Tous pour Courbevoie

Courbevoie : diagnostic de Performance Energétique

Conseil municipal du 27 septembre 2010

A l'occasion d'un vote sur les travaux de chauffage de l'hôtel de ville, Joelle Paris a demandé la transmission à tous les conseillers municipaux, accompagné au besoin d’une restitution publique et pédagogique en conseil, du Diagnostic de Performance Energétique voté l'an dernier à l'unanimité du Conseil Municipal.

M. Chambers refuse la communication de ce document et conseille aux élus de l'opposition de visiter les 72 bâtiments audités dans lesquels une fiche DPE est censée être placardée à la vue du public.

Jacques Kossowski a ajouté "cela va vous faire bouger". Elégant !

Notre présence sur le terrain est maintenant connue de nombreux habitants qui nous rencontrent régulièrement au Faubourg de l'Arche, à Bécon, aux Damiers, à la Coupole, à Charras, au Stade, à Marceau, ... souvent à des heures où les bâtiments publics sont fermés. Certains sont d'ailleurs d’un accès restreint (écoles, crèches, bâtiments techniques, ...).

La première tranche du DPE concerne aussi 2 bâtiments municipaux situés en Bretagne et en Savoie…

Cette réaction de la majorité UMP constitue à nos yeux une entrave nette à notre travail d’Elus. Si cette rétention d’information persiste, nous serons contraints de saisir la CADA (commission d’accès aux documents administratifs). 

 

Capital : "l'énigme des futures tours russes"

Le numéro de Capital de octobre 2010 propose un dossier sur les tours Hermitage, située à la Défense 1 à Courbevoie, sur les Damiers.

Voici le début de l'article ... la suite étant dans le magazine en kiosque actuellement.

 

 

Epad / Courbevoie / La Coupole : chronique d'un échec programmé

Conseil municipal du 27 septembre 2010

 

La Coupole est un centre commercial de la Défense situé à proximité des tours Areva et Total, et qui relie Courbevoie à la Défense et à ses transports.

Aujourd'hui, les commerçants sont chassés, désespérés, plongés dans un imbroglio juridique, financier, social et humain qui semble inextricable.

L'Epad est responsable de cette crise

Il y a 3 ans, l'Epad a souhaité reconfigurer le centre commercial de la Coupole pour en faire un centre commercial dédié aux loisirs haut-de-gamme. Ce choix était validé par les dirigeants de l'Epoque : Patrick Devedjian, UMP, Jacques Kossowski, UMP, Joelle Ceccaldi-Reynaud, UMP.
Problème : la Coupole est occupée par des commerçants.
L'Epad soulève donc le problème de l'amiante pour expulser les légitimes occupants. Une commission de sécurité passe mais déclare que l'amiante ne pose pas de problème de sécurité, sous réserve de quelques travaux d'entretien.
Les dirigeants de l'Epad choisissent alors la pire des solutions.

Plutôt que d'anticiper, ils laissent pourrir.
Plutôt que de concerter, ils enfouissent le dossier.
Plutôt que d'agir et de faire les travaux nécessaires, ils laissent le centre se dégrader.

La crise prévisible

3 ans plus tard, au printemps 2010, une nouvelle commission de sécurité, constatant la dégradation des locaux, contraint à la fermeture pour des raisons de sécurité.
Tous les éléments sont désormais réunis pour provoquer une crise aiguë :

Les commerçants sont emmurés, chassés de leurs commerces.
Les commerçants ne sont pas indemnisés, et ne peuvent se séparer loyalement de leurs salariés.
La galerie de la Coupole est fermée aux habitants.
Les commerçants résistants voient leur chiffre d'affaire s'effondrer.
Un des commerçants se met en grève de la faim.
Les habitants du quartier et les salariés de la Défense se mobilisent.

Pour sortir de ce noeud, l'Epad, à l'origine de la crise doit prendre ses responsabilités et indemniser les commerçants. Nul besoin, comme le fait depuis quelques jours le maire de Courbevoie Jacques Kossowski, de communiquer sur sa demande à l'Epad. Il ne peut que réparer les dégâts qu'il lui-même provoqués en tant que vice-Président de l'Epad.

Et le projet futur ?

Au-delà de la crise actuelle du centre commercial se pose le problème de l'avenir de la galerie de la Coupole. Car tout ceci a été provoqué par la volonté de transformer le centre commercial.

Pour en faire quoi ? Les projets sont flous, absents des panneaux d'informations officiels situés aux abords de la Coupole. Et c'est au détour de réunions et de déclarations que la vérité apparait.

Un premier repreneur s'est désisté. "Il demandait trop de mètres carrés" a déclaré en juin Jacques Kossowski. Le projet prévu était donc beaucoup plus grand que la Coupole actuelle. L'Epad s'est donc retourné vers un second choix, Pelican, société en cours de constitution liée à la Financière immobilière Bordelaise de Michel Ohayon.

Mais pour quel projet ? Toujours rien !

Ensemble, créons la Coupole que nous souhaitons

Ce centre commercial est un lien entre la Défense, ses salariés, et plusieurs quartiers de Courbevoie, en particulier Regnault, Segoffin et Gambetta.
Le futur projet doit être concerté, avec les partenaires que sont les habitants et les salariés, tous usagers du centre commercial.

Un nouveau grand centre commercial est-il nécessaire à cet endroit ?

N'est-il pas préférable de constituer un pôle de services (presse, pharmacie, médecine, commerces de bouche, ...) utiles aux habitants des quartiers avoisinants et aux salariés des tours à proximité ?

Plutôt qu'un projet imaginé dans les cartons d'un promoteur immobilier, n'est-ce pas plus intelligent d'y associer ceux qui y vivent au quotidien et qui sont les usagers de la Coupole ?

L'Epad est censé s'occuper d'aménagement urbain, pas de spéculation immobilière. C'est un outil de l'Etat au service de l'intérêt général.

Sur le dossier de la Coupole, comme sur ceux de la tour Phare, de la tour Ava, des tours Hermitage, les habitants ne doivent pas être les victimes d'un appareil aux mains du clan UMP, un clan qui décide de tout à la Défense, depuis Nicolas Sarkozy jusqu'aux dirigeants actuels de l'Epad, Mme Ceccaldi-Reynaud, M. Kossowski, M. Jean Sarkozy, M. Devedjian. 

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Epad / La Coupole : L'Etat prête au privé

 Conseil municipal du 27 septembre 2010

 Lors du conseil municipal de 27 septembre 2010, le maire UMP de Courbevoie et vice-Président de l'Epad Jacques Kossowski, a confirmé que le sujet serait abordé lors du prochain Conseil d'Administration de l'Epad, mi-octobre 2010. Pas de réunion extraordinaire donc comme il l'avait demandé mais son discours a néanmoins évolué sous la pression de la mobilisation des commerçants, des usagers des habitants ... et de l'opposition.

En effet, le Maire brillait jusqu'à présent par son absence totale du dossier alors qu'il en l'un des acteurs majeurs puisqu'il l'a suivi en tant que vice-président de l'Epad depuis le début. (voir article ici)

Il s'était félicité en juin dernier, de l'arrivée de la société Pelican pour reprendre le dossier.

Aujourd'hui, il s'agite pour que l'Epad (et donc l'Etat) prête à Pélican les fonds qui lui permettraient d'indemniser les commerçants chassés.

C'est évidemment une solution d'urgence permettant de régler la crise mais il est tout de même étonnant qu'un repreneur privé ne puisse pas indemniser lui-même les commerçants. Sauf à douter de son sérieux et du sérieux de ceux-là mêmes qui l'ont choisi (en l'occurence, les dirigeant de l'Epad).

Il faut dire que Pelican n'a pour l'instant qu'un capital de 9000 euros, et un associé (BJL) au capital de 35 000 euros. On comprend pourquoi ils refusent toute indemnisation des commerçants sans l'engagement définitif de l'Epad ...

La Coupole est donc toujours dans une situation kafkaienne. 

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Tour Phare : le maire rejoint nos positions

Conseil municipal du 27 septembre 2010 

La tour Phare, prévue sur le territoire de Puteaux (sur la passerelle Vinci qui relie la Défense au Faubourg de l'Arche et sur le Pouce de César - carrefour allée de l'ache - rue de Valmy sur le plan ci-dessous), a vu son permis de construire signé pendant l'été par la maire UMP de Puteaux Joelle Ceccaldi-Reynaud.

Agrandir le plan

Cette tour haute de 300 mètres  (3 fois la Grande Arche) avait en 2007 dans son jury de sélection un certain ... Jacques Kossowski, déjà vice-Président UMP de l'Epad à l'époque.

Lors de l'enquête publique en mai et juin 2010, des centaines de Courbevoisiens ont pétitionné et déposé des remarques auprès de la commissaire-enquêtrice qui n'en a tenu aucun compte. (voir article ici) 

Dès fin août, notre groupe annonçait le dépôt d'un recours contre le Permis de Construire.

Lors du Conseil de quartier du Faubourg de l'Arche le 23 septembre, Michel Chambers, maire adjoint président cette instance, a annoncé que le Maire déposait un recours contre la tour Phare.
Mais 4 jours plus tard, la formule du maire lui-même est sensiblement moins affirmative lors du conseil municipal. "Je n'exclue pas de déposer un recours", a répondu le maire UMP de Courbevoie (et vice-Président de l'Epad) en réponse à une question écrite.

Il a même ajouté que cette tour était un beau projet mais n'avait pas sa place à cet endroit.

Il reprend ainsi nos arguments, puisque nous dénonçons depuis plusieurs mois l'idiotie d'un emplacement qui isole le Faubourg de l'Arche de la Défense, en plus des nombreuses nuisances générées par les travaux puis par la taille de la tour. (voir article sur notre contribution à l'enquête publique).

La très forte mobilisation des 15000 habitants du quartier du faubourg de l'Arche n'est sans doute pas étrangère à ce revirement soudain, quoiqu'encore conditionnel, du Maire.

Sans doute que son opposition aurait eu plus de poids quand il était dans le jury du concours d'architecture, ou aux prémices de l'enquête publique, qu'il n'a rien fait pour ouvrir sur Courbevoie et les habitants impactés.

Mais si la mairie de Courbevoie souhaite nous aider à contrer ce projet sous sa forme actuelle, nous acceptons volontiers son aide.

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Courbevoie : L'UMP vote la destruction des HLM Damiers-Infra

Conseil municipal du 27 septembre 2010

 

 Dans le dossier Hermitage / Damiers / Défense 1, le conseil municipal de Courbevoie devait se prononcer sur le permis de démolir de la première partie des Damiers (appelé Infra), prélude à la destruction des autres immeubles.

 Cette première partie des Damiers est composée de HLM, et 3 familles l'occupent encore dans des conditions difficile tant la pression pour les faire partir est intense.

Les autres bâtiments (Damiers Bretagne et Damiers Anjou) sur la liste des destructions sont encore habités par 120 familles.

Cette destruction est l'une des étapes à la future construction contestée des tours Hermitage.

Jean-André Lasserre a rappelé au maire qu'il devait protéger ses administrés plutôt que de leur infliger une pression supplémentaire.

Anthony Klein est intervenu pour mettre chaque conseiller municipal de la majorité UMP devant ses responsabilités. Nous avons ainsi obtenu que le vote positif soit, pour une fois, exprimé individuellement par une main levée (d'habitude, seuls les vote contre et les abstentions votent, les pour étant par défaut les autres).

Cette destruction est l'étape préalable à la construction contestée des Tours Hermitage

- Chaque conseiller qui vote POUR souhaite la démolition de l'ensemble des Damiers

- chaque conseiller qui vote POUR accepte de remplacer du logement social par des appartements de très grand luxe

- chaque conseiller qui vote POUR ajoute la pression de la ville à la pression du propriétaire

- Chaque conseiller qui vote POUR accepte de passer outre les très nombreuses procédures judiciaires ouvertes sur les différents aspects du dossier (par exemple celle que nous avons déposée - lien ici)

- chaque conseiller qui vote POUR accepte que les décisions impactant le territoire municipal se prennent à l'étranger, par un protocole de vente signé en Russie entre les présidents Medvedev et Sarkozy, sans aucune représentation locale.

- Chaque conseiller qui vote POUR accepte de n'être qu'une courroie de transmission de l'EPAD - UMP, sans tenir compte de l'intérêt des habitants

- Chaque conseiller qui vote POUR accepte de renier la parole du maire UMP Jacques Kossowski qui avait publiquement dit, il y a un an, "je ne signerai pas de permis tant que les bâtiments seront encore occupés"

 Certains se sont récriés qu'il y avait une réserve : que les immeubles soient vides. Heureusement ! Les pelleteuses ne vont pas détruire les immeubles avec des familles à l'intérieur ! Mais ce vote signifie clairement une mise à la porte des 123 familles restantes.

 Jacques Kossowski, maire, vice-Président de l'EPAD, député UMP, a voté POUR la démolition.

Yolande Deshayes, 1ère adjointe, conseillère générale UMP, Présidente de l'OPH (ex OPHLM) a voté POUR la démolition.

Marie-Pierre Limoge, candidate UMP aux cantonales 2011, présidente de la commission de relogement des damiers, a voté POUR la démolition. 

Daniel Courtès, conseiller général UMP, a voté POUR la démolition.

Eric Césari, Directeur Général de l'UMP, proche de Nicolas Sarkozy, a voté pour la démolition

Bernard Accart, Maire-Adjoint, a voté POUR la démolition.

Stéphane Vagner, Maire-Adjoint, a voté POUR la démolition.

Martine Levantic, Maire-Adjointe, a voté POUR la démolition.

Patrick Gimonet, Maire-Adjoint, a voté POUR la démolition.

Bernard Accart, Maire-Adjoint, a voté POUR la démolition.

Pierre Bordeaux, Maire-Adjoint, a voté POUR la démolition.

Chantal Sermadiras, Maire-Adjointe, a voté POUR la démolition.

Stéphanie Rousseau-Charbonneau, Maire-Adjointe, a voté POUR la démolition.

Yves Jean, Maire-Adjoint, a voté POUR la démolition.

Michel Chambers, Maire-Adjoint, a voté POUR la démolition.

Jacky Bauer, Maire-Adjoint, a voté POUR la démolition.

Nicole Cossier, Maire-Adjointe, a voté POUR la démolition.

Nicole Pernot, Maire-Adjointe, a voté POUR la démolition.

Michel Rollet, Maire-Adjoint, a voté POUR la démolition.

Jean Spiri, proche de Jean Sarkozy, a voté POUR la démolition.

Arthur Saint-Gabriel a voté POUR la démolition.

Christiane Radenac a voté POUR la démolition.

Serge Desesmaison a voté POUR la démolition.

Nadine Renault a voté POUR la démolition.

Marion Jacob-Chaillet a voté POUR la démolition.

Laetitia Devillars a voté POUR la démolition.

Benoit Deneulin, suppléant UMP de Mme Limoge a la prochaine cantonale, a voté POUR la démolition.

Marcel Poujade a voté POUR la démolition.

Christiane Didelot
a voté POUR la démolition.

Nadine Bernard a voté POUR la démolition.

Martine Boragno a voté POUR la démolition.

Patricia Doré a voté POUR la démolition.

Stéphane Fichant
a voté POUR la démolition.

Claudine Catinaud
a voté POUR la démolition.

Hervé de Compiègne
a voté POUR la démolition.

Stéphane Rousselet
a voté POUR la démolition.

François Moury
a voté POUR la démolition.

Kadiatou Moisson
a voté POUR la démolition.

Mme Carole Royer a voté POUR la démolition.

Reynald Mongin
 a voté POUR la démolition.

Karen Trouillet
 a voté POUR la démolition.

François Peyrot
 a voté POUR la démolition.

Aurélie Taquilin a voté POUR la démolition.

 

 

Les 2 élus Modem-Cap21 Patrick Bolli et Franck Parmentier ont voté contre.

 

Les 8 élus du groupe www.uneautreambitionpourcourbevoie.fr ont évidemment voté CONTRE.

Jean-André Lasserre a voté CONTRE la démolition

Cécile Boucherie a voté CONTRE la démolition

Anthony Klein a voté CONTRE la démolition

Joëlle Paris a voté CONTRE la démolition

Stéphane Lenoël a voté CONTRE la démolition

Ingrid Fasshauer a voté CONTRE la démolition

Daniel Suisse a voté CONTRE la démolition

Christian Mimiague a voté CONTRE la démolition

 

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Courbevoie / Hermitage / Damiers : nous déposons un recours contre l'EPAD

Le 1er septembre 2010, nous avons, avec d’autres Courbevoisiens, déposé un recours contre la délibération du Conseil d’Administration de l’EPAD concernant le protocole EPAD-HERMITAGE. Cette initiative traduit une forte inquiétude face aux engagements plus que précipités de l’équipe municipale et du Maire, du Conseil Général, de l'Epad... face à un projet qui suscite bien plus d'interrogations qu'il n'apporte de réponses du point de vue de la faisabilité économique, technique, juridique, financière et commerciale de l'opération. 

Défendre l'intérêt des Courbevoisiens

Nous exerçons ainsi un devoir de protection des familles du quartier des Damiers pour aujourd'hui et demain : alors que ce dossier est bien loin d’être ficelé, ils sont d'ores et déjà contraints de partir. Nous préservons également les intérêts de tous les Courbevoisiens puisque les risques induits pour la commune par ce protocole auront de lourdes conséquences financières pour Courbevoie.

 Une meilleure qualité de vie

Le Maire de Courbevoie invoque la concurrence internationale et le développement de la Défense. Mais l'attractivité d'un territoire est avant tout liée à la qualité des services fournis, à la qualité de vie proposée aux habitants et aux salariés. Avoir des transports adaptés plutôt que bondés, des tours rénovées, des salles de réunion, des équipements fonctionnels (des escaliers mécaniques fonctionnant enfin, des dalles remplacées, ...) est plus important que cette fuite en avant dans la construction de tours de plus en plus hautes, avec de plus en plus de m², qui finiront par surcharger plus encore  notre espace. Jusqu'à déséquilibrer le territoire francilien. 

 La tour Phare

C'est aussi le cas pour la tour Phare qui sature la Défense Ouest et qui va provoquer des nuisances importantes sur son environnement immédiat, notamment le Faubourg de l'Arche et le square Regnault (à lire sur www.uneautreambitionpourcourbevoie.fr). Nous déposerons un recours contre le permis de construire signé en catimini durant l'été.

Il n'est de progrès que partagé. La rénovation urbaine doit servir l’intérêt de tous et non la recherche d’une clientèle de privilégiés.  A l'évidence, le Maire de Courbevoie, également vice-président de l'EPAD, s'est trompé d'époque, voire de siècle.

Tribune signée Jean-André Lasserre, Joëlle Paris et Anthony Klein, au nom de l'ensemble du groupe "Une autre ambition pour Courbevoie", parue dans le numéro d'octobre 2010 de Courbevoie Magazine

A lire aussi : article de l'expansion du 29 septembre 2010

 

 

L'expansion : "Courbevoie : Le projet fou et opaque du groupe russe Hermitage à la Défense"

Immobilier

Le projet fou et opaque du groupe russe Hermitage à la Défense

Béatrice Mathieu -  29/09/2010 10:57:00 

 

La construction de deux tours jumelles de 323 mètres de haut à la Défense par le promoteur russe Hermitage a franchi un pas décisif lundi à la mairie de Courbevoie. Mais ce projet pharaonique de deux milliards d'euros comporte de nombreuses zones d'ombre. Explications.

Ce lundi 27 septembre à minuit, la salle du conseil municipal de la mairie de Courbevoie dans les Hauts-de-Seine est encore pleine à craquer. A l'ordre du jour de ce conseil municipal houleux: le vote sur l'autorisation donnée par le maire UMP, Jacques Kossowski, de démolir une partie des immeubles sociaux des Damiers situés en bordure de Seine, tout en bas de l'esplanade de la Défense. Problème: sur les quelque 250 familles logées dans ces résidences du début des années 70, une centaine n'a pas encore trouvé de solution de relogement. Or le maire de la ville s'est, par le passé, engagé par écrit à n'accorder aucun permis de démolir tant que tout le monde n'aurait pas l'assurance d'être relogé.
L'histoire pourrait passer presque inaperçue, renvoyée au rang de sombre querelle de clocher francilienne, si le site à démolir ne devait accueillir le plus gros projet immobilier jamais construit à la Défense : l'Hermitage Plaza. Un projet aussi pharaonique qu'opaque, soutenu par le président de la République, Nicolas Sarkozy.
Hermitage Plazza, ce sont deux tours de 323 mètres chacune qui doivent accueillir 40 000 mètres carrés de bureaux, 35 000 mètres carrés de commerces, une galerie d'art, une salle de concert de 1300 places, 540 logements de luxe (vendus 12 000 euros en moyenne le mètre carré), et un hôtel 5 étoiles de 201 chambres. Un concept de tours mixtes qui fait fureur à Dubaï ou Shanghai, mais encore totalement inconnu en France et en Europe occidentale.

Le plan des deux tours Hermitage Plazza

Sauf que ce projet de 2 milliards d'euros comporte de grandes zones d'ombre. D'abord sur l'initiateur du projet lui même : Hermitage, filiale française d'un des plus gros constructeurs immobiliers russes, le groupe Mirax. En France, Hermitage n'emploie pas plus d'une vingtaine de salariés. En Russie, Mirax a été sévèrement ébranlé par la crise,  l'éclatement de la bulle immobilière et l'effondrement des prix de la pierre dans le quartier des affaires de Moscou City  : difficultés pour rembourser ses échéances, rumeur de faillites, séparation avec la filiale de Saint Petersbourg...
Emin Iskenderov, le jeune patron russe d'Hermitage, se veut rassurant : « A ce jour, nous n'avons plus aucun conflit avec les banques, le groupe Mirax a 6 milliards de dollars d'actifs et un endettement minimal de 550 millions de dollars ». Reste que le plan de financement de ces « Twin Towers » franciliennes est fragile : « 350 millions d'euros viendront de nos fonds propres, 700 millions de prêts bancaires et le milliard restant de la vente de mètres carrés pendant la construction », promet  Emin Iskenderov. Sauf que le montage du prêt bancaire n'est toujours pas finalisé. Aucune banque française n'a accepté de se lancer dans l'aventure. Et les établissements étrangers réunis au sein du « pool » de prêteurs exigent un taux de crédit de 7,5%, un emprunt très cher payé compte tenu des conditions moyennes de financement actuelles et qu'Hermitage a pour l'instant refusé.
Autre zone d'ombre : les relations ambiguës entre Hermitage et l'Epad (l'établissement public pour l'aménagement de la défense), dont Jacques Kossowski, le maire de Courbevoie, est également le vice-président du conseil d'administration. Comme pour tous les projets de construction à la Défense, Hermitage doit verser à l'Epad des droits à construire pour LIRE LA SUITE

 

Article complet sur le site de lexpension.com

 

16 septembre : Apero Géant à la Coupole

Plusieurs membres du groupe une autre ambition pour Courbevoie y seront aux côté des commerçants.

Nous nous faisons le relais de cet apéro géant qui est dans la droite ligne du combat que nous menons aux côtés des commerçants, des salariés, des usagers et des habitants du quartier.

 

Défense 1 : un futur Courbevoie à 2 vitesses

Lors de la présentation de la couverture de la RD 7 une partie de l’assistance a été frappée par une incroyable séparation entre deux mondes, ceux qui "en seraient" et ceux qui "n’en seraient jamais " ! Le Maire a commencé par un discours de présentation qui ne parlait que de prestige, de grandeur, de renommée internationale, de changement d’échelle pour passer d’un Courbevoie ringard (c’est son troisième mandat !) à un centre d’affaires planétaire, en un mot du vide à la nécessaire modernité liée à l’argent pour un projet qui venait d’en haut, de très haut.

Une autre partie de la salle écoutait médusée cette démonstration de toute l’importance donnée au monde des grandes fortunes quand elle s’interrogeait tout simplement sur les conséquences de l’opération pour leur quotidien.

Un dialogue de sourd s’est vite instauré entre des demandes ancrées dans le réel et la fuite en avant vers plus de luxe, vers le nécessaire « renouvellement » des habitants de La Défense 1. Les justes questions sur le quotidien n’étaient même pas écoutées. Soit le Maire répondait par l’invective, soit par un silence méprisant. Le Maire défendait son projet, il revendiquait que ce quartier de la Ville devienne une nouvelle zone réservée aux appartements de très grands standings inabordables pour l’immense majorité des Courbevoisiens, à un Palace à un immeuble de bureaux de plus et à un autre centre commercial de luxe.

Décidément, le choix du Maire rejoint le choix de l’EPAD piloté par les plus hautes instances de l’Etat qui vont signer entre chefs d’état le montage d’une seule opération immobilière comme le contrat du siècle, préférer des tours blings blings, un nouveau quartier de luxe sans plus aucune place pour ceux qui l’ont fait vivre depuis plus de trente ans. La vision du Maire et de son équipe est on ne peut plus claire, si cette opération se fait il y aura désormais ceux qui pourront en être et ceux qui seront abandonnés sur le coté de la route de la modernité. Comme l’a dit Jacques Kossoswki « je tire Courbevoie vers le haut » !

 

Lire aussi :

- L'opposition municipale dépose un recours contre l'EPAD

- un futur Courbevoie à 2 vitesses

- expropriation aux Damiers : possible ou impossible ?

- l'espace public bradé

- Pas de permis sans l'accord des habitants

- Qui finance la couverture de la RD 7 ?

- Quel financement pour le projet ?

- Jacques Kossowski : "je suis pour les tours Hermitage"