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Crèche "Les galopins" - Courbevoie : toujours de graves dysfonctionnements

Crèche « Les Galopins » à Courbevoie : 9 mois après l’affaire du « bébé oublié », la crèche présente toujours de graves dysfonctionnements

 En mai 2012, l’affaire du « bébé oublié » avait fait la une de la presse. Comment une équipe d’une crèche pouvait-elle laissé un bébé enfermé seul le soir ?

9 mois après, les dysfonctionnements graves se poursuivent sans que le contrôle de la mairie sur cette délégation de service public soit efficace. Les parents se mobilisent. Les élus d’opposition interpelleront le maire lors du conseil municipal du 22 février prochain.

A Courbevoie, le principal problème des crèches en DSP (Délégation de Service Public) réside dans la faiblesse des contrôles effectués par la mairie sur ces crèches.

Les principales raisons invoquées par la mairie pour mettre les crèches en DSP sont les difficultés de recrutement municipal et les prétendues meilleures qualification et stabilité du personnel dans les crèches en DSP. Les faits démontrent le contraire.

L’exemple le plus flagrant est la crèche « Les galopins » gérée par « People & Baby » .

En mai 2012, l’affaire du « bébé oublié » avait marqué les esprits. Mais rien n’est aujourd’hui réglé.

La mairie de Courbevoie se contente d’un rapport d’activité fantaisiste, qui conclut que « à ce jour, il n'est pas à signaler de problèmes particuliers vis-à-vis des familles, qui semblent, au regard de l'enquête de satisfaction menée en novembre, globalement satisfaites de l'accueil proposé à leurs enfants. »

Pourtant, les parents manifestent aujourd’hui leur inquiétude. Ils pointent notamment :

- Que les dirigeants prétendent ne pas connaître les problèmes de fonctionnement de la crèche.

- Que les dirigeants ne connaissent pas le personnel de la crèche.

- Que des enfants ne sont pas changés dans la journée.

- L’absence de médecin et de psychologue.

- Le turn-over important du personnel et de la direction de la crèche (3 mois pour la dernière).

Un personnel démotivé, parfois retrouvé en pleurs le soir quand les parents viennent chercher leurs enfants.

Les parents se mobilisent et lancent un blog pour recueillir les témoignages des usagers de la crèche : www.temoignages-parents-galopins.com

De son côté, Jean-André Lasserre et le groupe « une autre ambition pour Courbevoie » attirent l’attention depuis plusieurs conseils municipaux sur le manque de contrôle de cette crèche en Délégation de Service Public, sans retour concret des élus concernés, et interpelleront à nouveau le maire UMP de Courbevoie lors du conseil municipal du 22 février prochain pour demander la fin du contrat avec People & Baby.

 

 

Crèches de Courbevoie : le bilan des DSP (Délégation de Service Public)

A l'occasion du Conseil Municipal du 17 décembre 2012 

Comme chaque année, le conseil municipal reçoit le rapport annuel des crèches en DSP (Délégation de service public). Celui fourni en décembre 2012 concerne l'année 2011.

Afin d'être le plus transparent possible sur l'activités des crèches et d'informer les parents, voici quelques éléments issus des dossiers fournis.

Crèche Le Petit Prince

Un petit bémol sur le dossier présenté : de nombreux graphiques sont illisibles et ne permettent une analyse dans le temps de certaines données.

Les frais de siège (administration générale) augmentent de 3 %, soit 64 400 € sur un total de 779 000 €.

L'analyse de l'hygiène alimentaire est contrastée. D'abord insatisfaisant, elle est ensuite corrigée en 2 analyses satisfaisantes. Les DSP, en tant que service public, doivent donc être étroitement contrôlées.

Le problème reste celui du personnel : la majorité est non diplômée, 1/4 est en CDD et la crèche compte 10 arrivées et 15 départs en 2011. De plus, les absences sont nombreuses, telles qu'il a fallu mettre en place une "procédure d'absence d'une professionnelle".

Deux points sont particulièrement relevés dans les questionnaires de satisfaction des parents (qui ont au moins le mérite d'exister) : la disponibilité de l'équipe de Direction, et la diversité des propositions d'éveil.

A l'évidence, la mise en DSP ne règle pas le problème de la stabilité du personnel, pourtant la raison principalement invoquée par la majorité UMP pour mettre des crèches en DSP.

Crèche Les Galopins

Le rapport rendu par le prestataire de cette crèche est assez complet, notamment sur les repas et les activités proposées. De même, les problèmes d'absentéisme et de qualification du personnel apparaissent satisfaisants.

Il manque cependant dans le rapport le montant des frais de siège. 

Crèche Armand Sylvestre

Le rapport présenté ne donne que peu d'infos sur les repas, ni sur les aliments bio. Les parents ne semblent pas impliqués dans les projets de la crèche. Certains émettent d'ailleurs des réserves sur la décoration des lieux, l'information aux parents, l'espace de jeu extérieur et les changements d'équipe. Là aussi, ce dernier point semble pouvoir être amélioré. Changement de direction, turn over important, mises à pied, stagiaires nombreuses, ...

La mise en place d'un comité de pilotage, ainsi que la création d'un lien avec les parents, paraissent essentiels à l'amélioration de la crèche.

 

Notre groupe le répète depuis la mise en place des crèches en DSP à Courbevoie. Nous n'y sommes pas hostile par principe. Mais d'une part, et contrairement à ce qu'affirme le maire UMP, cette DSP ne règle pas le problème du personnel (qualification, présence, ...). D'autre part, les DSP, en tant que service public, doivent être étroitement contrôlées par le mandataire afin qu'elles remplissent la mission qui leur a été confiée à un coût raisonnable pour la collectivité.

 

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Crèches de Courbevoie : question sur les DSP (délégation de Service Public)

A l'occasion du Conseil Municipal du 17 décembre 2012

 

Lorsque la ville de Courbevoie a décidé de faire des Délégations de Service Public (DSP) pour les crèches, notre groupe a eu une attitude pragmatique.

Devant les difficultés éprouvées par les parents pour trouver une place en crèche, toutes les différentes possibilités se devaient d'être étudiées.

Cependant, dès le lancement, nous émettions quelques remarques :

- de telles délégations devaient avoir un contrôle strict de la part de la municipalité puisque le service rendu était un service public,

- les coûts devaient être étroitement contrôlés puisque les prestataires sont des sociétés privées dont le but est de faire un maximum de bénéfices,

L'argument principal de la majorité UMP, outre une propension à considérer que les prestataires effectuaient un meilleur travail que les agents public, consistait à solutionner le problème de récurrent de personnel dans les crèches. 

Les premiers bilans des crèches en DSP ont laissé apparaître le risque que nous pointions dès le début :

- des coûts de siège importants, permettant, avec l'argent public, de développer des sociétés privées,

- un turn-over du personnel au moins aussi important que dans les crèches municipales,

- du personnel peu diplômé (moins de 50% de personnel diplômé)

Face à l’évidence des problèmes récurrents rencontrés par les prestataires pour recruter et fidéliser leur personnel, la municipalité modifie ses arguments pour mettre en avant le gain financier… mais refuse toujours de nous communiquer des éléments précis de comparaison. En outre, l’accueil des jeunes enfants ne peut se résumer à un problème financier. La qualité de l’accueil permise par un personnel stable, formé et motivé doit être le critère principal d’appréciation.

Voici la déclaration de Ingrid Fasshauer à propos des bilans présentés lors du conseil municipal du 17 décembre 2012.

"L’argument pour justifier les DSP se déplace. Au début, on nous a dit que les DSP étaient nécessaires car les crèches municipales ne parvenaient plus à recruter. Le privé, offrant plus de souplesse, ne rencontrerait pas les mêmes difficultés. Les rapports des DSP que nous verrons un peu plus loin dans ce conseil montrent qu’il n’en est rien. Le turnover en 2011 est toujours aussi important : 13 départs pour Les Galopins (Babilou) dont 6 seulement liés à la fin de la DSP, 3 départs en 5 mois pour Les Galopins gérés par People and Baby, 5 départs pour un effectif total de 20 à Armand Silvestre, 15 départs sur 34 pour le Petit Prince,  accompagnés d’un coût important de personnel intérimaire

Devant l’évidence, on évoque maintenant l’argument financier. Les crèches privées reviendraient moins chers. Faute d’éléments précis que nous avons pourtant réclamés à de nombreuses reprises, nous en sommes réduits à croire sur parole la seule explication donnée, à savoir le taux de remplissage. Nul doute que le taux du remplissage des crèches en DSP est plus important que celui des crèches gérées par la ville : 86% pour Les Galopins Babilou, 83% pour Les Galopins People and Baby, 95% pour Armand Silvestre, 87% pour le Petit Prince contre 70 % pour les crèches gérées par la ville. Mais quelle est la conséquence sur la qualité d’accueil des enfants ? Sur les conditions de travail du personnel ? Les forts taux de turnover cachent souvent un malaise, un mal être au travail. Nous avions déjà soulevé ce point lors de la malheureuse affaire du « bébé oublié » crèche des Galopins en mai dernier, sans obtenir aucune réponse. Les rapports des DSP ne donnent aucun élément sur la satisfaction du personnel quant aux conditions de travail.

Une autre explication peut également être avancée, la part relative de personnel qualifié ne cesse de baisser. Elle est inférieure à 50% pour  Les Galopins Babilou (8/19) et Le Petit Prince (16/34) et nous n’avons pas reçu les éléments promis pour Armand Silvestre.

En tout état de cause, le secteur des crèches privées est un secteur très lucratif. Les crèches courbevoisiennes ne font pas exception : des bénéfices représentant 15% des produits pour Les Galopins (Babilou), des frais de siège très élevés et justifiés par le développement du groupe pour le Petit Prince… Tout cela grâce à l’argent du contribuable !

Reste l’argument final, on ne peut pas priver les bébés courbevoisiens et surtout leurs parents de places en crèche. Et c’est pour cette raison que nous voterons pour ce renouvellement mais nous souhaitons que des alternatives soient étudiées, qu’un véritable suivi de la gestion des ressources humaines soit engagé, tant dans les DSP que dans les crèches gérées par la ville. Nous attendons à cet égard le suivi des plans d’action que nous avons demandé en commission."

 

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Conseil municipal du 17 décembre 2012 - sommaire

Voici le sommaire des articles qui ont fait l'actualité sur la période décembre 2012 / Février 2013

 

L'AVENIR de COURBEVOIE

Lancement des ATELIERS DE L'ALTERNANCE

 

DEMOCRATIE LOCALE

Les invitations aux manifestations municipales obèrent le travail des élus d'opposition

Le maire UMP bloque l'information des conseillers municipaux d'opposition

Le maire UMP en délicatesse avec l'expression de l'opposition

Courbevoie : Le maire UMP menace le conseiller général PS qui tient permanence dans la rue

 

INTERCOMMUNALITE

Agglomération Seine - Défense (Courbevoie - Puteaux) en année 1 : un bilan tout petit, petit, petit, petit, ...

Conseils intercommunaux : le vrai visage de la démocratie locale vu par élus UMP de Courbevoie.

L'intercommunalité 100 % UMP

Intercommunalité : Eric Cesari (UMP) justifie l'exclusion de l'opposition

 

LA DEFENSE

LA DEFENSE et COURBEVOIE, l'heure des comptes

La Défense en 2013, un modèle à bout de souffle

La Défense : un cadre de vie et des services pour les habitants et les salariés

La Défense : L’ardoise de Jacques Kossowski

La Défense et Courbevoie : nos propositions

 

HERMITAGE

Enfin un grand débat sur les tours Hermitage ... au tribunal de Nanterre !

Hermitage (Emin Iskenderov) attaque Jean-André Lasserre en diffamation.

 

VAL / JEUNESSE

VAL en grève. "Juste une inquiétude" minimise la majorité UMP.

Courbevoie condamnée à répeter indéfiniment ses erreurs ?

Le quotient familial à Courbevoie

 

AFFAIRES SCOLAIRES

Ecoles Daudet / Mermoz / Adélaïde

 

CRECHES

Crèches de Courbevoie : le bilan des DSP (Délégation de Service Public)

Crèches de Courbevoie : question sur les DSP (délégation de Service Public)

 

LOGEMENT

Nous demandons une aide aux propriétaires qui effectuent des travaux entraînant des économies d'énergie.

Courbevoie : la rapport complet 2012 de la MIILOS

HLM de Courbevoie : totalement à la dérive

Yolande Deshayes (UMP) réagit au rapport de la MIILOS sur les HLM de Courbevoie

 

ACTUALITE

Voeux 2013 pour une ville meilleure

Marché Bio au Faubourg de l'Arche

Samedi 12 janvier 2013, Panne d'électricité dans le 92, la mairie de Courbevoie reste aux abonnés absents !

Dimanche 27 janvier : OUI pour l'égalité

 

SANTE / SENIORS

Quel avenir pour Blanchet Georg ?

Blanchet Georg, la fin d'une maison de retraite publique à Courbevoie

 

EMPLOI

Courbevoie ne s'intéresse pas aux emplois d'avenir : Jean-André Lasserre écrit au maire

 

DECHETS

Prix et qualité du service d'élimination des déchets : un rapport indigent

 

CHAUFFAGE

Chauffage urbain (Soclic, Ceneva) : le bilan à la loupe

 

BRUITS DE COULOIRS

Eric Césari, discret conseiller municipal UMP de Courbevoie mais actif dans la guéguerre Fillon-Coppé

 

 

Courbevoie - Rue Winburn : du dispensaire de La Nouvelle Etoile à une résidence privée.

A l'occasion du conseil municipal du 26 juin 2012

A l’occasion d’une nouvelle Délégation de Service Public (DSP) sur la crèche Winburn / Nouvelle Etoile, Ingrid Fasshauer et Cécile Boucherie sont intervenues pour rappeler l’historique de l’endroit.

Cette crèche occupe le rez-de-chaussée d’un immeuble privé construit en lieu et place de la Nouvelle Etoile. Ce dispensaire était essentiel à de nombreux Courbevoisiens et sa disparition a entraîné une baisse nette de l’offre médicale de secteur 1 sur la ville de Courbevoie, notamment dans certaines spécialités.

Hormis la crèche, le reste de l’immeuble est une opération privée d’un promoteur qui a bénéficié ainsi de la fin du dispensaire. Rappelons que la fin du dispensaire avait été précipitée par la fin des subventions municipales à ce centre de soins de proximité.

Moins de services au public, plus de rentabilité pour les promoteurs immobiliers, tel est bien le bilan de cette opération.

 

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Courbevoie : les suites du « bébé oublié » dans une crèche à Courbevoie

A l'occasion du conseil municipal du 26 juin 2012

 

En mai dernier, un bébé a été oublié par le personnel d'une crèche de Courbevoie à l’intérieur de l’établissement.

L’adjointe à la petite enfance a informé les conseillers municipaux que le personnel concerné avait été suspendu. Mais son approche se limite à une faute individuelle alors qu’à l’étude du dossier, l’organisation du travail dans la crèche semble également en cause.

La Preuve ? Le protocole va être modifié dans cette crèche.

C’est justement sur le contrôle des protocoles dans les crèches en Délégation de Service Public à Courbevoie que nous insistons depuis plusieurs années. Le contrôle de la ville se limite à une stricte lecture juridique dans ses délégations, sans que la mairie ne contrôle sérieusement le délégataire.

Et le point à améliorer sur le protocole semble être, à nouveau, la quantité et la qualification du personnel (voir article sur les délégations de service public en creche par le sommaire ci-dessous)

 

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Courbevoie : Délégation de Service Public dans les crèches, toujours un problème de contrôle

A l'occasion du conseil municipal du 26 juin 2012

 

La nouvelle Délégation de Service Public proposée pour la crèche Winburn à Courbevoie pose à nouveau un problème.

Rappelons que l’argument de l’équipe municipale pour confier la gestion des crèches à des sociétés privées est que ces sociétés sont meilleures que la mairie pour recruter et gérer le personnel.

Le bilan après quelques années montre, au contraire des intentions initiales, que le problème de personnel dans les crèches en délégation est identique aux crèches municipales.

C’est donc bien un choix idéologique, et non pas pragmatique, qui est à l’origine de ce choix. C’est également un manque de considération pour le personnel municipal des crèches envers qui les élus de la majorité marquent une défiance flagrante.

A l’occasion de l’affaire du « bébé oublié » (voir article en retournant au sommaire), c’est encore un problème de contrôle des DSP et des personnels qui est en cause.

Et la nouvelle DSP proposée pour la crèche Winburn n’est pas très engageante.

- la société choisie est celle qui propose le moins de personnels qualifiés (même pas un CAP petite enfance)

- la société choisie propose un projet pédagogique résumé en … 4 lignes.

La seule réponse de Mme Levantic est que c’est « légal ». Heureusement ! Mais cela ne doit pas empêcher de travailler à une amélioration du système, par exemple en sélectionnant comme délégataires des entreprises qui s’engagent sur du personnel qualifié, des cycles de formations et un véritable projet pédagogique.

Et cela n’empêche pas un contrôle continu de l’activité du délégataire.

Visiblement, à Courbevoie, la volonté politique de Mme Levantic et de Jacques Kossowski restent centrée sur le libéralisme débridé, mais pas sur le contrôle de la mission de service public. Dommage.

 

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Crèches à Courbevoie : nous proposons des conseils de parents

A l'occasion du conseil municipal du 26 juin 2012

 

Lors de l’attribution de la Délégation de Service Public pour la crèche Winburn, Cécile Boucherie a proposé qu’un conseil des parents, similaire à ceux qui existent dans les écoles, soit mis en place pour les crèches.

Mme Leventic, adjointe à la petite enfance, et visiblement ouverte à la discussion, a tranché du tac au tac :

- « Dans les écoles, c’est obligatoire. Pas dans les crèches ».

Nous constatons là une constante de l’équipe municipale de Courbevoie : se limiter à l’obligatoire sans réfléchir à ce qui peut être fait en plus.

- « Nous avons fait un questionnaire de satisfaction aux parents »

Confondre questionnaire de satisfaction et conseil des parents montre là aussi la fermeture d’esprit de l’adjointe à la petite enfance.

- « Et les parents peuvent venir me voir »

La disponibilité, c’est bien. En faire un outil de concertation est beaucoup plus contestable. Mais là aussi, c’est une action bien habituelle de Mme Leventic de régler des problèmes personnels, et pas des problèmes collectifs. Cela s’appelle du clientélisme.

 

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Crèches / courbevoie : double paiement en septembre 2012 pour les familles

A l'occasion du conseil municipal du 26 juin 2012

Question d’Ingrid Fasshauer

« C’est une bonne chose d’élargir le périmètre de la carte qualité ville mais il ne faut pas que cela se fasse au détriment des familles. Suite à ce changement, il est demandé aux familles d’effectuer un prépaiement, ce qui les amènera à régler l’équivalent de deux mois en septembre, période déjà difficile pour les finances de nombreuses familles.

D’une part nous ne comprenons pas la raison de ce prépaiement et nous vous demandons de revenir sur cette mesure ou, si ce prépaiement s’avère vraiment nécessaire, de permettre aux familles un étalement de l’effort qui leur est demandé. »

Léger blanc dans l’équipe municipale qui se rend compte de ce double paiement en septembre (visiblement, les fins de mois ne sont pas très difficiles chez les élus de la majorité UMP).

Mme Leventic intervient alors avec son intervention fétiche : « Que les familles en difficulté viennent me voir ». Comme d’habitude à Courbevoie, rien n’est anticipé mais un rendez-vous privé dans le bureau de l’adjointe à l’action sociale permet de créer une situation de dépendance de la part du demandeur. Sans critère transparent. Cela s’appelle du clientélisme.

 

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Courbevoie : problème de sécurité à la crèche Armand Sylvestre

 A l'occasion du Conseil municipal du 20 décembre 2011

Lors de l’examen des rapports des DSP, il apparaît que la crèche Armand Silvestre se plaint du manque de réactivité de la ville sur des travaux touchant à la sécurité des enfants. Ces problèmes ont été signalés en février 2011 et n’étaient pas résolus en juin, date de rédaction du rapport. Devant l’étonnement exprimé par Ingrid Fasshauer, Mme Leventic a assuré que le nécessaire venait d’être fait, plus de neuf mois après le signalement du problème !

 

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