Tous pour Courbevoie

HLM Louis Blanc : la sécurité en jeu

Jean-André Lasserre et Anthony Klein avaient fait un état des lieux détaillés des HLM Louis Blanc en 2010.

APrès l'incendie qui s'est déclaré fin 2011, Jean-André Lasserre écrit à nouveau au maire pour qu'il fasse effectuer d'urgence les travaux nécessaire à la sécurité des habitants.

Vous trouverez copie de ce courrier sur le lien ci-dessous.

Téléchargement 2011-12 Lettre Maire Immeubles Louis Blanc

 

 

Courbevoie : les immeubles HLM et la fibre optique

 A l'occasion du conseil municipal du 3 octobre 2011

Question orale (cela signifie envoyée par écrit à l'avance) d'Anthony Klein : "L’OPH a-t-il demandé le raccordement des immeubles OPH à la fibre optique ?"

 

Réponse de Mme DESHAYES (Présidente de l'OPH)

Concernant le raccordement, la résidence Regnault a été équipée de la fibre optique, à titre expérimental, en 2008 et 2009. Devions nous ou pas autoriser un seul opérateur à cette époque ? Aujourd'hui, l'office doit néanmoins respecter les règles d'égalité entre les différents opérateurs. Nous attendons donc de voir les différents opérateurs afin de ne pas se lier à un seul.

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Quel logement social (HLM) à Courbevoie ?

 A l'occasion du conseil municipal du 3 octobre 2011

 La mairie de Courbevoie accorde une garantie d'emprunts à l'OPH départemental. En échange, elle bénéficie d'un contingent d'attributions. Celles-ci seront toujours aussi peu transparentes qu'à Courbevoie (où la commission d'attribution ne comporte que des proches de la mairie) puisque elles se feront sur proposition du maire.

Anthony Klein est surtout intervenu pour faire le point sur le logement social à Courbevoie.

D'abord sur la communication de la mairie sur les objectifs atteints en terme de logements social. Le parc social sur la commune devait augmenter de .... 2 logements pour être en règle avec le taux de 20 % de la loi SRU. Le taux de réalisation de 10 250 % est donc totalement artificiel sur le volontarisme municipal.

D'autant plus que les logements sociaux sont de 2 types :

- les PLS, accessibles à 80 % de la population, parmi lesquels sont aussi comptabilisées les résidences étudiantes (par exemple celles du faubourg de l'Arche à 600 Euros / mois pour un 12 m2)

- Les PLAI, correspondant à une population appauvrie, correspondant par exemple aux salariés des services de la Défense (gardiennage, sécurité, nettoyage, etc ...)

De plus, ce parc social n'est pas du à l'action volontariste de la mairie, mais plutôt à l'investissement de bailleurs sociaux qui ont, dans les années 80, largement investit sur Courbevoie (le fameux 1 % logement).

Anthony Klein a donc dénoncé les "fausses" construction de logements sociaux à Courbevoie qui retournent au privé après une certaine durée, alors que Courbevoie est évidemment situé dans une zone où les tensions fortes sur l'offre de logement ne sont pas ponctuelles mais bien structurelles à la localisation de la ville.

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Courbevoie : quels logements construire ?

Conseil municipal du 6 avril 2011

A l’occasion de la vente de villas par la ville, Anthony Klein est revenu sur la politique du logement à Courbevoie.

Le constat est évident. La ville manque de terrains, de logements sociaux, de lieux publics, de logements d’urgence. Et pourtant, la ville remet en vente au secteur privé des terrains qui permettront à des promoteurs de construire des petites résidences … probablement inaccessibles à la plupart d’entre nous.

C’est contraire aux besoins d’une large majorité de la population.

Jacques Kossowski a déclaré que cet argent allait servir à l’OPH (HLM) pour rénover des logements.

Certes, l’intention est louable, mais 19 logements en projet pour l’OPH en 20 ans, c’est très peu.

Quant au manque de foncier disponible, argument massue de la mairie pour ne pas construire, il ne tient pas devant le nombre d’opérations immobilières privées en cours dans la ville. Les promoteurs privés trouvent des terrains, parfois issus de reventes de la ville, avec des bénéfices considérables (voir l’opération de l’entrée de ville Pont de Courbevoie) tandis que le nombre de logements sociaux stagne.

Par exemple, en avril 2011, nous dénombrons des opérations privées :

-       au pont de Courbevoie

-       rue du faubourg Saint-Denis

-       rue Marceau

-       rue de l’Arche

-       rue Winburn

-       les Bruyères

Un autre choix est évidemment possible en profitant des opportunités pour construire des logements accessibles, ancrés dans la ville, permettant de fluidifier les parcours de l’habitat des Courbevoisiens.

 

HLM de Courbevoie : la facture de chauffage s'alourdit sans explication

A l'occasion du conseil municipal du février 2011

Lors du Conseil Municipal du 9 février nous avons posé par l'intermédiaire d'Anthony KLEIN et à la demande de certains residents de l'OPH une question orale visant des explications sur les augmentations substantielles des provisions de charges locatives chauffage des HLM. Ainsi Square REGNAULT plus 35% en 2010 et plus 39% en 2011 : fournisseur ENERTHERM ; au COROLLES (même fournisseur) plus 17% en 2011 et à la BALANCE plus 17% avec comme fournisseur SOCLIC.

 

C'est Yolande DESHAYES première adjointe et Président de l'OPH qui a tenté une réponse. L'essentiel de cette réponse a d'ailleurs bizarement été constitué d'un rappel, évidemment hors sujet, des répartitions de charges entre Bailleur et Locataire. En revanche, aucune information précise n'a été donnée quand à l'existence d'outils analytiques permettant d'identifier par immeuble (ou groupe d'immeubles) et par fournisseur les consommations réelles. Anthony KLEIN a rappelé que le Président d'ENERTHERM avait évoqué la possibilité d'une baisse de 15% des facturations.

 

La aussi, Mme DESHAYES s'est contentée de préciser qu'une négociation serait initiée avec le Président d'ENERTHERM sur les coûts. Nous lui avons fait remarquer que cette négociation serait sans doute grandement facilitée par la présence à sa droite ... dudit Président d'Enertherm, Jacques Kossowski ! 

 

Anthony KLEIN comme Administrateur élu au Conseil d'Administration de l'OPH est revenu sur ce point lors du CA du 11 février, en interrogeant également le Directeur Général de l'OPH sur l'existence ou pas d'outils de contrôle et d'indicateurs de consommation. Une fois encore Mme DESHAYES s'est contentée de répondre qu'elle tenait "en toute transparence" à la disposition de qui voulait bien les consulter les factures des fournisseurs.

 

Cette réponse n'est pas acceptable. Le problème n'est pas lié aux facturations des fournisseurs mais aux méthodes de calcul des clés de répartition permettant d'identifier et les consommations et les éventuels dysfonctionnements liés aux sur-consommations. Force est de constater que l'office ne dispose pas à l'heure actuelle de tels outils et qu'il pratique en contradiction avec son objet social une politique de recherche de trésorerie immédiate sur le dos des résidents sans vouloir précisément entrer dans les détails des consommations. Rien ne permet aujourd'hui à l'équipe de direction de l'office d'analyser dans le détail les consommations de calories ni par groupe d'immeubles ni moins encore par immeuble.

 

Aucun élément précis n'a été fourni au CA sur les méthodes de répartition et donc sur les différentiels entre les immeubles. Seule la recherche de trésorerie immédiate gouverne l'établissement des provisions en attendant une régularisation "après coup" qui ne disposera pas non plus de ces outils indispensables.

 

C'est l'opacité la plus absolue qui règne sur les éventuelles négociations avec les fournisseurs et sur les méthodes de calcul. C'est la même opacité qui règne sur les clés de répartition ! Pourtant de tels outils existent techniquement et pourraient être financièrement supportés par les founisseurs. ce point n'a même pas été évoqué lors du renouvellement du contrat SOCLIC. Peut être le sera-t'il lors de négociations avec ENERTHERM ?

 

L'office gère au jour le jour et est incapable sur ce point comme sur beaucoup d'autres (travaux de rénovation des appartements remis en location ou coût des renforts de gardiennage, surloyers, etc.) de mettre en place des outils analytiques qui permettraient de mieux gérer. On peut même croire qu'il s'y refuse ! Ainsi à la demande d'une réflexion à mener sur une mutualisation générale des charges chauffages les membres du CA ont été confrontés à un silence pesant qui vaut toutes les réponses.

 

Notre groupe reviendra sur ce point précis et va écrire tant au Maire qu'à la Direction de l'Office en demandant des informations précises sur la structuration immeuble par immeuble des provisions de charges.

 

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Les vide-ordures dans les HLM

 

A l'occasion du Conseil Municipal du 13 décembre 2010

 

 

A l'occasion de la présentation du bilan du ramassage des ordures, Anthony Klein (adminitrateur de l'OPH) a demandé si le maintien des vide-ordures dans certains immeubles de l'OPH était compatible avec le tri sélectif ?

Mme Deshayes (Président de l'OPH) a précisé que la sensibilisation que les services de l'OPH effectuent auprès des locataires est efficace.

Il suffit de se rendre dans l'un de ces immeubles pour constater que ce n'est pas vrai.

 

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Logement HLM : un effet de seuil qui favorise les petites résidences privées sans logement social

 A l'occasion du Conseil Municipal du 13 décembre 2010

Le PLU de la ville oblige un taux de logements sociaux pour les immeubles construits contenant plus de 20 logements. Au vu de la taille des parcelles de la ville, les promoteurs déposent aujourd'hui des programmes immobiliers de  15 à 18 logements, juste au dessous du seuil. Nous avions dénoncé cet effet pervers lors du PLU.

A la question d'Anthony Klein, le maire a répondu que ses services incitaient les promoteurs à passer le seuil des 20, grâce à l'engagement public d'acquérir les logements supplémentaires ainsi créés. Dans ce domaine, l'incitation est-elle plus forte que l'obligation légale ?

D'autre part, nous rappelons que cette obligation de logements sociaux ne concerne pas, d'après le PLU, la zone "Charras". L'immeuble prévu en lieu et place de la station service BP, près de l'Hôtel Mercure, ne sera donc pas soumis à cette obligation.

Au vu de la crise du logement qui touche la Région parisienne en général, et Courbevoie en particulier, nous devons porter un effort particulier pour que toutes les catégories sociales puissent trouver une offre correcte de logements à des prix raisonnables.

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Courbevoie : l’UMP verrouille les HLM

Le 20 novembre dernier, la CNL (49,7 %) et la CGL (12,7 %), organisations nationales représentatives des locataires, remportaient largement les élections dans les HLM de Courbevoie face à la liste locale « indépendante » soutenue par la mairie UMP de Courbevoie. Une première de mémoire de Courbevoisien. Au mépris des résultats démocratiques, le Conseil d’Administration de l’OPH a majoritairement soutenu dans toutes les instances représentatives le candidat « indépendant » battu. 

Le verrouillage du système des HLM à Courbevoie a encore frappé. Le maire UMP de Courbevoie Jacques Kossowski et sa 1ère adjojnte Yolande Deshayes, Présidente de l’OPH, ainsi que tous les administrateurs nommés par la mairie ont choisi le candidat battu aux élections dans les HLM pour siéger dans toutes les instances où la présence d’un représentant des locataires est obligatoire.

M. Hauguel, « indépendant », qui ne représente plus une majorité de locataires, siégera donc en leur nom au Bureau de l’OPH et dans deux commissions sensibles : la commission d’appel d’offres et la commission d’attribution.

 Le maire et son équipe ont donc totalement verrouillé l’Office Public de l’Habitat de Courbevoie,

- au moment ou une étude nationale (ONPES parue dans Profession Logement) pointe la présence dans les HLM de nombreux foyers aux ressources dépassant largement les plafonds,

-deux ans après le rapport accablant de la MIILOS pointant de graves dysfonctionnements à l’OPH de Courbevoie (28 % des occupants et 17 % des emménagés récents ont des revenus supérieurs au plafond) et notant en introduction : « pour assurer pleinement son rôle social, l’office doit recentrer son activité sur des populations plus fragiles »,

La majorité municipale refuse la place démocratiquement réservée à la majorité des votes exprimés par les locataires et balaye du revers de la main le résultat des élections des locataires.

 Au contraire, la période était propice pour avancer dans la transparence et ne pas prêter le flanc à la critique. Même à Neuilly, le maire a désigné Lucienne Button (ancienne candidate PS) pour siéger dans la commission d’attribution des logements HLM. A Courbevoie, le maire et son équipe ont choisi une autre voie, se recroquevillant sur un vieux système usé et dépassé. « Cela ne change rien » a-t-il déclaré après le vote, méprisant ainsi les élections démocratiques du mois dernier.

Jean-André Lasserre et Anthony Klein (Administrateur représentant le groupe au Conseil d’Administration) réagissent : « C’est un déni de démocratie, un mépris des locataires qui se sont exprimés lors des élections. Le maire et son équipe s’accrochent à un système clientéliste, fermé sur un petit groupe d’affidés, tandis que la ville de Courbevoie a besoin au contraire de transparence et d’un grand coup d’air frais. »   

OPH ( ex OPHLM) de Courbevoie) : élections sous tension

A l'occasion du Conseil Municipal du 19 octobre 2010

 

Question écrite d'Anthony Klein

Le Conseil d'Administration de l'OPH du 9 septembre a entériné le protocole de mise en place des élections des locataires. La totalité des associations représentatives nationales n'ont pas participé au vote, marquant ainsi leur désaccord. Allez-vous maintenir le mode d'élection choisi ?

Mme Deshayes

Le protocole national qui régit les élections a servi de base au protocole local. Il n'est pas obligatoire. De plus, le coût de l'organisation du vote est à la charge de l'OPH. Il y a eu des désaccords sur :

- la date de l'élection

- mode de dépouillement

- présence de personnel administratif (non obligatoire pour les élections de locataires)

Les élections se feront SANS le personnel administratif.

Le protocole local a bien été concerté.

Anthony Klein est revenu sur les réponses de la Présidente de l'OPH.

Mme Deshayes s'appuie sur le strict minimum législatif mais contrairement à d'autres OPH (Puteaux, Colombes, Suresnes, 92, ...), celui de Courbevoie n'acheminera pas les bulletins de vote par courrier (voir la réflexion de Mme Cossier). Quant aux scrutateurs, ils ne seront pas les représentants des associations.

Quant au coût, il est estimé à 4000 euros, à comparer au million d'euros de fonds propres de l'OPH. La démocratie, même dans les HLM, a un coût et il est nécessaire d'avoir une transparence totale de l'élection pour être crédible.

Voir aussi l'appel au vote que nous avons distribué aux habitants et le résultat des élections

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Le Parisien : "les syndicats de locataires mieux représentés à l'office HLM"

Dans le parisien du 22 novembre 2010