Tous pour Courbevoie

Fermeture d'axes routiers autour du quartier d'affaires de la Défense en août

Par communiqué de presse du 25 juillet, la Dirif (Direction des routes Île-de-France) a annoncé la fermeture de l'autoroute A14 entre le Pont de Neuilly et la RN314 du 05 au 18 août 2013. En parallèle,

le boulevard circulaire nord (pont de Neuilly jusqu'à l'avenue Gambetta-Courbevoie) sera fermé courant août pour une refection de chaussée, les nuits en semaine, du 19 au 30 août.

Une première information avait été communiquée le 15 juillet 2013 lors d'une réunion organisée sur l'avancement des travaux à la Défense au siège de l'EPADESA.

 

Devant une situation risquant d'aboutir à l'arrêt complet de la circulation dans un  quartier de la Défense avec pour seule possibilité laissée aux véhicules que d'emprunter un itinéraire alternatif, notamment via le centre ville de Courbevoie, je m'étais enquis de ces fermetures de voies routières auprès du Préfet des Hauts de Seine :

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Courrier du 17 juillet

Monsieur le Préfet,

 Mon attention a été appelée sur les travaux de sécurité et de voirie qui seront réalisés à partir du début du mois d'août et jusqu'a début du mois de septembre, sur le site de La Défense, en particulier dans les tunnels de l'autoroute A14 et sur le boulevard circulaire nord.

Aussi, je souhaiterais connaître les raisons précises de ces opérations, la nature des travaux envisagés et le calendrier prévisionnel des opérations.

Par ailleurs, ces travaux auront des répercussions fortes sur la circulation dans ces secteurs. Pouvez-vous m'indiquer également les dispositions prises afin qu'ils aient le moins de répercussions possibles, notamment pour les habitants de Courbevoie.

 Dans l'attente,

 Veuillez recevoir, Monsieur le Préfet, mes respectueuses salutations.

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Le 26 juillet, Monsieur le Préfet me répondait de manière rassurante  :

 

Monsieur le Conseiller Général,

En réponse à votre interrogation, j 'ai l'honneur de porter à votre connaissance les éléments suivants :

Les chantiers de l'A14 et du boulevard circulaire sont dissociés.

Les travaux sur le boulevard circulaire nord sont destinés à la réfection des enrobés. Ils auront lieu les nuits en semaine, du 19 au 30 août, soit après la réouverture de l'A14 le 18/08 dans la matinée. L'itinéraire de déviation nocturne se fait par l'A14 sens Province vers Paris.

Les travaux sur A14 sont destinés à la réparation / reconstruction de rehausses de murs. Ils auront lieu 24h sur 24h du 05/08 à 1h00 au dimanche 18/08 à 10h. Les itinéraires de déviation se feront par l'A13, la RN13-boulevard circulaire et la RD914.
La fermeture 24/24 a été choisie plutôt qu'une fermeture étalée sur 60 nuits avec les impondérables, le temps pris dans le balisage de fermeture et son retrait pour la réouverture. Les entreprises travailleront 24h/24 y compris le week-end.

Les forces de l'ordre (DOPC DTSP) seront mobilisées pour atténuer les éventuels problèmes de circulation. Les équipes de sécurité de DEFACTO seront également à pied d'oeuvre. Des messages sur PMV seront mis en place très en amont sur le boulevard périphérique de Paris nord et sud, à la Jonchère et sur A86. Enfin, la RATP relaiera l'information de la fermeture dans la gare de La Défense.

Très cordialement

 

A suivre donc...

Jean-André Lasserre Conseiller Général de Courbevoie - Élu municipal - À votre service

24 logements délibérément laissés vacants par l'OPH Courbevoie Habitat depuis 2009

En marge de l'affaire des logements qui auraient été sous-loués de manière frauduleuse, des documents officiels indiquent que les responsables de l'office connaissaient la sous-occupation de la Cité  Normandie depuis des années. Cette situation a perduré depuis 2009 et a favorisé l'emergence d'un terreau propice à de tels traffics.

En effet, le rapport de la MIILOS (1) de 2012 pointait déjà des anomalies patentes dans la gestion du parc rue de Normandie.

Voici un extrait du rapport sorti en octobre 2012. Au chaptitre 4 - 4 Maintenance du Parc :

 

MIILOS Observations  20 (page 15-1) : La réhabilitation en Palulos (2) du groupe Normandie est achevée depuis plusieurs mois mais il n'y a pas de convention APL (3).
Fin 2011, des logements n'étaient toujours pas reloués.
La réception des travaux (avec réserves) a été prononcées le 4 décembre 2009. Il n'existe à ce jour pas de convention APL signée malgré les échanges entre l'Office et la DHRIL 92. Les données de décembre 2011 font état d'une vacances supérieureur à 12 mois concernant 24 de ces logements.

Réponse de l'organisme (OPH Courbevoie Habitat) :

De nombreux échanges ont été effectués entre l'Office et les services de l'Etat depuis la réception des travaux afin de finaliser la convention APL. En 2010, la réorganisation des services de l'Etat (transformation de la DDE 92 en DRIHL) a privé l'Office d'interlocuteur dans ce dossier. Des propositions au titre des réservations préfectorales ont été adressées à la DRIHL par courrier en date du 20 janvier 2011 (annexe 2.4), propositions qui ont été validées fin mai 2011. Concernant la finalisation administrative de la convention APL, il n'a de nouveau pas été possible au services de l'Etat de mettre à disposition de l'Office un interlocuteur stable. Les relogements n'avaient effectivement pas été reloués dans la mesure où il semblait plus opportun de les remettre en service dès signature de la convention. Cependant, les mois s'écoulant sans réaction significative de la part des services de l'Etat et ce, malgré les relances répétées de l'Office, les logements vacants ont été remis en attribution au mois de janvier 2012, sachant que l'ensemble des contrats de location devra faire l'objet d'avenant.

Nouvelle observation de la MIILOS (suite à la réponse de l'Office) :
"Au vu de la réponse de l'organisme il est constaté que cette situation perdure depuis le 4 décembre 2009.

24 appartement restés vacants depuis 2009, pour des raisons d'ordre administratives, cela est proprement scandaleux en période de crise de logement ! En face, des files d'attente de  familles entières qui attendent une réponse de l'Office parfois depuis plus d'une dizaine d'années...

Madame Yollandes DESHAYE, Présidente de l'OPH Courbevoie Habitat, 1ere adjointe au maire,

Monsieur Jacques Kossowski, Vice Président de l'OPH Courbevoie Habitat, Maire de Courbevoie,

n'avez-vous aucune explication à apporter à vos administrés qui s'interrogent sur cette situation ?

(1) MIILOS = Mission interministérielle d’inspection du logement social : organisme de contrôle placé sous la double autorité du ministre chargé du logement et du ministre chargé de l’économie représentés au sein d’un comité directeur. La Miilos est la seule mission d’inspection de niveau national dont le champ exclusif d’intervention est le logement social. Elle effectue des contrôles systématiques sur place pour évaluer la gestion des différents organismes. L’activité de la Mission est régie par des dispositions législatives et réglementaires du code de la construction et de l’habitation.

(2) PALULOS = Prime à l'amélioration des logements à utilisation locative et à occupation sociale est un dispositif français destiné aux bailleurs sociaux.

(3) Convention APL = Une convention dite convention APL peut être conclue entre le préfet et le propriétaire qui s'engage à louer son logement à certains locataires en respectant un niveau de loyer maîtrisé durant la convention. En contrepartie de son engagement, le propriétaire peut bénéficier d'une aide financière de l'État. La

convention ouvre droit à l'aide personnalisée au logement (APL) pour les locataires.

OPH Courbevoie Habitat, 2008-2013, une rétrospective édifiante

Alors que la justice est saisie officiellement depuis juillet 2013 , nous voulons souligner que la gestion de l'office HLM de Courbevoie nous préoccupe et nous interroge depuis 2008, c'est à dire depuis la 3ème élection de  Jacques Kossowski en tant que maire de Courbevoie. Rappelons par ailleurs que la Présidente de l'OPH Habitat est adjointe au Maire et son Vice Président, n'est autre que le maire lui-même, Jacques Kossowski.

Voici une rétrospective des articles mis en ligne sur ce blog, illustrant de manière édifiante la gestion de l'office HLM sous cette mandature :

 

2008 

 

• • De la manière dont le bailleur mène certains travaux dans les logement

  • La MIILOS épingle les HLM de Courbevoie

  • HLM de Courbevoie : Crise du logement. Crise du pouvoir d’achat. Il faut plus d’actions, de respect des résidents et de transparence !

• • Le verrouillage par la mairie de l'instance qui aurait permis la transparence dans la gestion et l’attribution des HLM à Courbevoie

  • Où le Maire de Courbevoie montre sa volonté de ne pas construire deLogement très social

2009 

• • Le problème des surloyers dans les HLM

  • un exemple de l’absence de critère

 

2010 

• • Où l'équipe municipale UMP de Courbevoie vote la destruction d' HLM

  • Elections sous tension

  • Les surloyers HLM à Courbevoie sont à discretion

  • La cagnotte de l'Office Public de l'Habitat (OPH ex. OPHLM)

  • L'UMP vote la destruction des HLM Damiers-Infra

  • Quels critères pour être logé par la ville de Courbevoie ?

  • HLM de Courbevoie : la ville en vend 20 et en rachète 5 dans le même immeuble

• • l’UMP verrouille les HLM

2011

 

• • La facture de chauffage s'alourdit sans explication

  • HLM Louis Blanc : la sécurité en jeu

  • L'OPH perd 100 000 euros à cause de sa mauvaise gouvernance

 

2012

 

• • Courbevoie : l'inutile cagnotte des HLM

  • Quels HLM pour Courbevoie ?

  • Le rapport complet 2012 de la MIILOS

  • HLM de Courbevoie : totalement à la dérive

 

2013

 

• • C'est aux locataires maintenant de payer les erreurs de l'OPHLM de Courbevoie

  • Rififi à l'OPHLM de Courbevoie

  • OPH Courbevoie : les gardiens ne seront bientôt plus remplacés

  • Un employé impliqué dans un système d'attribution occulte de logement HLM

 

A suivre... ?

Un employé impliqué dans un système d'attribution occulte de logement HLM

Flash spécial au journal de France inter ce jour 23 juillet 2013

 

Cette information fait suite à un événement de même nature annoncé le 5 mars dernier, sur Europe 1 qui titrait : "Courbevoie : arnaque au HLM". La nouvelle avait fait grand bruit sur un employé de mairie indélicat qui aurait promis des logements à des personnes en difficulté en échange d'argent.

Du côté de la mairie, silence radio à l'époque. Elle indiquait par voie de blog interposé qu'elle "restait prudente sur le sujet et que l’employé aurait été convoqué pour un conseil de discipline dans un mois".

Aujourd'hui de nombreuses personnes sont venues témoigner sur ce type de traffics, qui existeraient à plus grande échelle, et dont la mairie n'aurait pû ignorer l'existence qu'à la condition de ne pas maitriser son parc !

Ainsi, à la suite de la plainte déposée par un locataire de l'Office Public de l’Habitat de Courbevoie pour escroquerie auprès du commissariat de la ville, les investigations se poursuivent…D'ores et déjà la loge d'un gardien a été placée sous scellés le samedi 20 juillet. L’employé de l'office serait en effet impliqué dans un système de promesse et  d’attribution occulte de logement HLM contre rémunération !

 

Les langues commencent à se délier dans les immeubles des 110, 114, 119 et 134 de la rue de Normandie pour dénoncer des méthodes peu orthodoxes qui durent depuis des années. Plus d'une trentaine d'appartements seraient concernés.

Jean-André LASSERRE, Conseiller général de Courbevoie, rappelle avoir déjà été alerté par des habitants sur ces agissements. "Mais jusqu'à présent tous refusaient de témoigner publiquement ; pour certains par peur de perdre leur logement ; pour d'autres par crainte de ce gardien qui faisait état de sa proximité avec le Maire, en particulier pendant la dernière campagne législative à Courbevoie, ou bien il s’affichait à ses côtés lors d'une visite au foyer des Fauvelles, et là il invitait ouvertement les locataires à voter pour ce dernier !" précise l'élu socialiste.

Et d'ajouter : "Si l’enquête judiciaire devait confirmer ces faits, ils seraient d'une extrême gravité. D’ores et déjà, leur révélation suscite un certain nombre d'interrogations: comment un parc d'une trentaine d'appartements sociaux aurait pu ainsi échapper à la gestion et au contrôle de l'office municipal pendant des années, office dont le Maire est Vice-président ? J'attends des réponses très claires sur ce point. Par ailleurs, comme je le réclame depuis longtemps, il faut définir des critères précis et justes pour l'attribution des logements de l'OPH de Courbevoie et autoriser enfin les élus de l'opposition à siéger à la commission d'attribution car le manque de transparence conduit inévitablement à des dérives et des abus. "

L'EPADESA bientôt supprimé. Jean-André Lasserre exprime sa satisfaction

Ce vendredi 19 juillet, un amendement proposant la suppression de l'EPADESA avant le 1er janvier 2016 a été voté par l'Assemblée Nationale. 

Proposé par le groupe EELV (Denis Baupin) et des élus socialistes de la Région Parisienne (Alexis Bachelay), l'amendement a été adopté en session plénière au Parlement, dans le cadre de la loi sur la métropole parisienne.

Jean-André Lasserre, Conseiller général des hauts-de-Seine et Conseiller Municipal d'opposition (groupe PS - EELV - habitants) de Courbevoie, travaille depuis plusieurs mois sur ce dossier.

Il a notamment proposé, avec Vincent Gazeilles (Conseiller général EELV), un voeu au Conseil Général proposant des changements importants dans la gouvernance de La Défense. De même, il a rencontré tous les sénateurs et députés des Hauts-de-Seine membres de la majorité pour leur exposer en détail les pistes de développement pour un avenir durable de La Défense.

Pour rappel, l'EPADESA, sous son ancienne forme, l'EPAD, avait été au coeur de "l'affaire Jean Sarkozy" qui envisageait d'en être le Président. L'Epadesa est aujourd'hui dirigé par Joëlle Ceccaldi-Raynaud, maire UMP de Puteaux.

Jean-André Lasserre précise :

" Je suis extrêmement satisfait de la décision responsable prise par l'Assemblée Nationale sur la suppression de l'Epadesa, conséquence d'un long travail de conviction des députés. Les travaux d'aménagements lourds de La Défense sont désormais terminés, et les nouveaux projets soutenus par l'EPADESA (Hermitage, Phare, Ava, ....) relèvent plus de la fuite en avant que d'un aménagement maîtrisé, en s'appuyant sur une densification toujours plus grande en tours de bureaux, concept de moins en moins apprécié des entreprises.

En revanche, le plan guide de Defacto propose de vraies solutions, en terme d'aménagement urbain des espaces existants  comme de développement économique. 

La Défense a besoin de dynamisme, de développement durable, de logements, de qualité de service, de lien social entre salariés et habitants. L'EPADESA constituait un frein à ce développement maîtrisé. Le vote de cet amendement est une bonne nouvelle."

Centre Ville de Courbevoie, circulation & bruits, en deux maux.

En février 2013, un camion de livraison restait coincé en bas de la rue de Bezons, bloquant la circulation toute une soirée.

Ceci à cause d’une palissade empiétant sur la chaussée, que la municipalité permissive avait laissé s'installer aux abords d'un chantier de construction.

En parallèle, des riverains excédés témoignaient des nuisances sonores  qu'ils doivent supporter à proximité du centre commercial, à cause de livraisons nocturnes.

Six mois plus tard, la municipalité a-t-elle pris des mesures concrètes pour corriger la situation ?

Conseil municipal du mois de février, notre groupe interroge le maire à ce sujet. Les habitants ont encore en mémoire la réponse évasive qui est faite :

...« j’engagerai une étude sur un aménagement spécifique au poids lourds.»...

Mais à ce jour, force est de constater que cet engagement, même flou, est resté lettre morte.  Palissades de chantiers, grilles et terre-plein… tous les ingrédients sont réunis pour que l’épisode du camion bloqué se reproduise...

Or, des témoignages d'habitants indiquent que c'est à nouveau arrivé !

« Un camion pris en tenaille entre échafaudages et véhicules de livraison mal stationnés s’est retrouvé à nouveau coincé.

Il a pu être dégagé par les ouvriers du chantier qui l’ont fait descendre à contre sens dans la rue de Bezons ».  

« La circulation est devenue un véritable capharnaüm et les résidents ont eux-même les plus grandes difficultés pour sortir de leur parking ».

La Mairie réfléchi... beaucoup... depuis 2006, ce qui l’amène à dépenser plusieurs millions d’euros de concertations, rencontres, études, marchés publics, expositions, petits travaux,...

Mais rien de vraiment concret pour les habitants du quartier.

Dès la rentrée, les festivités vont reprendre, campagne électorale oblige, et la mairie communiquera triomphalement sur les deux aménagements "phares" de cette partie de la ville :

le parking de l’église et une allée menant au marché ! 

En parallèle, les budgets de communication explosent, alors que les habitants du centre ville se sentent négligés, confrontés aux mêmes problèmes quotidiens depuis des années.

La gestion de Courbevoie pose vraiment problème, entre affichage et communication d'un côté, inefficacité du service aux habitants de l'autre

Berges de Seine, barre serrée à droite

Hier ont été inaugurées les berges de Seine aux abords de Courbevoie, en présence du Président du Conseil général des Conseillers généraux de Courbevoie et du maire de la ville.

 

Nous profitons de l'occasion pour remettre le grand prix des "ciseaux de plomb" à la majorité municipale dans sa façon de relayer l'information.

Dans le précédant CourbevoieMag, les habitants du quartier avaient déjà pu découvrir les effets de l'image retravaillée sans les mots lors de l'inauguration du square Regnaut.

À l'inauguration des berges de Seine d'hier, il n'y aura ni l'image ni les mots.

Cette marotte de l'UMP de Courbevoie de retoucher ou d'occulter les faits  s'apparente (à un degré certes inférieur) à des procédés que l'on pensait éculés.

Si nous revenons sur ce "détail", ce n'est pas que nous nous sommes à notre tour lancés dans la course à l'échalote du paraître. Nous restons convaincus qu'il est peut-être facile de couper le conseiller général d'opposition sur une photo, mais moins facile d'effacer la majorité des électeurs du canton qu'il représente.

Nous souhaitions juste rebondir sur cet état de fait pour informer habitants et associatifs qui auraient remarqué notre absence de manifestations publiques, sur-investies à l'inverse par l'UMP locale, que cela n'est en rien une volonté de notre part : la majorité actuelle gère l'agenda à la mairie, et à ce titre, est seule détentrice de l'information qu'elle partage peu, avec du retard, ou pas du tout.

Ceci lui évite sûrement de partager les grands évènements de la ville avec tous y compris les élus de l'opposition.

Nous le signalons simplement car cela nous prive du plaisir de vous rencontrer.
Une solution peut-être, en attendant le moment de pouvoir radicalement changer les pratiques de la démocratie locale à Courbevoie, vous pouvez nous faire remonter directement les événements prévus dans vos agendas !

Berges de Seine rive gauche

Depuis le départ, nous soutenons ce projet, mais il  avait appelé une série d'observations de notre part, communiquées lors de l'enquête publique de l'époque (2009)

Pour mémoire en voici une synthèse :

1- La discontinuité du cheminement

 La discontinuité  aux « extrémités » nord et sud (jonction pont de Levallois / berges d’Asnières au nord et passage de la Zone de la Défense au sud) en font cheminement en pointillé, à notre grand regret. La promenade n’est pas dimensionné pour la 3^e ville du département.

 Pourtant ces jonctions négligées ou sciemment ignorées démultiplieraient les possibilités de cheminement, espaces de promenade et de loisirs : liens avec Asnières, avec l’esplanade de la Défense, avec Neuilly et  Puteaux, permettraient la jonction avec des  berges aménagées des pistes cyclablesdes équipements et promenades etc.

 La discontinuité est aussi patente vers l’intérieur de la ville et notamment au regard du Parc de Bécon ou du centre ville.

 2- Le trafic de la RD7 : bruit et pollution

Quiconque arpente à pied le quai Paul Doumer sur un trottoir de la RD7, notamment sous l’avancée de la promenade Paul Doumer ne peut qu’avoir envie de fuir au plus vite le vacarme insupportable et la pollution.

Malgré les qualités du projet d’aménagement réalisé,  le « confort » d’un lieu de promenade à cet endroit, soit-il partiellement protégé par un mur antibruit, nous laisse très dubitatifs.

Rien n’a été prévu pour ralentir la circulation automobile (+de 70 000 véhicules motorisés/jour) rend aberrant le fait de souhaiter « rendre les berges aux promeneurs » sans restreindre la circulation parallèle d’un axe routier majeur. La circulation est autorisée à 70km sur les voies coté fleuve, 50km sur les voies coté ville. Il est impératif de réviser cette limitation à la baisse, pour réduire le bruit et faciliter les traversées piétonnes en sécurité (notamment pour les personnes à mobilité réduite)

L'autre moyen de pacifier la circulation sur la D7 et de favoriser  les déplacements .

3- Le trafic de la RD7 : sécurité des piétons

 Des courbevoisiens (PMR, personnes agées, parents avec poussettes,...) doivent traverser l’axe D7, d’une manière ou d’une autre, pour accéder à la promenade des berges. Notre groupe se prononce en faveur de passages piétons réellement sécurisés, offrant une durée suffisante de temps de traversée (contrairement à ce qui prévaut encore à Courbevoie pour la traversée d’axes tels que la D992 Mission Marchand par exemple.)

La réduction de la vitesse, au moins sur le tronçon routier parallèle à l’aménagement des berges, est nécessaire (voire point 2).

4- Accessibilité

Notre groupe s'était à l'époque prononcé en faveur d'une passerelle de jonction à la promenade Paul Doumer. En cela nous avons été entendu. Mais à moitié car nous souhaitions qu'elle soit accessible à tous et notamment aux personnes à mobilité réduite, quelle qu’en soit la raison (enfants en bas âge, handicap, âge…). Nous préconisions en regard des escaliers une descente de pente raisonnable, en zigzag ou colimaçon

C’était réalisable techniquement, mais  ce critère n’a pas été pris en compte dans le projet présenté, de façon incompréhensible et à notre grand regret.

5- Partage des cheminements

 Si l’agression acoustique est suffisamment diminuée, cette promenade aurait du succès, mais le problème du partage des cheminements se pose alors, pour la sécurité et la tranquillité de tous.

6- La végétalisation :

Le minéral domine  l’ensemble du projet, ce que nous regrettons.

La partie réellement végétalisée ne correspond qu’à un segment limité de la zone aménagée (rue Molière / aval du carrefour Pont de Courbevoie), inclus dans un segment plus étendu mais peu ou pas végétalisé (Ficatier / carrefour du pont de Courbevoie).

Le projet a nécessité la destruction d’une dizaine de peupliers existants, compensée d’une certaine manière par la plantation d’une vingtaine de marronniers, de 17 sorbiers, de saules blancs et de frênes

Ces nouveaux arbres mettront un peu de temps à grandir, et on sait que les végétaux jouent un rôle antibruit non négligeable. Les études acoustiques du dossier d’enquête publique ne prennent pas en compte la disparition des 10 grands arbres.

La pelouse deviendra certainement un espace très convivial, mais l’intensité probable de fréquentation sur cette surface somme toute restreinte, risque de rapidement l’altérer. C’est pourquoi de nombreux bancs doivent être mis en place tout au long du cheminement.

Pourquoi ne pas avoir assez pris en compte la selection de végétaux sélectionnés selon des critères d’écologie urbaine ; ils pouvaient non seulement embellir le paysage mais aussi servir la biodiversité : plantes, buissons, arbustes bien choisis deviennent oasis, garde manger, refuge, espace de nidification pour de nombreuses espèces d’insectes, d’oiseaux, de petits mammifères tels qu’écureuils, hérissons ou chauves souris, et cela même en pleine ville.

Les végétaux proches de la rive peuvent aussi être une source nutritive non négligeable pour les poissons.

7- L’éclairage

La question de l’éclairage n’etait abordée que très succinctement dans les dossiers. 

 Nous souhaitions qu’un soin véritable soit porté à cette question  cela pour plusieurs raisons :

- sobriété de la consommation électrique.

- L’éclairage doit permettre de rassurer les promeneurs mais ne doit pas contribuer à la pollution lumineuse du ciel nocturne, pouvant avoir des effets nocifs sur la santé humaine mais aussi la faune, avec des risques de reflets sur la surface de la seine.

 8- Les matériaux :

 Il était spécifié dans les dossiers que les matériaux utilisés seraient particulièrement respectueux du développement durable. Pourtant le béton reste la surface majeure de promenade .

Les choix de revêtements des cheminements devaient être revus. 

 Compte tenu de l’intensité de fréquentation probable des lieux, nous appelons à la mise en place d’équipements de mobilier urbains en quantité suffisante tels que bancs bien orientés, (tous les publics ne pourront pas s’asseoir par terre sur la pelouse), poubelles permettant un tri sélectif des déchets… construits en éco matériaux.

 

Aujourd'hui, après avoir eu accès aux équipements, nous n'enlevons rien aux écrits d'hier, et devons même y ajouter deux points constatés sur le terrain :

Le revêtement minéral transforme l'espace, avec la réverbération de l'eau et vu son exposition plein sud, en une véritable fournaise.

Ce qui met  cruellement en relief l'absence de point d'eau potable public pour pouvoir s'hydrater sur place et de zones d'ombrage pour s’y abriter, ceci même s'il est prévu qu'une guinguette y voit le jour.