Tous pour Courbevoie

Accueil d'urgence : toujours rien à Courbevoie

Avec la disparition de l'ancien stade, l'accueil d'urgence pour les personnes sans logement l'hiver a disparu.

Or, l'Espace Jean-Pierre Rives dispose d'une quarantaine de chambres, très largement sous-utilisées.

L'adjoint au sport peine à donner un taux d'occupation, parlant d'un projet avec la natation qui est ... tombé à l'eau, et refusant tout accueil d'urgence dans cet espace.

Quant au maire, il affirme qu’une réflexion est en cours sur l’accueil d’urgence. Une réflexion qui dure depuis 2011 avec un 3ème hiver pour les personnes sans abri  de Courbevoie. Notons que de plus en plus de familles avec enfants sont dans ce cas dans notre ville, condamnées à errer dans la journée en appelant un nombre incalculable de fois le SAMU social pour espérer un hôtel au fin fond de l’Ile de France. Le lendemain matin, il faudra faire un long trajet pour conduire les enfants scolarisés sur la ville et, bien souvent, recommencer les appels au 115.

 Lire aussi Courbevoie : Hommage à l'Abbé Pierre

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POUR un stationnement résidentiel à Courbevoie

 

Lors du conseil municipal du 24 septembre, la ville a proposé un stationnement résidentiel en Délégation de Service Public (DSP) sur 20 ans, sur quelques zones mal définies de la ville.

Ingrid Fasshauer est intervenue

"Ce contrat de DSP soulève de nombreuses questions. La première d’entre elles est sa durée. Pourquoi s’engager sur 20 ans quand la société dans son ensemble est en pleine réflexion sur la place de l’automobile individuelle dans la ville. On peut penser, espérer même, que les habitudes de nos concitoyens évolueront dans ce domaine.

Le rapport de choix du délégataire ne donne que peu d’éléments sur le choix de cette durée d’engagement. Au contraire, on remarque peu de différences entre les offres sur 15 ans et celles sur 20 ans.

La durée d’engagement est d’autant plus gênante que le contrat apparaît flou sur certaines de ces clauses.

On prévoit ainsi l’ajout de deux tranches de 450 nouvelles places de stationnement payant. Qui en définira l’emplacement ? Il y a bien un plan fourni en annexe pour la première tranche mais je n’ai rien vu concernant la seconde tranche.

Du stationnement résidentiel sera mis en place sur quelques zones limitées. Pourquoi ces zones ? Pourquoi ne pas généraliser un tarif résidentiel à l’ensemble de la ville ? Quelle est la marge de manœuvre des autorités municipales pour étendre ces zones ?

Comme nous l’avons signalé à plusieurs reprises, on ne peut déléguer sans contrôler. Le contrat prévoit un certain nombre de suivis, financier ou technique mais reste étonnamment flou sur la satisfaction des usagers. Le délégataire est bien obligé de faire une enquête dont on définit la taille de l’échantillon mais sans en définir ni les questions, ni donner de garantie quant à l’indépendance des enquêteurs ni même prévoir de sanctions."

M. Accart a une nouvelle fois éludé les réponses, parlant de renégociation possible. Mais cette renégociation n'est pas inscrite dans le contrat, elle se ferait donc pour la ville en position de faiblesse.

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Septembre - décembre : l'actualité de Courbevoie

Vous trouverez ci-dessous un sommaire des publications entre le conseil municipal de septembre 2013 et celui du 16 décembre 2013.

Bonne lecture ! 

 

Logement et HLM

Courbevoie : Hommage à l'Abbé Pierre

Trafic HLM à Courbevoie, Moussa, le gardien incriminé, sort du silence

Trafic logement HLM à Courbevoie, les nouvelles contradictions du maire

Scandale des HLM de Courbevoie : le maire Jacques Kossowski élude

Affaire des HLM de Courbevoie : le maire ne répond pas aux questions en Conseil Municipal

Les instances dirigeantes de l'OPH refusent l'accès aux commissions logement

Expulsion de squatteurs aux HLM Louis Blanc : des questions en suspens

 

Urbanisme

Courbevoie : aménagement du quartier des Bruyères

L'asphalte cancérigène ?

 

Vie quotidienne

Un accès sécurisé pour le parc des berges de Seine.

Courbevoie : nous demandons que la rue du Président Kruger devienne la rue du Président Nelson Mandela

Animations commerciales, bug de communication à la mairie de Courbevoie

Politique municipale contre le racisme, Courbevoie classée 46eme ville sur 50

Rénovation du Parc Diderot à Courbevoie

 

Ecoles et VAL

Courbevoie : malaise au VAL

VAL de Courbevoie : 3 ème mouvement social en 3 ans

Ecole Lamartine à Courbevoie : urgence à réhabiliter

La colonie "Albatros" deviendra un parc de Loisirs

 

Action sociale

Courbevoie : RAM (Relais Assistante Maternelle) du faubourg de l'Arche.

Budget du CCAS de Courbevoie : des aides en baisse malgré les difficultés grandissantes de Courbevoisiens fragilisés

L'épicerie solidaire, utile aux familles de Courbevoie

Le conseil des seniors pas associé au choix des colis de Noël

Accueil d'urgence : toujours rien à Courbevoie

 

Accessibilité PMR

Handicap et Courbevoie : peut mieux faire !

Cheminements pour Personnes à Mobilité Réduite (PMR) lors de travaux

 

Circulation et stationnement

POUR un stationnement résidentiel à Courbevoie

Pour un stationnement résidentiel intelligent

 

La Défense

Contribution à l'enquête publique sur la suppression du retournement Neptune

Suppression de la voie Neptune, embouteillages en perspective

Contribution à l'enquête publique sur la tour ALTO

Incertitudes sur la tour Phare, bonne nouvelle pour les Courbevoisiens

Tour Ava - passage Serpentine, action-réaction

Le projet de la tour Ava reporté aux calendes grecques

 

Gestion et finances

Courbevoie mal gérée, l'exemple des réseaux d'assainissement

Aménagement de la rue Jean-Pierre Timbaud : un étrange marché

 

Bruits de Couloirs

Place Herold : un jury désigné après les travaux !

Courbevoie : la ville rend obligatoire une adhésion à une association

Une communication très électorale

Emballement des travaux avant les élections au risque de finir dans le mur

 

 

 

 

Au conseil municipal ce soir

Ce soir se tient la réunion du conseil municipal de Courbevoie.

Outre les débats autour de gros dossiers impactant la ville, nous avons aussi posé les questions suivantes :

• Logement & OPHLM : « L'office a été alerté en 2011 sur des agissements d'un gardien. Quelles mesures ont été prises pour vérifier ou démentir ces alertes ? »

•  Affaires scolaires : « Des parents font état d'effectifs insuffisants dans les centres de loisirs, ce qui entraîne l'annulation d'activités. Pouvez vous nous donner un état des effectifs d'animateurs? Combien de postes restent non pourvus ? ».

• Urbanisme : « Pourquoi la ville exige t-elle le ravalement des Damiers alors que tout ce secteur est prévu d'être en travaux lourds, risquant d'impacter les façades ? ».

Nous ne manquerons pas de vous tenir informés des échanges au cours de cette séance, à moins que vous puissiez assister à cette séance, qui est publique, et aura lieu ce soir à 20h en salle du conseil, à l'hôtel de ville de Courbevoie.

 https://www.facebook.com/events/724335464250656/

Blanchet Georges, le maire laisse faire

Blanchet Georges est une ancienne résidence pour personnes âgées, située à Bécon, et désaffectée depuis quelques années parce qu'elle n'est plus aux normes. Elle appartient à l'hôpital de Neuilly-Courbevoie.

Interpellé en janvier sur l'avenir de ce bâtiment, le maire (membre du conseil de surveillance de l'hôpital) avait déclaré de rien savoir sur les projets.
Faux évidemment puisque nous-mêmes connaissions l'intention de vendre de la part de l'hôpital.

Le maire l'a confirmé en juin, précisant que ni la ville, ni l'OPH ne compte acquérir l'ensemble. En revanche, l'hôpital "espère" le vendre à un bailleur étudiant.

Encore une fois, la mairie laisse faire alors qu'un terrain et un bâtiment, situés au coeur de Bécon, pourraient abriter un projet de logements accessibles, de services aux personnes âgées ou aux jeunes.

Retour au sommaire du conseil municipal de Courbevoie du 24 juin 2013

Planning familial / Gynécologie : non, ce n'est pas la même chose !

En 2007, le planning familial abrité par la Nouvelle Etoile fermait à cause de la fin des aides municipales à ce dispensaire.
Depuis, le maire et son équipe affirment que le service a été repris, l'expliquant par une permanence (une demi-journée par semaine) d'un gynécologue à l'hôpital.

D'une part, personne ne connait sur la ville l'existence de cette permanence.
 

D'autre part, il est bon de différencier le planning familial de la gynécologie. Le planning familial accompagne et conseille des hommes, des femmes, des adolescents, des familles, dans leurs relations amoureuses et leur sexualité :

prévention aux MST (pour femmes ET hommes), conseils en contraception (impliquant la femme ET l'homme), accompagnement des jeunes couples (conseils sur les démarches et la prévention), ...
La gynécologie est une spécialité médicale qui s'occupe de la physiologie et des affections du système génital féminin.

Les deux sont complémentaires mais l'un ne peut pas remplacer l'autre.
Avec de tels discours et affirmations, le maire et son équipe montrent leur vision rétrograde des relations sexuelles entre adultes, ou l'homme est déresponsabilisé de toute prévention, où la femme doit être responsable pour deux.

 

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Dispensaire de la Nouvelle Etoile : des mensonges et de l'affichage

En 2007, le dispensaire de la Nouvelle Etoile fermait ses portes à cause de l'arrêt du soutien de la mairie. C'était un service de santé de proximité, conventionné.
Depuis, la mairie se vante ("Marianne d'Or" à l'appui, label uniquement attribué sur du déclaratif) que l'hôpital dispose de tous les services nécessaires.

1 - D'une part, le service "ophtalmologie" n'a pas été repris.

2 - Les généralistes sont moins nombreux et moins disponibles à l'hôpital.

3 - Le service pédopsychiatrie présent à la Nouvelle Etoile, ouvert à tous, était beaucoup plus accessible que le service psychiatrique actuel de l'hôpital (1 permanence par semaine).

4 - une permanence d'un gynécologue (1 fois par semaine) ne peut évidemment pas être assimilé au planning familial.

Bilan : une qualité de service et une disponibilité médicale bien moindre.

La mairie a rejeté vers l'hôpital un service public de santé de proximité, laissant l'hôpital se débrouiller avec de nombreuses demandes supplémentaires qui ne peuvent être satisfaites.

Certes, le service dentaire, saturé, trouve aujourd'hui une opportunité grâce à un GIP (Groupement d'Intérêt Public) mais cela ne peut compenser la baisse des services santé de proximité sur la ville.

 

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Courbevoie : une rangée de grands arbres abattue en bordure du stade Jean Blot pour quelques centimètres !

Intervention de Joelle Paris :

"Début juin, plusieurs arbres d’essences variées ont été coupés en bordure du terrain de foot Jean Blot, du coté de la rue Raspail, en catimini et sans information préalable aux riverains, qui ont été choqués par le procédé et la destruction de ces arbres.

La suppression de ces arbres n’est pas du tout mentionnée au dossier (présenté aux conseillers municipaux et détaillant la réfection de Jean Blot, NDLR).
Etait-ce réellement nécessaire et pour quelle raison ? Pourquoi les proches riverains n’en ont pas été avertis ?
Ces arbres seront-ils remplacés et à quelle échéance ?"

M. Courtes (adjoint aux sports) a répondu que les arbres ont été abattus afin de mettre le terrain aux normes (100 x 60 m). L’abattage des arbres pourtant plantés en bordure de terrain a permis de regagner les dizaines de centimètres manquantes pour un terrain homologué.

Daniel Courtes évoque l’éventualité de replanter quelques arbres à un autre endroit du stade... mais sans plus de précisions.

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Courbevoie : un marché de performance énergétique bien tiède

Intervention de Joëlle Paris :

"Ce marché public de performance énergétique est une très bonne chose, nous l’approuvons. En effet, la meilleure énergie est celle qu’on ne consomme pas, en tous cas c’est la meilleure marché et la moins polluante ! 

Pour autant, les objectifs semblent très, peut-être trop, raisonnables. Mais soit, soyons pragmatiques et mieux vaut des objectifs d’économies d’énergie raisonnables que des objectifs d’économie d’énergie non tenus.

Avec l’émergence de réglementations thermiques de plus en plus ambitieuses, à juste titre, les thermiciens ont mis en évidence le gouffre qui sépare souvent les consommations réelles des consommations théoriques.

L’un des axes sous estimés de la lutte contre le gaspillage passe par l’appropriation des objectifs par les usagers des bâtiments. Il faut donc que les objectifs soient établis en concertation avec les usagers, que ces derniers soient sensibilisés et que les températures théoriques soient réalistes par rapport au ressenti des usagers.
Nous espérons que ce temps d’échange avec les usagers des batiments concernés est bien intégré dans le marché.

D’autre part, la liste des actions que Cofély va entreprendre pour mener à bien son contrat ne rejoint pas les priorités d’intervention répertoriées et classées dans la synthèse DPE (diagnostic de performance énergétique) 2011.

 
Nous profitons de ce débat sur la performance énergétique pour regretter que la plupart des bâtiments récents de Courbevoie ne répondent pas autant qu’il était en droit de l’espérer aux critères d’isolation, de sobriété et de performance énergétiques. De nombreuses écoles relativement récentes ne sont pas des modèles du genre, sans même parler de JP Rives.

Nous espérons que la course de la construction du pole festif et des bâtiments de la rue de Colombes ne grèvera pas les performances énergétiques attendues de ces bâtiments, au risque de faire peser de lourdes charges thermiques sur le budget municipal."

M. Accart a précisé que si les objectifs ne sont pas atteints, il y aura des sanctions ... mais n'a pu préciser lesquelles.
Dans un élan d'autocongratulation, il annonce ensuite de nombreuses actions... sans être en mesure d’apporter plus de précisions sur les dites actions.

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Courbevoie : quel bilan pour la vidéosurveillance ?

A l'occasion d'un vote sur une demande de subvention pour une 3ème phase de caméras (voir aussi l'article " Vidéosurveillance : la majorité se moque des élus"), Daniel Suisse a posé plusieurs questions au conseiller municipal délégué à la sécurité.

1. cette 3eme tranche en annonce-t-elle une 4eme ? 
2. est-ce la même technologie qu'en 2007 (la technique a évolué depuis) est l'ensemble est-il coordonnée ? 
3. Les élus souhaitent disposer de la charte de déontologie
4. Combien de caméras sont enregistrées ?
5. Quel est le cout de fonctionnement pour les 56 caméras de la ville ?
6. Quel est le bilan de la vidéosurveillance ?

 

M. Desesmaison, conseiller municipal délégué à la sécurité, a tenté de répondre aux questions ... de façon parfois étonnante !

"Une 4ème tranche de 10 caméras est prévu en 2014 / 2015.

Ces caméras sont "traditionnelles".

La ville de Courbevoie  a dépensé 1.342.645 € dans le cadre des deux premières tranches de son programme de vidéosurveillance. Les 800 000 euros pour les 13 caméras ne représentent que l'acquisition.

Quant à nos demandes concernant le cout chiffré de la maintenance et du fonctionnement du système de videprotection, M. Decesmaisons déclare être "relativement satisfait" et promet d’envoyer le détail des coûts prochainement.

A ce jour nous ne disposons d’aucuns éléments chiffrés concernant le coût de fonctionnement et de maintenance de ce dispositif.

Derrière cet euphémisme, nous sommes un peu inquiets au vu des sommes engagées par les contribuables courbevoisiens d’autant qu’une 4ème tranche est à l'étude, dont le montant est inconnu.

Donc en matière politique de sécurité publique, la majorité municipale prévoit  un parc public de videosurveillance de  66 caméras sans établir un budget chiffré en termes de frais de maintenance de fonctionnement où est la logique budgétaire ?

 

Quant au bilan ... il est toujours attendu avec impatience, d’autant qu’il est prévu un projet de videoverbalisation. Un tel projet interroge car  M. Decesmaisons explique que  l'enregistrement des caméras  se fait de manière aléatoire (sans pouvoir préciser combien de caméras enregistrent sur le total), ou sur commande manuelle si l'on repére des incidents.

Pour la majorité municipale l’impact de la  videosurveillance en terme de sécurité publique reste flou sur les plans financier technique et éthique car à ce jour nous ne disposons pas de la chartre de déontologique qui est semble-t-elle égarée dans les archives de la marie d’après M. Decesmaisons. 

 

Nous devons nous contenter d'affirmations péremptoires comme "ça marche", ou "c'est un grand succès". Nous sommes tout prêts à aborder ce sujet avec pragmatisme, mais une étude des résultats est évidemment nécessaire, surtout au vu du budget engagé ces 5 dernières années, et dans une ville qui se classe au 6ème rang (sur 69) en matière d'équipement de vidéosurveillance ...

 

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