Tous pour Courbevoie

Courbevoie : L'UMP vote la destruction des HLM Damiers-Infra

Conseil municipal du 27 septembre 2010

 

 Dans le dossier Hermitage / Damiers / Défense 1, le conseil municipal de Courbevoie devait se prononcer sur le permis de démolir de la première partie des Damiers (appelé Infra), prélude à la destruction des autres immeubles.

 Cette première partie des Damiers est composée de HLM, et 3 familles l'occupent encore dans des conditions difficile tant la pression pour les faire partir est intense.

Les autres bâtiments (Damiers Bretagne et Damiers Anjou) sur la liste des destructions sont encore habités par 120 familles.

Cette destruction est l'une des étapes à la future construction contestée des tours Hermitage.

Jean-André Lasserre a rappelé au maire qu'il devait protéger ses administrés plutôt que de leur infliger une pression supplémentaire.

Anthony Klein est intervenu pour mettre chaque conseiller municipal de la majorité UMP devant ses responsabilités. Nous avons ainsi obtenu que le vote positif soit, pour une fois, exprimé individuellement par une main levée (d'habitude, seuls les vote contre et les abstentions votent, les pour étant par défaut les autres).

Cette destruction est l'étape préalable à la construction contestée des Tours Hermitage

- Chaque conseiller qui vote POUR souhaite la démolition de l'ensemble des Damiers

- chaque conseiller qui vote POUR accepte de remplacer du logement social par des appartements de très grand luxe

- chaque conseiller qui vote POUR ajoute la pression de la ville à la pression du propriétaire

- Chaque conseiller qui vote POUR accepte de passer outre les très nombreuses procédures judiciaires ouvertes sur les différents aspects du dossier (par exemple celle que nous avons déposée - lien ici)

- chaque conseiller qui vote POUR accepte que les décisions impactant le territoire municipal se prennent à l'étranger, par un protocole de vente signé en Russie entre les présidents Medvedev et Sarkozy, sans aucune représentation locale.

- Chaque conseiller qui vote POUR accepte de n'être qu'une courroie de transmission de l'EPAD - UMP, sans tenir compte de l'intérêt des habitants

- Chaque conseiller qui vote POUR accepte de renier la parole du maire UMP Jacques Kossowski qui avait publiquement dit, il y a un an, "je ne signerai pas de permis tant que les bâtiments seront encore occupés"

 Certains se sont récriés qu'il y avait une réserve : que les immeubles soient vides. Heureusement ! Les pelleteuses ne vont pas détruire les immeubles avec des familles à l'intérieur ! Mais ce vote signifie clairement une mise à la porte des 123 familles restantes.

 Jacques Kossowski, maire, vice-Président de l'EPAD, député UMP, a voté POUR la démolition.

Yolande Deshayes, 1ère adjointe, conseillère générale UMP, Présidente de l'OPH (ex OPHLM) a voté POUR la démolition.

Marie-Pierre Limoge, candidate UMP aux cantonales 2011, présidente de la commission de relogement des damiers, a voté POUR la démolition. 

Daniel Courtès, conseiller général UMP, a voté POUR la démolition.

Eric Césari, Directeur Général de l'UMP, proche de Nicolas Sarkozy, a voté pour la démolition

Bernard Accart, Maire-Adjoint, a voté POUR la démolition.

Stéphane Vagner, Maire-Adjoint, a voté POUR la démolition.

Martine Levantic, Maire-Adjointe, a voté POUR la démolition.

Patrick Gimonet, Maire-Adjoint, a voté POUR la démolition.

Bernard Accart, Maire-Adjoint, a voté POUR la démolition.

Pierre Bordeaux, Maire-Adjoint, a voté POUR la démolition.

Chantal Sermadiras, Maire-Adjointe, a voté POUR la démolition.

Stéphanie Rousseau-Charbonneau, Maire-Adjointe, a voté POUR la démolition.

Yves Jean, Maire-Adjoint, a voté POUR la démolition.

Michel Chambers, Maire-Adjoint, a voté POUR la démolition.

Jacky Bauer, Maire-Adjoint, a voté POUR la démolition.

Nicole Cossier, Maire-Adjointe, a voté POUR la démolition.

Nicole Pernot, Maire-Adjointe, a voté POUR la démolition.

Michel Rollet, Maire-Adjoint, a voté POUR la démolition.

Jean Spiri, proche de Jean Sarkozy, a voté POUR la démolition.

Arthur Saint-Gabriel a voté POUR la démolition.

Christiane Radenac a voté POUR la démolition.

Serge Desesmaison a voté POUR la démolition.

Nadine Renault a voté POUR la démolition.

Marion Jacob-Chaillet a voté POUR la démolition.

Laetitia Devillars a voté POUR la démolition.

Benoit Deneulin, suppléant UMP de Mme Limoge a la prochaine cantonale, a voté POUR la démolition.

Marcel Poujade a voté POUR la démolition.

Christiane Didelot
a voté POUR la démolition.

Nadine Bernard a voté POUR la démolition.

Martine Boragno a voté POUR la démolition.

Patricia Doré a voté POUR la démolition.

Stéphane Fichant
a voté POUR la démolition.

Claudine Catinaud
a voté POUR la démolition.

Hervé de Compiègne
a voté POUR la démolition.

Stéphane Rousselet
a voté POUR la démolition.

François Moury
a voté POUR la démolition.

Kadiatou Moisson
a voté POUR la démolition.

Mme Carole Royer a voté POUR la démolition.

Reynald Mongin
 a voté POUR la démolition.

Karen Trouillet
 a voté POUR la démolition.

François Peyrot
 a voté POUR la démolition.

Aurélie Taquilin a voté POUR la démolition.

 

 

Les 2 élus Modem-Cap21 Patrick Bolli et Franck Parmentier ont voté contre.

 

Les 8 élus du groupe www.uneautreambitionpourcourbevoie.fr ont évidemment voté CONTRE.

Jean-André Lasserre a voté CONTRE la démolition

Cécile Boucherie a voté CONTRE la démolition

Anthony Klein a voté CONTRE la démolition

Joëlle Paris a voté CONTRE la démolition

Stéphane Lenoël a voté CONTRE la démolition

Ingrid Fasshauer a voté CONTRE la démolition

Daniel Suisse a voté CONTRE la démolition

Christian Mimiague a voté CONTRE la démolition

 

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Courbevoie : conseil municipal du 27 septembre 2010 - le sommaire

Dossier Défense 1 / Hermitage (voir aussi la revue de presse)

Courbevoie : L'UMP vote la destruction des HLM Damiers-Infra

Hermitage Towers / Courbevoie : le permis de construire déposé

Tour Phare

Courbevoie : recours contre le permis de construire de la tour PHARE.

Tour Phare : le maire rejoint nos positions

La Coupole

Epad / Courbevoie / La Coupole : chronique d'un échec programmé

Epad / La Coupole : L'Etat prête au privé

PLU et aménagement urbain

PLU de Courbevoie (1) : pas de vision

PLU de Courbevoie (2) : CHARRAS - le square devient constructible

PLU de Courbevoie (3) : Ô temps, suspends ton vol

Courbevoie : les aménagements de l’avenue du Château du loir.

Courbevoie : Travaux en bas du parc Diderot

Courbevoie paie Defacto pour organiser des manifestations sur son propre territoire

Développement de la ville

Contre l'intercommunalité Courbevoie - Puteaux

Courbevoie adhère (enfin) à Paris Métropole

L'EPADESA remplace l'EPAD

Ecologie Urbaine et mobilité

Courbevoie - Zone 30 : retard dans l'information aux cyclistes et aux voitures

Courbevoie : diagnostic de Performance Energétique

Affaires scolaires et jeunesse

Quelles activités post-scolaires à la Marelle ?

Carte Qualité de Ville : des améliorations possibles

Courbevoie : des réfectoires bruyants ?

Culture & sports

Courbevoie : aide à la comptabilité pour les associations

Courbevoie : L'orgue de l'église St-Pierre-St-Paul

Courbevoie - Stade Jean-Pierre Rives : le tonneau des Danaïdes

Sondage sur l'offre culturelle à Courbevoie

Courbevoie : Quel avenir pour le gymnase Pompidou ?

Affaires sociales

Courbevoie : La commission d'accessibilité écartée de la concertation

Label "bien vieillir à Courbevoie"

Vie quotidienne

Courbevoie - Informatique : la ville va-t-elle s'engager dans le logiciel libre ?

Erreur de chiffre : la vigilance de l'opposition

Revue de Presse

La Défense: l'opposition municipale de Courbevoie contre les tours Hermitage (AFP)

Capital : "l'énigme des futures tours russes"

L'expansion : "Courbevoie : Le projet fou et opaque du groupe russe Hermitage à la Défense"

Le Parisien : "les commerçants de la Coupole toujours aux abois"

Courbevoie / La Défense dans france-Soir

Courbevoie s'oppose à la tour Phare - le Parisien du 9 octobre 2010

Courbevoie : la cagnotte de l'Office Public de l'Habitat (OPH ex. OPHLM)

Conseil municipal du 30 juin 2010 

L'Office Public de l'Habitat (OPH ex.OPHLM)  fonctionne comme la ville. Chaque année, les excédents s'amoncellent (+ 21 % en 2009) et constituent une cagnotte. Dormante et inutile. Pourtant la demande est bien présente. 3500 dossiers en souffrances et 200 demandes de mutations internes pour une rotation effective de 4%. Le marché locatif à Courbevoie est extrêmement tendu et rejette au loin des familles ou des jeunes couples qui ne peuvent plus se loger à proximité de leur lieu de travail. Avec plus de 7 millions de cagnotte, et des taux particulièrement bas en ce moment, l'OPH a pourtant tout les moyens de se lancer dans une ambitieuse politique d'accroissement de son parc. Au lieu de cela, l'OPH préfère faire le strict minimum en entretenant les extérieurs des bâtis existants.

On notera que le Plan Local de l'Habitat est en cours d'instruction, nous reviendrons sur le diagnostic qui fait apparaître les grosses lacunes de la politique de l'habitat de la ville.

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Courbevoie : Achat puis vente de terrains, mais sans indexation

Conseil municipal du 30 juin 2010 

A l'étude du bilan des acquisitions et des cessions par la mairie de Courbevoie, Anthony Klein a pointé l'opération de l'entrée de ville - Pont de Courbevoie. Entre l'achat des terrains et leur vente en 2009, le manque à gagner représente entre un et deux millions d'euros en fonction du choix des indexations.  Pourquoi donc les valeurs d'achats pas la ville n'ont elles pas été simplement indexées comme c'est l'usage classique en immobilier pour correspondre à la valeur du marché de la revente sans perte pour la ville dans un marché qui n'a pas cessé de progresser ?  Surtout si comme l'a reconnu le Maire, la vente des appartements par le promoteur rencontrait un grand succès.

"Ce n'est pas possible" a simplement répondu Jacques Kossowski.

Pourquoi ? nous ne le saurons pas.

Nous maintenons que non seulement c'était possible mais absolument nécessaire. On a fait là un cadeau gratuit au promoteur !

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Courbevoie : Le marché de l'entretien des espaces verts

Conseil municipal du 30 juin 2010 

Stéphane Lenoel est intervenu sur le marché des espaces verts, dans la continuité de ce qu'il avait dit au sein de la commission d'appel d'offres, il a renouvelé ses réserves sur les critères de notation et leur application, estimant que le marché est dès lors juridiquement très affaibli. 

Silence gêné en retour de la majorité

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Courbevoie et l'intercommunalité

Conseil municipal du 30 juin 2010

Une décision et une délibération donnaient une coloration toute particulière à ce conseil. Enfin, l'intercommunalité était abordée à Courbevoie. 

Mais toujours pas de logique claire puisque 2 moments du Conseil traitaient du sujet, et de façon contradictoire.
D'abord pour une étude de faisabilité pour une intercommunalité avec Puteaux.
Ensuite, pour un syndicat d'étude (prélude à une intercommunalité) avec les communes de Puteaux, Nanterre, Rueil, Suresnes et la Garenne-Colombes.

1) Quel choix pour ce territoire ?

La concomitance des deux délibérations pose problème. 
Aux études de prospective succèdent des études pour l'intercommunalité à 2 puis des études pour une éventuelle intercommunalité à 6. Quel gâchis !
Très clairement, nous sommes favorables à une intercommunalité à 6. Elle entre dans une logique de territoire, des noeuds de transport, des habitudes des habitants. De plus, elle constituerait un territoire conforme à celui du futur établissement public de Seine à Seine (EPAD + EPASA). Elle en serait un contrepoint démocratique, voire un futur relais de gouvernance.

2) Quels sont les inconvénients de l'intercommunalité avec la seule Puteaux ?

Le but de cette intercommunalité est uniquement administratif. Les Préfets devront prochainement obliger les villes à entrer dans une intercommunalité. Courbevoie, isolée, se force donc à l'intercommunalité avec sa riche voisine sans réfléchir au territoire dans son ensemble.
Les conséquences sont désastreuses au moment même ou paraît l'opportunité d'une dimension plus large :
- le signal envoyé aux 6 villes partenaires est négatif. C'est un signe de défiance qui leur est adressé.
- même si passer d'une intercommunalité à 2, puis à 6 est techniquement possible, c'est un cheminement très lourd, qui demande des regroupements de services, des fusions, des habitudes nouvelles pour travailler ensemble ... et qui devront être fait 2 fois en quelques années.
- enfin, l'intercommunalité Courbevoie-Puteaux n'est pas adaptée au territoire de la Défense tel qu'il se définit aujourd'hui par l'Etat, de Seine à Seine.

 3) la représentation de l'opposition

Enfin, au moment où là l'Assemblée Nationale, le député Jacques Kossowski prévoit la présence dans les intercommunalités des oppositions locales, il la refuse dans le syndicat d'étude. 4 représentants de Courbevoie y siègeront, tous UMP et suivistes du maire.
Nous avons nettement indiqué, par la voix de Jean-André Lasserre, que nous sommes pour cette intercommunalité à 6 villes, mais que la façon dont le maire menait le dossier, et les statuts excluant les oppositions, étaient un frein à notre active participation.
Le maire est resté bloqué sur ses positions, refusant toute place pour l'opposition.

 

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Courbevoie - Gare de Bécon-les-Bruyères : La passerelle de la gare en question

 Patrick Bolli (modem) a interrogé le maire sur la future passerelle Bécon.

Dans un système de réponse désormais bien rodé, Jacques Kossowski a rejeté toute responsabilité vers les autres. Pour une fois, ce n'est pas l'Epad, mais la SNCF, le RFF, le STIF et la Région Ile-de-France. Dans un moment d'égarement mais symptomatique, il  s'est même exclamé "Il faut qu'ils nous disent ce que l'on veut !"

Non, monsieur le maire, à nous, habitants de Courbevoie, de dire ce que nous voulons.

La Région a mis 50 millions d'Euros sur la table, demandant aux collectivités locales de participer également, ce que le maire refuse.

Nous considérons que cet aménagement de la gare, lien entre deux quartiers de Courbevoie, et entre deux espaces de vie intimement liés, n'est pas qu'un franchissement technique tel que le maire veut nous le faire croire.

Ce lien entre les 2 côtés de la voie ferrée est indissociable de l'aménagement complet du quartier Bécon.

Jean-André Lasserre a interpellé le maire en précisant que ce système de passerelle n'était pas idéal et pas adapté à la vie du quartier.

Dès juin, nous avons envoyé des courriers aux communes concernées, au Président du STIF et au RFF (Réseau Ferré de France) pour connaître l'avancement du projet.

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Habitat à Courbevoie : l'UMP souhaite modifier les conclusions du rapport

Conseil municipal du 30 juin 2010

 La mairie, afin de se conformer à une obligation, a retenu un prestataire reconnu pour faire une Plan Local de l'Habitat (PLH). La remise du dossier a donné lieu à quelques échanges savoureux, des élus UMP demandant au prestataire de "modifier" ses conclusions, peu conformes au langage officiel laudatif tenu depuis des années par le Maire de Courbevoie. 

Pourtant, l'opposition présente dans cette réunion de présentation, a reconnu la qualité du travail du prestataire et s'en est publiquement félicitée. Anthony Klein s'étonne de la volonté de la mairie d'influer sur le contenu d'une étude censée faire un état des lieux.

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Courbevoie - Défense : la Coupole en eau trouble

Conseil municipal du 30 juin 2010

 30 juin 2010. Jour de fermeture à la Coupole et jour de Conseil Municipal. Le sujet est au coeur de l'actualité.

Jean-André Lasserre, présent quelques heures auparavant auprès des commerçants et des salariés du centre, demande au maire l'état du dossier. C'est la 3ème fois qu'il intervient en quelques semaines.

 Le maire a fait la promesse, en conseil municipal le 1er juin dernier, qu'une convention d'indemnisation serait signée avec les commerçants avant le 30 juin. A l'époque, Jean-André Lasserre avait émis l'hypothèse que cette signature ne pourrait pas avoir lieu. Le maire avait balayé cette hypothèse.

Un mois plus tard, il est bien obligé de reconnaître que cette signature n'a pas eu lieu.

 Cette convention n'étant pas signée, et étant "obligé de signer la fermeture" pour raisons de sécurité, il annonce au Conseil Municipal que l'EPAD fera les avances au nouveau repreneur pour indemniser, en attendant la signature d'une convention.

Jean-André Lasserre rétorque que nous risquons un schéma identique, dans lequel les commerçants ne sont toujours pas indemnisés, avec l'obligation de quitter les lieux et de se séparer de leur personnel. Il aurait été préférable de subordonner l'arrêté de fermeture au règlement des indemnisations.

 Tout dans ce dossier se passe à l'envers.

L'EPAD (donc l'Etat Français) laisse le centre commercial de la Coupole s'abîmer pendant 3 ans. En l'absence des travaux demandés par la commission de sécurité, ce même Etat Français demande la fermeture du centre.

Sur ce, le maire annonce que le premier repreneur choisi par l'Epad (SODERIF) se récuse finalement car il demande trop de mètres carrés supplémentaires (20 000). A la satisfaction du maire, le second candidat (Pélican), écarté au début du dossier, est rattrapé par l'Epad à 1 mois de la fermeture. Il demande 8 000 m2 supplémentaires mais dispose d'un droit de retrait tant qu'il n'a pas avancé dans l'étude du dossier et ne souhaite pas s'engager plus avant dans l'indemnisation.

Jean-André Lasserre note que cela ne fait que renforcer la contradiction entre la décision de fermeture et le règlement des indemnisations. Il questionne également (sans réponse) la capacité financière du nouveau repreneur.

 Au 1er juillet, le centre est fermé. Les travaux commencent. Ils doivent durer 4 ans. Mais pour aboutir à quoi ? rien n'est rendu public. Rien n'est transparent. Nul ne sait à quoi va ressembler ce territoire dans 4 ans. On casse. On vire. On expulse. On licencie. Pour un avenir indéfini.

Et les victimes ?

Les commerçants, les salariés, les usagers, les habitants du quartier.

Ils sont traités comme quantité négligeable. Philippe Chaix, Directeur de l'Epad, dit aux futurs licenciés que "c'est facile de retrouver du travail".

Quant aux commerçant et aux salariés, ils sont ballotés d'un responsable à l'autre, nul ne souhaitant prendre ses responsabilités.

Pour les salariés, Le Maire de Courbevoie renvoie vers le Pôle Emploi.

Le Pôle Emploi renvoie vers leurs employeurs (ils ne sont pas officiellement licenciés).

Les employeurs en appellent au Préfet.

Le Prefet les renvoie vers le maire de Courbevoie.

Le Maire de Courbevoie les renvoie vers le Promoteur.

Le Promoteur les renvoie vers l'Epad.

L'Epad s'abrite derrière les injonctions de sécurité du Préfet.

Lamentable.

120 personnes sur le carreau, traités comme des pions.

M. Jacques Kossowski, maire de Courbevoie et vice-Président de l'Epad a une très lourde responsabilité dans ce désastre.

Alors que la transformation du centre commercial de la Coupole est envisagée depuis des années, rien n'a été fait pour préparer la transition et impliquer les habitants, les élus et les commerçants.

C'est possible pourtant , c'est le rôle des autorités municipales, et de l'Epad, et du maire en particulier, également vice-président de l'EPAD. 

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Courbevoie - Charras : quelle est la position de la mairie dans la concertation Corio ?

Conseil municipal du 30 juin 2010

 Rappel des faits :

Depuis 2 ans, le centre commercial Charras, dont le besoin de rénovation est évident, est sujet à controverse. Son promoteur (Corio) demande son agrandissement. Les élus UMP de la ville semblent d'accord avec le projet du promoteur puisque le PLU (Plan Local d'Urbanisme) en projet permettrait au promoteur d'effectuer ses travaux : réduction des espaces publics de la place Charras, abattage des arbres, destruction du marché couvert, voire construction d'un immeuble de grande hauteur le long de l'avenue de l'Alma.

 Depuis le début, notre groupe estime qu'il est nécessaire de travailler sur l'ensemble du centre ville et pas seulement sur le centre commercial. Devant la résistance des riverains, le maire UMP Jacques Kossowski a admis il y a quelques mois qu'il fallait lancer une concertation et l'a annoncée en Conseil Municipal.

 Quelques jours plus tard, les riverains et les commerçants sont réunis autour de M. Lamy, ancien architecte conseil de la ville pendant de longues années. Après enquête, il apparait que ces réunions dont les élus UMP font la publicité sont en fait organisées par le promoteur Corio qui a mandaté M. Lamy. Sous la pression, le maire le reconnait.

 Anthony Klein a demandé au maire s'il était normal que des salariés de la mairie participent également à ces réunions ?

 Le maire s'est enfermé dans des explications vaseuses, expliquant que les agents "n'étaient pas obligés d'y aller". Il a ensuite ajouté que ces réunions aboutiraient à un cahier des charges qui sera visé et validé par la mairie.

On croit rêver !

Le promoteur organise les réunions et la mairie suit. L'équipe municipale est incapable d'avoir une vision du centre-ville de Courbevoie et sous-traite la réflexion au promoteur impliqué.

Il ajoute, en réponse à une question du conseiller municipal Modem Patrick Bolli qui demandait quelle vision les commerçants pouvaient avoir après le 31 décembre 2010, qu'il ne dira plus rien sur le calendrier.

A Jean-André Lasserre qui l'interrogeait sur le pourquoi de son choix, Jacques Kossowski répond simplement qu'il "préfère confier les réunions au privé".

Lui et son équipe prouvent ainsi son absence de vision et de projet et la totale confiance qu'il fait aux promoteurs privés, comme c'est le cas dans les dossiers Coupole, Phare, Hermitage, Entrée de Ville, Nouvelle Etoile, ...

Les commerçants, les riverains, les usagers du centre commercial Charras, comme ceux de la rue de Bezons, ou de la rue de l'Alma, de la piscine ou de la patinoire, sont en droit de profiter d'un véritable projet de centre-ville, d'intérêt général ne dépendant pas du seul promoteur privé du centre commercial.

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