Hier en soirée, des locaux d'ouvriers ont pris feu : Il s'agit de baraquements juxtaposés situés à l'angle du boulevard circulaire et l'avenue André Prothin, entre les chantiers Carpe Diem et Eqho.
Un précédent rappellant que dans ce type de quartier à densité urbaine concentrée, composée d'immeubles de grande hauteur, la sécurité incendie est primordiale.
Des précèdents de même nature ont rappelé cette réalité à chacun (incendie des chantiers de la Société Générale en mai 2011 et celui d'un garage BMW en mai dernier sur le boulevard Marchand).
Pour l'incendie d'hier, il a été heureusement très rapidement circonscrit grâce aux pompiers dont la caserne se situe juste en face.
Cela a toutefois donné lieu à une intense activité dans cette zone hier au soir où étaient présents, devant l'épaisse fumée se dégageant du début d'incendie, des camions de pompiers et forces de l'ordre.
Jean-André Lasserre : «Le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, m'a fait savoir dans un courrier qu'il avait demandé à Cécile Duflot, la ministre du Logement et de l'Aménagement des territoires, de réfléchir à l'avenir de la Défense et à ses très grandes tours».
Cette déclaration a été reprise par la presse cette semaine qui pointe désormais de fortes incertitudes sur l'avenir du projet.
Ainsi dans sa version numérique du 16/07/2012 Le Figaro titre-t-il :
Les tours Hermitage à la Défense chahutées
"Le gouvernement devrait réexaminer le projet de gratte-ciel géant dans le quartier d'affaires.
L'horizon s'obscurcit pour le projet à 2 milliards d'euros des tours Hermitage à la Défense porté par le promoteur russe du même nom. En fait, aujourd'hui personne ne sait si ces deux gratte-ciel conçus pour être les plus hauts d'Europe (323 m) sortiront un jour de terre. Premier problème: si Nicolas Sarkozy soutenait l'idée de construire deux tours mixtes mêlant bureaux, logements et hôtels, le gouvernement actuel est plus prudent. «Le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, m'a fait savoir dans un courrier qu'il avait demandé à Cécile Duflot, la ministre du Logement et de l'Aménagement des territoires, de réfléchir à l'avenir de la Défense et à ses très grandes tours», explique Jean-André Lasserre, conseiller général PS de Courbevoie, très hostile aux tours Hermitage.
Or l'ex-présidente des Verts n'a jamais caché que les IGH (immeubles de grande hauteur) n'étaient pas sa tasse de thé. Elle a également remarqué que le projet suscitait une opposition locale assez soutenue. De là à le bloquer, il y a un pas qu'elle n'a pas franchi pour l'instant. Avant de trancher, elle devrait consulter les élus du territoire. Un risque que le PDG de Hermitage, Emin Iskenderov, balaie d'un revers de main. «Cécile Duflot a dit être opposée aux tours à Paris mais jamais à la Défense», affirme-t-il.
Recours devant la justice
Deuxième zone d'ombre, le permis de construire obtenu en mars 2012 pour ces tours de 91 étages a suscité plusieurs recours devant la justice. Certains déposés par des propriétaires d'immeubles proches du projet comme Axa, Allianz ou le fonds immobilier Beacon. D'autres par des associations d'habitants de la commune. Sur le papier, ces procédures en justice n'empêchent pas le début des travaux. Mais les banques n'accordent pas de crédits en cas de recours sur un projet immobilier. Or, pour financer ces deux tours à 2 milliards, Hermitage qui a déjà investi près de 200 millions a besoin d'emprunter 700 millions.
Un obstacle franchissable, selon Emin Iskenderov: «Sur les deux recours sérieux concernant Allianz et Axa, nous allons trouver une solution pour qu'ils retirent leur plainte, explique-t-il. Par exemple, nous prendrons à notre charge le déplacement du hall d'entrée de l'immeuble d'Allianz.» Quant aux autres recours, Hermitage se fait fort de démontrer, avocat à l'appui, qu'ils ne sont pas dangereux. Et donc d'obtenir d'ici à la fin 2012 la signature d'un prêt avec un pool bancaire constitué «d'établissements européens mais non français». Mais la réalité est un peu plus compliquée: propriétaire de la tour First, Beacon, par exemple, estime souffrir d'un vrai dommage à cause de la perte de vue que lui occasionnerait les tours Hermitage.
Dernier sujet de préoccupation: avant de construire ses gratte-ciel, le promoteur russe a besoin de détruire les petits immeubles installés à leur place. Or, en octobre 2011, l'association des copropriétaires des bâtiments jouxtant le projet a obtenu devant la justice l'interdiction de démolir. Elle pourrait retirer sa plainte si le promoteur l'indemnisait suffisamment pour les frais liés à la construction de deux tours à proximité. Mais elle vient de refuser la dernière proposition de Hermitage qui proposait 8 millions pour compenser des frais de chauffage en hausse. Malgré tout, Emin Iskenderov reste confiant: «Nous commencerons les travaux en mars 2013 et les terminerons fin 2018», affirme-t-il. L'avenir dira s'il avait raison."
Par Jean-Yves Guerin publié sur le site Le Figaro le 16/07/2012 - section Immobiler
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La presse spécialisée n'est pas en reste quant à elle ; LaVieImmo.com s'interroge dans ces termes :
La Défense : Les tours Hermitage verront-elles le jour ?
"On a beaucoup entendu parler des fameuses tours Hermitage, projet du promoteur russe du même nom, qui devaient voir le jour à l’origine en 2016. Celles qui devaient être les plus grandes tours d’Europe rencontrent de tels écueils que l'on en vient presque à douter de leur finalisation.
(LaVieImmo.com) - Retour en juin 2010, Nicolas Sarkozy, Dmitri Medvedev et le promoteur russe Hermitage signent un protocole d’accord, s’engageant à la construction à La Défense de deux immenses tours de 91 étages, pour un total de 323 mètres. Designées par l’architecte Norman Foster, ces deux « twin towers à la française » sont censées devenir les tours les plus élevées d’Europe. Elles sont de plus prévues « mixtes », puisque constituées de bureaux, de logements et de commerces, d’une résidence étudiante à un hôtel de luxe, en passant par des piscines et des restaurants. Un projet complet et complexe, qui devait voir le jour avant 2016, estimé à environ 2 milliards d’euros.
Des immeubles dont les propriétaires refusent la démolition
Si ces deux nouvelles tours à La Défense peuvent paraître une idée intéressante, il semble que leur édification ne rencontre de nombreuses oppositions, à commencer par les immeubles situés à l’endroit où la construction doit avoir lieu. Le permis de construire a beau avoir été délivré en mars dernier, il n’empêche qu' « en octobre 2011, l'association des copropriétaires des bâtiments jouxtant le projet a obtenu devant la justice l'interdiction de démolir », d'après LeFigaro.fr. Pas sûr que le promoteur réussisse à faire retirer la plainte à coup de billets de banque, bien que ce dernier demeure confiant à ce sujet.
De nombreux recours
Outre ces logements, qui pourraient empêcher le chantier des tours Hermitage, un autre problème se pose : celui des bureaux voisins. Comme le rapporte LeFigaro.fr, les propriétaires des immeubles voisins ont posé des recours, jugeant que la construction lui est défavorable. Le PDG de Hermitage, Emin Iskenderov, interrogé par LeFigaro.fr, ne semble pas inquiet, et estime qu’il est possible de « trouver une solution pour qu’ils retirent leur plainte ». Il faudra faire vite pour les gérants du projet Hermitage, car en cas de recours, les banques ne peuvent accorder de crédit immobilier. Et il faut encore des centaines de millions d’euros pour financer la construction.
Le gouvernement, opposé à la construction ?
Notons enfin que les tours Hermitage ne font pas forcément l’unanimité au sein du gouvernement comme elles ont pu le faire par le passé. Nicolas Sarkozy avait signé sans réserve lorsque l’on lui avait présenté le projet. Or, ce n’est pas le cas de Jean-Marc Ayrault, qui aurait demandé à Cécile Duflot, d’après LeFigaro.fr, de « réfléchir à l’avenir de La Défense et à ses très grandes tours », pour reprendre les mots du conseiller PS de Courbevoie, Jean-André Lasserre, interviewé par le quotidien. La ministre du Logement s’opposera-t-elle aux tours Hermitage ? M. Iskenderov considère qu’il n’y aura pas de problèmes et que les travaux auront lieu de mars 2013 à fin 2018. Affaire à suivre..."
Par Laura Makary publié le 17/07/2012 sur LaVieImmo.com
Le 11 mai dernier, le tribunal administratif de Cergy Pontoise a rejeté le recours contentieux contre le permis de construire de la Tour Phare à La Défense.
Le 11 juillet 2012, le groupe « Une autre ambition pour Courbevoie » (PS – EELV – FDG, présidé par Jean-André Lasserre) dépose l’appel de ce jugement.
Le 11 mai 2012, le tribunal de Cergy-Pontoise, à l’issue d’une procédure qui s’est accélérée au moment même de l’élection présidentielle, a débouté les associations, l’entreprise et les élus qui avaient déposé un recours contentieux contre le permis de construire de la Tour Phare à La Défense.
Ce 11 juillet, Jean-André Lasserre, (Conseiller Général PS), Joëlle Paris (EELV) et Anthony Klein (PS), membres du groupe d’opposition « Une autre Ambition pour Courbevoie » font appel de ce jugement, par la voix de Maître Gaborit.
Le mémoire de l’avocat s’appuie notamment :
Le groupe « Une autre ambition pour Courbevoie » précise que ce combat juridique qui continue n’exclut pas évidemment un combat politique. En effet, même si les juges déclarent le permis de construire légal (et c’est la moindre des choses dans un projet d’une telle ampleur), le combat se mène également auprès de tous les décideurs.
Ce projet est absurde urbanistiquement et les politiques qui le portent, Joëlle Ceccaldi-Reynaud et Jacques Kossowski, maires UMP de Puteaux et de Courbevoie, doivent répondre de leurs décisions devant les citoyens impactés par ce projet, notamment sur la destruction d’une passerelle empruntée chaque jour par 30 000 personnes et sur une nette dégradation du cadre de vie, comme la privation de lumière et d'ensoleillement à cause de l'ombre de cette tour de 300 m, l’aggravation des vents violents alentours...
Jean-André Lasserre, Président du groupe « Une autre ambition pour Courbevoie » et conseiller général de La Défense, précise :
« Avec constance, nous combattons ce projet depuis son origine. Nous rendons publics tous les éléments à notre disposition, nous informons et impliquons les habitants du quartier. A contrario, le maire UMP de Courbevoie Jacques Kossowski a d’abord été membre du jury, puis a refusé toute information locale des courbevoisiens lors de l'enquête publique, puis a déposé un recours gracieux devant le mécontentement des habitants, sans y donner suite. Il soutient maintenant définitivement et officiellement la tour Phare ! . Aujourd’hui, cet appel est un élément du combat que nous poursuivons avec les Courbevoisiens pour un développement harmonieux et équilibré de la Défense, respectueux des habitants et des salariés ».
Morceau choisi : "...16 millions payés par l'Epad en 2010 à la place du promoteur Pélican au titre des indemnités d'éviction dues aux commerçants de la coupole."
Flash back sur la fermeture du centre commercial de la Coupole :
Nous nous étions politiquement saisis du dossier dès le début de ce contentieux entre les commerçants de la Coupole et l'Epadesa (ex Epad) et avions interpellé à l'époque tous les protagonistes de cette histoire, à commencer par l'un de ses acteurs principaux Jacques Kossowski. Celui-ci cumulait en effet la double casquette de vice-président de l'Epad et de Maire de Courbevoie, ville sur laquelle se situe le centre commercial de la Coupole. A plus d'un titre, il portait donc une lourde responsabilité dans le déroulement du contentieux jusqu'au dénouement tragique s'achevant par l’éviction des commerçants de la galerie commerciale.
A l'heure où des informations, toutes plus inquiétantes les unes que les autres, commencent à fuiter sur les agissements condamnables des dirigeants de la Défense en poste au cours de ces dernières années, voici une chronologie des événements établie sur la base d'extraits d'articles puisés dans la masse d'écrits que nous avons publiés à l'époque sur les blogs de notre groupe d'opposition municipale, Une Autre Ambition Pour Courbevoie.
En 2007, l’Epad annonçait qu’elle souhaitait " reconfigurer " le centre commercial. Pour obtenir rapidement la libération des lieux, l’Epad s’appuyait alors sur la présence d’amiante dans les structures.
Fin 2007, une commission de sécurité conclut que l’amiante présente n’était pas un problème pour la pérennité du centre tant que des travaux lourds n’avaient pas lieu. Pendant 3 ans, le propriétaire des lieux, l’Epad pour les parties communes, laissa se dégrader le centre commercial.
En 2010, la même commission de sécurité, constatant des problèmes de sécurité incendie, demandait cette fois-ci la mise en péril, obligeant la fermeture du centre. L’objectif recherché en 2007 par l’Epad, à savoir le départ des commerçants pour reconfigurer le centre, était atteint.
Le 10 avril 2010, le groupe Une autre ambition pour Courbevoie dénonçait déjà la légèreté inadmissible des agissements de l'Epad qui se souciait autant de l'intérêt général qu'un promoteur privé. Laisser se dégrader les conditions de sécurité pour mieux fermer le centre et évacuer ses occupants est une des méthodes les plus classiques employés par les promoteurs. L’Epad et ses dirigeants propriétaires du site, ont utilisé cette méthode.
A l'époque de ce dossier, Jacques Kossowski portait une double casquette, vice-président de l'Epad et Maire de Courbevoie.
Le 4 mai 2010, nous dénoncions la décision du Maire de Courbevoie qui, en prenant un arrêté de mise en demeure de réalisation des travaux à date d’exécution au 31 mai 2010, condamnait à la fermeture du centre commercial.
Le 31 mai 2010, nous mettions Jacques Kossowski devant ses responsabilités lors du conseil municipal. Ainsi, nous pointions son double jeu dans le dossier de la Coupole (comme dans ceux des Damiers ou de la tour Phare) :
Côté Epad, le vice-président Jacques Kossowski participait à l'exécutif de l'établissement public et soutenait ses décisions. Et à ce titre, il laissait mourir le centre commercial de la Coupole.
Côté Courbevoie, le Maire Jacques Kossowski UMP se faisait le grand défenseur des salariés de la Coupole.
Nous lui rétorquions alors que s'il n'était pas d'accord en tant que Maire avec les décisions de l'Epad, il pouvait démissionner de son poste de vice président. Bien sûr ce qu'il ne fit pas. Pire, il apporta un soutien inconditionnel à tous les projets de la Défense.
Le 20 juin 2010, nous mettions en perspective les responsabilités de l'Epad dans ce dossier, même si ses responsables se défaussaient de leurs obligations en rejetant les fautes sur d'autres instances, Defacto, mairie de Courbevoie. D’ailleurs, Jacques Kossowski était partie prenante et membre exécutif dans les trois...
Le 14 juillet 2010, face à l'impasse et la situation de chaos, nous constations à nouveau que dans ce dossier, comme dans la majorité des dossiers touchant La Défense et plus particulièrement sur la partie courbevoisienne, les responsables ne jouaient pas leur rôle: l’Epad se dispensait de son rôle d’aménageur, le Maire et sa majorité laissaient faire.
La mise aux normes avait été confiée à un promoteur privé alors même que le projet définitif, le futur centre commercial, n'était pas encore connu. Comme d’habitude, la confusion entre les rôles d’aménageur et opérateur privé ainsi que l’absence totale de gouvernance et de cohérence du rôle de la puissance publique dans les projets immobiliers débouchaient sur des dégâts humains et économiques.
Jean André Lasserre, président du groupe municipal Une autre ambition pour Courbevoie dénonçait alors le " comportement irresponsable de tous les protagonistes, dont le Maire de Courbevoie qui, en usant de son pouvoir réglementaire avait la possibilité de peser sur l'issue et d'introduire un peu de logique ; ce qu'il s’était refusé de faire, en dépit de nos demandes répétées ".
Le 3 août 2010, nous saisissions le préfet des Hauts-de-Seine pour attirer son attention sur la situation du centre commercial de la Coupole et dénoncer la politique du fait accompli qui provoquait des tensions.
Le 5 août 2010, des commerçant étaient emmurés, bousculés, blessés. Nous nous élevions contre les méthodes utilisées par l'Epad et ses dirigeants pour expulser les commerçants de la Défense.
Le 29 août 2010, nous nous saisissions particulièrement du cas de ce commerçant qui, menacé d'expropriation débutait une grève de la faim. Ce geste était la conséquence directe de la façon dont les dirigeants de l'Epad avaient géré le dossier de la Coupole, et le Maire UMP de Courbevoie Jacques Kossowski, vice-président de l'Epad, portait une lourde part de responsabilité.
Le 16 sep 2010, nous apportions notre soutien aux commerçants de la Coupole dans leur lutte contre l'Epad, face aux mépris des dirigeants de l'époque de cet établissement.
Le 27 septembre 2010, nous pointions à nouveau la responsabilité de l'Epad dans ce dossier, la crise prévisible qui en découlait, et esquissions des pistes alternatives pour sortir de ce contentieux créé de toute pièce par un clan aux affaires de la Défense.
Le 30 septembre 2010, le Maire de Courbevoie, Jacques Kossowski s'agitait afin que l'Epad (et donc l'Etat) prête à Pélican les fonds qui lui permettraient d'indemniser les commerçants chassés. Nous nous étonnions qu'un repreneur privé ne puisse pas indemniser lui-même les commerçants de la Coupole. Voilà pourquoi aujourd'hui nous sommes moyennement surpris en lisant ce que publie le Canard enchaîné sur les 16 millions prêtés à l'entreprise Pélican.
Le 13 octobre 2010, la cour d’appel de Paris avait confirmé par arrêt du 13 octobre, le jugement du 15 juillet 2010 qui condamnait l’Epad à effectuer les travaux du centre commercial de la Coupole. Elle y ajoutait l’obligation pour l’Epad de supprimer l’ensemble des tunnels (ou murs) construits dans la galerie marchande dans un délai de 6 mois sous astreinte de 50 000 € par jour de retard.
Le 19 octobre 2010, le groupe Une autre Ambition Pour Courbevoie interrogeait le Maire des possibles conséquences financières pour la ville de Courbevoie, suite au rendu de la cour d'appel.
Le 3 décembre 2010, Jacques Kossowski signait un nouvel arrêté de fermeture du centre commercial de la Coupole pour le 24 décembre 2010. Pourtant rien n’était réglé quant aux indemnisations. Le promoteur Pélican continuait de négocier avec certains commerçants, alors que c’était à l’Epadesa (ex. Epad) de régler directement les indemnisations.
Certains commerçants n’avaient aucun contact ni proposition de l’Epadesa, à un mois seulement de la fermeture.
Alors que l’Epadesa avait provisionné au moins 19 millions pour indemniser les commerçants, la méthode utilisée était toujours trouble. L’arrêté de fermeture du Maire était une épée de Damoclès au dessus de leurs boutiques qui ne leur permettait pas de négocier de façon juste.
Jean-André Lasserre : « L’Epadesa continue sa politique de faux-fuyants sur ce dossier. D’un côté, il provisionne 19 millions d’Euros et semble rentrer dans le rang d’une procédure normale (négociation, indemnisation, fermeture puis éventuels travaux) après s’être fait punir par la justice. De l’autre, le Maire de Courbevoie, également vice-Président de l’Epadesa, ré-enclenche une procédure qui fragilise les commerçants et, par ailleurs, leur fait des propositions inacceptables."
Le 12 décembre 2010, nous expliquions que dans le dossier de la Coupole, l’Epadesa (ex Epad) s’était comporté comme un vulgaire promoteur au lieu d’être un aménageur au service des habitants.
Le 7 mars 2011, à la veille des élections cantonales, Jean-André Lasserre revenait sur le comportement de l'Epadesa (ex Epad) dans le dossier de la Coupole mais également dans d'autres dossiers comme la tour Phare et Hermitage.
Il expose ici sa vision pour la Défense faite de qualité de service, de fonctionnement amélioré du quartier, de développement durable et de meilleure qualité de vie pour tous. C'est le projet qu'il défend depuis toujours, lui et l'équipe qu'il préside, Une Autre Ambition Pour Courbevoie.
C'est la ligne de conduite que tient notre groupe depuis le début, continuer à défendre les Courbevoisiens. Nous sommes certains qu'ils méritent autre chose que la façon dont ils sont dirigés depuis tant d'années, façon qu'ils risquent de découvrir désormais dans la presse.
Nous déplorons l'image préjudiciable pour la ville qu'ont renvoyé certains responsables, après avoir allègrement confondu intérêts privés et publics et, espérons que Courbevoie et ses habitants arriveront à traverser la nouvelle période qui s'ouvre sans dommage, à la veille de la publication d'un document qui s'annonce détonnant.
À proximité de La Défense, le logement accessible est un bien rare. Des milliers de demandes s’accumulent chez les bailleurs sociaux ou les investisseurs institutionnels. Pourtant, c’est là qu’à nouveau des dizaines de familles sont chassés de leur logement. Comme d’habitude, le maire laisse faire.
À quelques dizaines de mètres de la dalle de La Défense, sur le territoire géré par l’Epadesa, 25 familles sont menacées d’expulsion de leurs logements accessibles.
Ces logements construits avec des aides d’état avaient une contrepartie : des locations accessibles … mais pour une durée limitée. En cause, une forme de baux tout à fait singulière.
Ces baux à construction sont pratiqués dans une intention purement spéculative. Aujourd’hui, ces baux arrivent à terme et les occupants qui n’ont pas été informés lors de leur installation de cette particularité sont priés de déguerpir.
Un seul bailleur social s’est montré intéressé pour reprendre l’immeuble : Logis Transport … qui cherche à reloger les expulsés des Damiers, à quelques centaines de mètres de là. Le bilan d’une telle intervention resterait donc largement négatif en terme d’offre de logement accessible sur la ville.
Interpellé par les habitants, le maire ne fait rien.
Pourtant, dans d’autres villes, à Asnières par exemple, la mairie est intervenue pour menacer de préemption et consolider ainsi du logement social sur la ville.
À Courbevoie, rien de cela. Le maire UMP Jacques Kossowski s’en remet à une loi du marché libre qui, en matière de logement, exclut les familles des classes moyennes de nos villes.
Pourtant, le logement accessible est rare dans notre ville et dans cette zone des Hauts-de-Seine soumise à une flambée des prix. Aujourd’hui, impossible pour une famille de se loger dans le privé dans 70 mètres carrés à moins de 1500 euros/mois. L’office HLM est saturé et de nombreux logements sont occupés par des familles dépassant les plafonds (source : rapport Milos 2008). Les bailleurs sociaux sont submergés de demandes. Et les familles s’entassent dans des conditions de logement précaires. Seule solution : partir habiter plus loin de son lieu de travail, ce qui provoque un coût social, économique et écologique important.
C’est donc aux collectivités d’intervenir.
Hélas, à Courbevoie, le laisser-faire en matière de logement reste un fondamental de la politique municipale.
Hélas à Courbevoie, les montages divers et à terme pervers comme les baux à construction à intention spéculative ou les démembrements, sont avalisés par le maire UMP.
Le taux de la loi SRU est tout juste atteint grâce aux centaines de logements étudiants (qui n’ont pas tous un aspect social, loin s’en faut). En revanche, des dizaines de petites résidences de standing poussent dans la ville, prouvant ainsi que le foncier existe bien pour les promoteurs privés.
Alors que le vidage en règle des Damiers continue, alors que certains immeubles de la ville sont vendus « à la découpe », alors que des baux comme celui évoqué plus haut dans ce texte arrivent à terme, il est urgent que la ville de Courbevoie, la Défense et les Hauts-de-Seine se dotent d’une politique volontariste en matière de logement.
Nous devons agir de toute urgence pour maintenir et renforcer une diversité sociale dans notre ville et dans nos territoires.
Depuis 2008, le groupe « Une autre ambition pour Courbevoie » soulève les dossiers financiers de la Défense : modèle économique du développement du quartier d’affaires, gouvernance et rôles des divers organismes, absence de transparence des décisions et des financements, …
Depuis plusieurs mois, nous réclamons la publication du rapport de l’IGF (Inspection Générale des Finances) sur la gestion de l’Epadesa. Les quelques extraits qui ont fuité aujourd’hui dans Le Canard Enchaîné ne font que confirmer nos craintes.
L’article paru ce jour dans le Canard Enchaîné ne fait que confirmer ce que nous disons depuis plusieurs années.
Outre la mise en cause du Directeur de l’établissement, Philippe Chaix, les extraits publiés du rapport de l’IGF dans le Canard dénoncent les agissements de l’Epadesa dans le dossier de la Coupole.
Il y a plus de 2 ans, nous dénoncions déjà un nouveau scandale et la façon dont l’EPADESA abordait le dossier.
Nous pointions même, comme le fait aujourd’hui l’IGF, le fait que l’EPADESA se substituait au promoteur Pelican.
Nous esquissions même à l’hiver 2011 les pistes alternatives pour sortir par le haut de ce dossier qui a expulsé des dizaines de commerçants et salariés de leurs lieux de travail.
Le rapport de l’IGF, demandé par deux fois en séance du Conseil général par le Conseiller Général de La Défense Jean-André Lasserre au Préfet des Hauts-de-Seine, doit maintenant être rendu public, dans sa totalité. Les extraits parus dans la presse ne font que confirmer les propos alarmistes de l’ex-Président de l’Epad, Patrick Devedjian, quand il parlait d’une situation comparable à celle d’une faillite pour l’EPADESA.
Jean-André Lasserre précise : « Hélas, l’IGF confirme ce que nous disons depuis plusieurs années. L’Epadesa est un bateau ivre sans direction, sans vision, à la gestion et à la gouvernance défaillante.
L’exemple de La Coupole est à ce titre exemplaire.
Le rapport de l’IGF doit être rendu public dans sa totalité, tout comme les autres études sur les finances de l’Epadesa. Ces rapports permettront aux habitants de mesurer les fautes lourdes de gestion des équipes qui ont dirigé l’Epad puis l’Epadesa ces dernières années. Ils ont reçu l’argent des promoteurs sans entretenir pendant plusieurs dizaines d’années le patrimoine de La Défense (dalle, tunnels, réseau d’assainissement, …). A combien de centaines de millions se monte la facture laissée aux Courbevoisiens par Jacques Kossowski, maire UMP de Courbevoie et vice-Président de l’Epadesa ? »
Dépêche AFP parue dans les Echos, sur Europe 1, ....
A peine délivré, le permis de construire des tours Hermitage est contesté. Hier, le groupe d’opposition socialiste à Courbevoie de Jean-André Lasserre a déposé un recours gracieux contre le permis signé par le maire UMP, ...
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