu’aux commerçants.

Courbevoie doit profiter de ce sursis pour corriger rapidement les nombreux problèmes recensés dans ses quartiers. Après d’importants travaux, les commerces de la rue de Bezons ne sont toujours pas accessibles. Si les trottoirs ne peuvent être élargis, l'autorisation temporaire et gratuite d'empiéter sur le domaine public pour installer une rampe d'accès PMR repliable, peut être une solution.

Du côté de la Défense, les chantiers en cours démontrent que la question de l'accessibilité n’est pas une priorité. En l’état, les travaux de Trinity qui démarrent font fi des PMR. L’EPADESA et DEFACTO, où la Ville est représentée, se doivent pourtant de garantir la continuité des accès. Il y a quelques années, c’est la résistance de riverains du Faubourg de l'Arche –que nous avions soutenu – qui avait empêché la destruction de la passerelle les reliant au quartier d'affaires.

A leur tour, les habitants de Regnault se mobilisent pour un accès sécurisé à la Défense : la fermeture en 2011 d'un passage sous le centre commercial de la Coupole, pour un escalier métallique vertigineux et un ascenseur souvent en panne, était déjà un mauvais signal.

Le réaménagement de la Gare de Bécon, sa passerelle et ses pavés, sont autant d’obstacles à une circulation apaisée, et les futurs travaux de la gare de Courbevoie, ne pourront s’exonérer d’un accès direct aux quais pour se rendre vers Paris.

Parce-que l’accessibilité concerne chacun d’entre nous, à un moment donné de sa vie, ponctuel ou durable, ce doit être une priorité. Partout, elle est un indicateur de développement des grandes métropoles et s’inscrit dans les conditions d’une ville durable, partagée, apaisée et sécurisée.

Le groupe Tous Pour Courbevoie demande au Maire une politique plus ambitieuse sur l’accessibilité. Pourquoi ne pas reproduire dès cette année dans tous nos quartiers, les fameux « diagnostics en marchant », moyen pour le moins efficace cette fois, de mesurer les obstacles quotidiens dans les déplacements des Courbevoisiens ?

 

Jean-André Lasserre
Président du groupe "Tous pour Courbevoie"

 

 

Un gymnase fantôme et un terrain en friche : 8 millions d’euros d’argent public jetés par les fenêtres

1er février 2016

  Communiqué de presse

 

Dans un courrier du 22 janvier 2016, le Maire de Courbevoie confirme que le réaménagement de l’entrée de Ville a coûté plus de 8 millions d’euros… pour rien !

Lors du conseil municipal du 14 décembre 2015, la majorité municipale a fait voter le budget primitif pour l’année 2016. Dans les documents budgétaires, l’opération relative à « la création d’un gymnase et d’un espace vert au Pont de Courbevoie » a une nouvelle fois retenu l’attention du groupe d’opposition Tous Pour Courbevoie.

Destiné à embellir l’entrée principale de la Ville, en poursuivant l’aménagement qualitatif des quais de Seine et en fluidifiant le trafic, le projet s’est transformé en fiasco financier.

Tout démarre en 2008, juste après l’élection du Maire. Dans la foulée de ses promesses de campagne, 7,3 millions d’euros sont inscrits au budget pour acquérir les terrains situés à l’entrée du Pont de Courbevoie et y construire notamment un gymnase et un parking. Une mission de programmation est commandée pour 44 800 euros, suivie d’une étude de sol pour 20 408 euros. Dès le mois de décembre 2008, le Maire reconnaît que l’opération est trop ambitieuse. Puis… plus rien.

Aux Municipales de mars 2014, le projet ressurgit. Un jury de concours est lancé pour choisir l’architecte qui, parmi cinq candidats, va concevoir le gymnase et 300 places de parkings pour un montant inscrit au budget de 15 millions d’euros.

En pleine séance du jury de concours, le Maire – qui semble découvrir que le projet est pharaonique – décide de tout annuler ! 325 000 euros pour les architectes à indemniser, 44 800 euros de programmation, 20 408 euros d’étude de sol, soit un total de 390 208 euros dépensés pour rien !

Interrogé par courrier le 21 décembre 2015, le Maire confirme que 8 342 382 euros ont été dépensés pour exproprier les habitants, acquérir les terrains, démolir les immeubles, dépolluer le site, payer toute une série d’études de faisabilité et de programmation et indemniser les architectes. D’embellissement de l’entrée de ville, il ne reste qu’une friche et un engorgement du carrefour vers le Boulevard de Verdun aux heures de pointe.

Jean-André Lasserre, Président du Groupe Tous Pour Courbevoie, dénonce ce gaspillage d’argent public quand, parallèlement, la majorité municipale ne cesse de fustiger la baisse des dotations globales par l’État au profit des villes. « Nous ne cesserons pas d’être vigilants sur la façon de gérer les deniers publics, dans une période où nous ne pouvons plus nous permettre de jeter l’argent des contribuables par les fenêtres, les Courbevoisiens ont droit à la transparence. »

 

Jean-André Lasserre
Conseiller Municipal
Président du groupe "Tous pour Courbevoie"

 

Village Delage - Réunion publique du 26 novembre 2015

 26 novembre 2015

Le Groupe Tous Pour Courbevoie, au-delà de toute querelle politicienne, et dans le seul intérêt de sauvegarder l’emploi, le tissu économique et l’intérêt patrimonial de ce bâtiment, a demandé au Maire, comme l’ensemble des riverains, de renoncer à toute intervention sur la parcelle AP 62, sur laquelle se trouve le bâtiment IMIE et qui abrite un data center, moteur de l’activité économique du quartier.

Comme nous l’avons exprimé dans notre tribune du Courbevoie Mag de novembre, reproduite ci-après, nous ne sommes pas défavorables à la mutation du quartier Delage. Mais nous souhaitons que son évolution ne se fasse pas au détriment des Courbevoisiens et en méconnaissance des conséquences irréversibles que sa disparition pourrait engendrer.

Aussi, dans un courrier du 25 octobre 2015, que nous portons à votre connaissance au verso, nous avons demandé qu’un nouveau projet émerge, associant les habitants et les entreprises du quartier, dont la plupart sont réunis au sein de l’Association des riverains du Village Delage. Et demandé également que l’ensemble des élus du conseil municipal, dans un souci de transparence, soit associé à la mutation du quartier.

Alors, que devons-nous attendre de la réunion publique de ce soir ?

• L’équipe municipale a-t-elle renoncé à intervenir sur la parcelle AP62, et travaillé un nouveau projet qui n’impacte pas l’activité économique du quartier ?
• A-t-elle pris en compte les situations individuelles des riverains qui en l’état actuel des indemnisations n’auront pas les moyens de se reloger dans des conditions identiques ?
• A-t-elle enfin pris conscience que ce projet ne pourra se faire sans une véritable concertation avec l’ensemble des acteurs ?

Ce soir, nous attendons tous des réponses concrètes, et notamment que les promoteurs ne soient pas les seuls bénéficiaires de ce projet, au détriment des Courbevoisiens.

 

Jean-André Lasserre
Conseiller Municipal
Président du groupe "Tous pour Courbevoie"

Courrier adressé au maire de Courbevoie le 25 octobre 2015 :

 

Tribune CourbevoieMag :

Courbevoie – Village Delage : il ne reste que quelques jours pour sauver l’activité économique du quartier

25 octobre 2015

  Communiqué de presse

 

Le groupe municipal Tous Pour Courbevoie présidé par Jean-André Lasserre, vient d’adresser un courrier à Jacques Kossowski, lui rappelant l’urgence à reconsidérer l’avenir du Quartier Delage, et notamment la parcelle AP 62 qui abrite entre autres un DATA CENTER en pleine expansion.

C’est en effet dans les premiers jours de novembre, qu’expire le délai d’instruction de la DIA sur un des locaux qui abrite le DATA CENTER, indispensable à son développement. De la décision du Maire, découleront soit le maintien et l’essor d’une activité économique fleurissante, soit sa disparition au profit d’une opération immobilière pour des promoteurs désignés unilatéralement bénéficiaires.

Une réunion publique a été organisée le 7 octobre 2015, destinée à présenter le projet de mutation du quartier. Lors de cette séance à laquelle les riverains ont constaté l’absence de concertation, chacun a pu mesurer un écart incompréhensible entre la connaissance du tissu économique du quartier par l’équipe municipale et celui des entreprises et habitants implantés sur le secteur.

Le Maire s’est vu rappeler à cette occasion les procédures en cours – préemptions et expropriations – qui pèsent sur les habitants depuis plusieurs mois, et pour lesquelles la Ville de Courbevoie, via le service des domaines, a fixé des montants d’indemnisation incohérents - entre 700 € et 4.800 € du m² - pour des parcelles dont la particularité, la situation et l’état d’entretien ne justifient pas de tels écarts.  Sans compter l’intérêt patrimonial de ce bâtiment, partie intégrante de l’histoire de la ville.

Au conseil municipal du 28 septembre, le Maire a transféré pour 10 ans son droit de préemption à l’EPF 92 (Etablissement Public Foncier des Hauts de Seine) et lui a confié le soin de procéder, pour son compte, aux acquisitions des terrains.

Le Groupe Tous Pour Courbevoie, au-delà de toute querelle politicienne, et dans le seul intérêt de sauvegarder l’emploi, le tissu économique et l’intérêt patrimonial de ce bâtiment, demande au Maire de renoncer à toute intervention sur la parcelle AP 62. Et de retirer à l’EPF 92 sa prérogative d’exercice du droit de préemption sur celle-ci.

Favorable à la mutation du quartier Delage, Jean-André Lasserre et les élus du Groupe, souhaitent que son évolution ne se fasse pas au détriment des riverains et des entreprises, en méconnaissance des conséquences irréversibles dont dépend la décision du Maire.

Les élus du groupe d'opposition ont envoyé une copie de ce courrier au Préfet. Ils souhaitent savoir si tous les éléments sur la situation économique du quartier Delage ont été mis à sa disposition quand il s’est engagé par le biais d’une convention de partenariat, à accompagner la Ville dans la réalisation de cette opération. Dans le cas contraire, c'est sur la base d’un défaut d’information qu’il aurait pu signer cette convention.

Jean-André Lasserre demande qu’un nouveau projet émerge, associant tous les élus du conseil municipal, les habitants et les entreprises du quartier, dont la plupart est réunie au sein de l’Association des riverains du Village Delage. A défaut, Jacques Kossowski et sa majorité, devront assumer le prix – financier et politique – du sacrifice d’un tissu économique au profit de promoteurs immobiliers conscients eux, de l’intérêt du quartier dans la perspective de l’arrivée de la Gare du Grand Paris.

 

Jean-André Lasserre
Conseiller Municipal
Président du groupe "Tous pour Courbevoie"

 

Courrier adressé à Monsieur Le Maire : Téléchargement Courrier_IMIE_Delage

 

 

Le fiasco de la concertation autour du Village Delage

Novembre 2015

Tribune CourbevoieMag

 

Ce devait être le projet phare de la mandature. Mais à confondre information et concertation, le Maire s’est heurté aux riverains du quartier Delage, habitants, commerçants et entrepreneurs, au cours d’une réunion publique pour le moins houleuse, et conséquence logique du mépris avec lequel il avance sur ce projet, dans une totale indifférence au regard du sort des Courbevoisiens.

Depuis des mois, la majorité répète que le projet de transformation du quartier Delage n’en est qu’à ses balbutiements, que rien n’est décidé, que les riverains seront consultés, et qu’il n’y pas lieu de s’inquiéter, « on verra, on trouvera des solutions ». Lesquelles ? « On verra ».

Mais de concertation, il n’y en a pas eu. Les promoteurs sont désignés, et impatients de pouvoir disposer de parcelles libérées pour déposer les permis de construire, dès 2016. C’est en participant à un « diagnostic en marchant » organisé en début d’année, que les riverains apprendront qu’en lieu et place de leur immeuble, parfois qualifié de « sans intérêt », une nouvelle rue traversera le quartier. Ou ce bâtiment, partie intégrante de l’ancienne usine Delage, au patrimoine historique incontestable, qui réunit à lui seul la majorité du tissu économique, sera détruit pour créer un grand espace vert, censé faire oublier les 80 000 m² de bureaux à construire.

Propositions financières indécentes pour indemniser les propriétaires, préemption puis expropriation, le Maire a clairement choisi le clan des promoteurs. Arrogant, irrespectueux et autoritaire, il pensait rassurer celles et ceux qui ont investi depuis de nombreuses années sur ce secteur. Plus de 100 millions d’euros de chiffre d’affaires, près de 3000 salariés concernés, des dizaines de familles, des commerces et entreprises en pleine expansion. La sortie de route est inévitable.

Présent lors des échanges houleux entre majorité et habitants du quartier, le groupe Tous Pour Courbevoie, qui a toujours voté contre les délibérations sur ce sujet,  a pu à nouveau constater les méthodes utilisées pour passer en force, sans la moindre considération pour les Courbevoisiens. Personne n’est contre l’évolution de ce quartier, mais la majorité privilégie les promoteurs qui ne s’y trompent pas. A l’aube de la transformation de la Gare de Bécon en gare du Grand Paris, la mutation du quartier Delage est une juteuse opération immobilière…

 

Jean-André Lasserre
Conseiller Municipal
Président du groupe "Tous pour Courbevoie"

    

 

Village Delage, la concertation selon Jacques Kossowski

8 octobre 2015

  Communiqué de presse

 

La réunion publique sur le village Delage hier soir a été l’occasion de mettre à jour les manquements graves dans la conduite du projet.

Chacun a pu avant tout constater le simulacre de concertation. La réunion publique avait été annoncée à la fois comme « l’engagement de la consultation » et « la poursuite de la consultation » (sic), donnant l’impression d’une démarche menée à la légère. Les débats d’hier soir ont permis de comprendre ce que le Maire entend par concertation : « le projet est finalisé, écoutez, et taisez-vous, et si vous n’êtes pas content, allez au tribunal ». Un habitant s’est fait vivement rabrouer par le maire alors qu’il demandait une présentation du projet au conditionnel et non pas au futur.

La méthode choisie par la municipalité est en réalité celle de l’opacité. Sans en connaitre les détails qui pourtant les intéressent au premier chef, les riverains ont appris hier soir que leur quartier avait déjà été partagé entre 3 promoteurs – Interconstruction, Sefri Cime, BNP Paribas – et l’EPF 92, établissement public foncier, bénéficiaire de l’exercice du droit de préemption délégué par la Ville.  Et  lors des discussions animées, un des promoteurs a lâché que les premiers permis de construire seront déposés au second semestre 2016, alors que le maire annonçait benoitement dans sa courte introduction une réalisation à une échéance de 5, 10 et 15 ans.

Enfin, que dire du mépris affiché pour les riverains et les usagers du quartier, présenté comme une friche industrielle ? C’est faire peu de cas des dizaines d’habitants et oublier les nombreuses entreprises déjà présentes, avec un chiffre d’affaires cumulé de 75 millions d’euros et quelques 3000 emplois directs. 

Les réponses de M. Kossowski aux questions légitimes des habitants et entrepreneurs se sont faites sur son mode habituel, composé de poncifs flous et d’engagements vagues.

Ainsi, à un  propriétaire d’une maison sur le quartier, à qui il reste encore 9 ans de crédit, le maire a simplement affirmé « qu’on trouverait une solution ». A des locataires qui souhaitaient rester dans le secteur, et demandaient des précisions sur la période de transition, entre les expulsions et la réception des nouveaux logements, le maire a consenti un  bref « on verra ». A un entrepreneur à la tête d'un Data Center alimentant un réseau d’opérateur téléphonique et près de 400.000 clients sur la Défense, il a été répondu par la représentante de l’EPF92 « on va se rencontrer et discuter ».

Ce manque de sérieux et de considération a d’ailleurs fait bondir le président de l’Association Les riverains du Village Delage Bécon les Bruyères. Sur la base d'un dossier complet, étayé de documents officiels provenant de la Mairie, de l’EPF 92 et du service des Domaines, il a passé en revue les incohérences portant sur les montants fixés pour les indemnisations des expropriations, allant de 4 800 €/m2 à 700 €/m²  (selon qu’on soit puissant ou modeste ?). A ce moment des échanges,  le Maire s’est lui-même contredit en disant tout à la fois  « ce n’est pas moi qui fixe les prix du m², mais le service des Domaines » et « sur la base de l’estimation des domaines, c’est encore moi le chef, et c’est moi qui décide », se faisant alors copieusement huer par la salle.

La conduite politique du projet est tout aussi opaque et désastreuse.

De nombreux membres et élus du groupe Tous pour Courbevoie étaient présents dans la salle de réunion hier soir. Par la voix de Jean-André Lasserre,  il s’est publiquement étonné de  la présentation du projet par M. Christian Marina – architecte urbaniste de l’agence URBAN SENS. Le conseil municipal n’a en effet pas été tenu au courant du choix de l’agence et par un courrier envoyé aujourd’hui, le groupe Tous pour Courbevoie a demandé au Maire de lui communiquer l’offre remise par URBAN SENS, ainsi que les éléments financiers et le mémoire technique ayant servi à l’analyse des offres et à l’attribution du marché.

Jean-André Lasserre rappelle que son groupe a toujours voté contre les délibérations du conseil municipal sur le projet Delage, faute d’information, de concertation et de transparence. Le groupe Tous pour Courbevoie tient à apporter son soutien aux riverains et entreprises du quartier victimes de la  méthode de « concertation »  chère à l'équipe Kossowski: après les Damiers, le centre commercial Coupole, la Tour Phare, …, voici un projet de la mandature du maire qui se trouve bien mal engagé.

Jean-André Lasserre
Président du groupe "Tous pour Courbevoie"

 

Lien vers le courrier adressé ce jour à Monsieur le Maire

 

 

 

 

Assistance à maîtrise d’ouvrage pour la mise en œuvre du projet urbain « village Delage » - études pré opérationnelles

Courrier adressé à monsieur le Maire le 8 octobre 2015

 

Monsieur le Maire, 

Hier soir s’est tenue la réunion publique de concertation sur le projet urbain du « village Delage ».

Monsieur Christian MARINA – architecte urbaniste de l’agence URBAN SENS - est intervenu pour présenter le futur projet d’aménagement.

Or il ne semble pas que le Conseil Municipal ait été informé d’une décision du Maire sur l’attribution d’une telle mission. Après consultation des avis d’attribution des marchés publics lancés par la Ville de Courbevoie, il apparaît que cet avis a été envoyé pour publication le 16 juin 2015.

Je m’interroge sur l’absence d’information de ce marché sur la liste des décisions prises en application de l’article L 2121-22 du Code Général des Collectivités Territoriales au cours de la dernière séance du conseil municipal en date du 28 septembre 2015.

 Aussi, je vous remercie de bien vouloir nous communiquer les éléments suivants :

•  Les raisons pour lesquelles l’attribution de ce marché ne figurait pas dans la liste des décisions du Maire, alors que manifestement, URBAN SENS a commencé sa mission avant l’été ?
• Le rapport d’analyse des candidatures et des offres de la mission d’AMO, y compris les éléments de négociation si celle-ci a eu lieu.
• L’offre remise par URBAN SENS (offre initiale et offre après négociation). L’acte d’engagement, les éléments financiers et le mémoire technique ayant servi à l’analyse des offres et à l’attribution du marché.

Dans cette attente, je vous prie d’agréer, monsieur le Maire l’expression de mes salutations distinguées.

 

Jean André LASSERRE
Conseiller municipal
Président du groupe Tous Pour Courbevoie

 

 Village Delage, la concertation selon Jacques Kossowski

 

Le Capitaine navigue à vue sur l’opération du Village Delage

30 Septembre 2015

  Communiqué de presse

 

Les conseils municipaux se succèdent et pas une séance sans qu’une délibération sur l’opération d’aménagement « Village Delage » ne soit soumise au vote des élus.

Lundi soir, jour de conseil, le Maire de Courbevoie, Jacques Kossowski a présenté cette fois un protocole foncier entre la Ville et la SAS Delage (regroupement de deux promoteurs sur le secteur ayant déjà acquis des parcelles vendues par la Mairie). Il a été accueilli par près de 50 membres de l’Association du Village Delage –Bécon Les Bruyères, qui s’inquiètent – à juste titre – des allers et venues réguliers des Services des Domaines.

Le Maire n’a de cesse de clamer, à qui veut bien l’entendre, que le projet d’aménagement est au stade des réflexions, que rien n’est acté, que chacun aura le choix de partir ou…de partir. Car c’est bien là le problème.

Rien ne serait acté, mais l’exercice du droit de préemption par la Ville est en marche…et pas toujours à l’amiable.  C’est sans doute parce qu’il craint la puissante association du Village Delage, que le Maire a pris soin de préparer un diaporama (une photo aérienne et 3 slides…) pour expliquer le protocole foncier. Des parcelles déjà vendues, d’autres en cours de préemption, et certains riverains déjà devant le juge des expropriations. Mais toujours pas de projet.

Le groupe Tous Pour Courbevoie, présidé par Jean-André Lasserre, s’est clairement positionné en faveur d’une opération transparente, concertée et équilibrée entre logements, bureaux et équipements publics. Et insisté sur l’importance de l’égalité de traitement entre propriétaires et promoteurs. Il a rappelé que la Labelisation « Eco-Quartier » souhaitée par la Ville, commence avant tout par la concertation, non par l’expropriation.

Le plus inquiétant, c’est le brouillard dans lequel le Maire avance dans cette opération. Le « projet du mandat » de l’équipe municipale lui échappe. Des parcelles vendues, préemptées, expropriées, et des promoteurs qui achèteraient des lots sans garantie ? Personne n’y croit. Un projet qui sortirait progressivement de terre à 5, 10 ou 15 ans ? Alors pourquoi utiliser la procédure du PUP (Projet Urbain Partenarial) qui a pour principal objet d’accélérer les procédures, de confier au secteur privé la maîtrise du projet et de limiter au strict minimum la concertation ?

Le groupe s’est également inquiété de la sauvegarde du patrimoine architectural et identitaire de Courbevoie, car dans les premières images de l’aménagement du futur quartier Delage, seule une aile de l’usine est conservée, le reste est rasé.

Les habitants ne sont pas dupes. En sortant du conseil municipal, tous restaient motivés pour maintenir la pression sur le Maire et se battre pour conserver leurs biens ou au moins être indemnisés à hauteur du prix du marché, dans un quartier à forte plus-value qui accueillera une future gare du Grand Paris. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

Personne n’est opposé à la mutation du quartier, mais faute de transparence, et en cohérence avec les précédentes délibérations sur le sujet, le groupe Tous pour Courbevoie a voté contre le protocole foncier entre la Ville et les promoteurs. Et va demander la création d’une mission d’information, pour obtenir les études en cours et être associé au projet.

 

Jean-André Lasserre
Conseiller Municipal
Président du groupe Tous Pour Courbevoie