Tous pour Courbevoie

Le rapport de la cour des comptes sur l'Epadesa sort, silence à droite

Cour des comptes - Le rapport public annuel 2013  est donc paru cette semaine. Il contient comme prévu une synthèse sur la situation de l’établissement public d’aménagement de la Défense Seine Arche (EPADESA), au titre évocateur :
"un partage des compétences encore mal défini, des perspectives incertaines".

A l'UMP, où le document était attendu avec une secrète appréhension, on observe depuis un silence radio ; pourtant les cercles de droite, de Courbevoie en passant par Puteaux, ceux-là mêmes qui gèrent en partie le territoire de la Défense depuis des décennies, sont cités tout le long de ce rapport...

Le hasard du calendrier fait que ce document parait juste quand notre groupe d'oppostion, Une Autre Ambition Pour Courbevoie, termine de distribuer  un document de 4 pages spécial Défense auprès des habitants : une synthèse des alertes que nous emettons depuis 2008 sur la situation alarmante du quartier d'affaires, et que vous pourrez consulter dans le détail sur ce blog dans le dossier thématique sur la Défense.

Le rapport de la cour des comptes paru cette semaine valide la plupart des dérives que nous dénonçons depuis le début.

Pendant ce temps-là, l'UMP de Courbevoie s'est lancée dans une course aux petits "lunchs" festifs qu'elle met en scène dans tous les quartiers de la ville ; ceci pour maintenir (la plèbe) dans l'illusion que tout va bien, que personne ne sera touché par une gestion chaotique du quartier d'affaires sur toutes ces années ; que les impôts locaux vendus par le maire de Courbevoie comme les plus bas de la région (mais qui  ne cessent pourtant d'augmenter d'année en année), ne risquent pas d'exploser dans un proche avenir pour éponger la dette colossale qui s'est amoncelée (plusieurs centaine de millions d'euros...). Comme si les années fastes où les villes qui ont bénéficié de la manne de la Défense sans participer à sa réfection n'étaient pas bel et bien révolues.

Pendant que certains à droite festoient donc, prenez le temps de prendre connaissance du rapport sur la cour des comptes ; nous reviendrons vers vous très bientôt avec une analyse approfondie sur les conséquences qui découlent de la sortie de ce document majeur.

La Défense : un cadre de vie et des services pour les habitants et les salariés

Si certains projets sont utiles aux développements de La Défense, nous contestons en revanche les plus néfastes.

Tours Hermitage, 350 m de scandale à La Défense

Depuis 2008, nous combattons les tours Hermitage. Elles détruisent du logement accessible et facilement réhabilitable. Son financement n’est pas transparent, au risque d’une friche sur le territoire de Courbevoie. Les promesses initiales de l’Epadesa sont d’ailleurs remises en cause puisque l’établissement d’aménagement parle pudiquement de « redéfinition de l’ouvrage de couverture» de la départementale 7. Cette tour fragilise le quartier et tous les immeubles d’habitation qui l’entourent (Damiers, Ancre, Louis Blanc…). Le comportement de l’Epadesa, du maire de Courbevoie, du promoteur ont été, tout au long de ces 4 années, une succession de pressions insupportables pour les habitants et les commerçants.

Nous avons déposé en septembre un recours contentieux contre le permis de construire.

Tour Phare, de plus en plus fragile

Après les pétitions de 2010, nous avons entamé des démarches judiciaires. En mai 2012, nous avons fait appel d’une première décision. Ces dernières semaines, notre combat apparaît de plus en plus juste. Les droits à construire vendus par l’Epadesa pour les 300 m de la tour Phare ne couvrent même pas les travaux d’aménagement de l’espace public. Cette tour, en plus d’être mal positionnée, en plus d’être une lourde atteinte au cadre de vie des habitants des quartiers Faubourg de l’Arche et Regnault, en plus de détruire la passerelle empruntée chaque jour par 30 000 personnes, apparaît comme un gouffre pour la collectivité.

La Coupole, les lourdes responsabilités des dirigeants de La Défense

Le centre commercial de La Coupole, à Regnault, est le symbole des erreurs de l’Epadesa. Projet mal ficelé, gouvernance mal définie, gestion de la fermeture inepte. La Coupole rassemble toutes les maladresses possibles d’un projet urbain. L’Epadesa et Jacques Kossowski, à travers leurs atermoiements et leurs voltes-faces, sont responsables de la dégradation du quartier et de la fermeture de la Coupole. Plusieurs opérateurs se succèdent sans qu'un projet clair n'apparaisse. Et les risques sont élevés de déséquilibrer l’ensemble de l’offre commerciale locale, y compris Charras.

Tour Ava, la rupture avec la ville

Nous continuons de combattre la tour Ava. Située au bas de la dalle, cette tour en projet est une absurdité urbanistique. Elle crée en effet une rupture nette entre La Défense et le centre-ville de Courbevoie.

Enfin un grand débat sur les tours Hermitage ... au tribunal de Nanterre !

A l'occasion du Conseil Municipal du 17 décembre 2012

A l'occasion de la plainte en diffamation d'Hermitage contre Jean-André Lasserre (voir article ici), une analyse contradictoire du contexte a eut lieu devant le tribunal de Nanterre.

4 heures d'un débat qui, hélas, n'a jamais eu lieu au Conseil Municipal de Courbevoie ou dans des réunions publiques auxquelles pourraient participer les habitants.

Par exemple, concernant le financement du projet, nous demandons depuis plusieurs années le plan de financement des tours ... le promoteur déclarant sans preuve que le financement est bouclé. Pourtant, Emin Iskenderov était absent du tribunal pour, selon son avocat, rechercher des financements en Russie ...

De nombreux points ont donc été évoqués et débattus devant la Cour. Une information certes limitées aux personnes présentes dans la salle mais au moins une amorce de débat. A quand un grand débat dans Courbevoie, ouvert aux Courbevoisiens ? Chiche ? 

Retour au sommaire des articles de fin 2012 / Début 2013

La Défense : L’ardoise de Jacques Kossowski

Après 18 ans de règne à Courbevoie et à La Défense, Jacques Kossowski laisse une ardoise qui avoisine les 500 millions d’euros aux Courbevoisiens.
En effet, la ville de Courbevoie a bénéficié, grâce à La Défense, de rentrées financières très importantes. Jacques Kossowski a fait le choix d’impôts locaux très bas, parmi les plus bas de France, se vante-t-il souvent. Mais il oublie qu’il a volontairement ignoré le coût de La Défense et de son entretien.

Pendant 50 ans, les infrastructures de La Défense ont vieilli, se sont usées. La dalle, les tunnels, les réseaux sont obsolètes. Depuis 18 ans, le maire de Courbevoie est dans toutes les instances de La Défense. Il a encaissé l’argent du quartier d’affaires sans prendre sa part de responsabilité dans l’entretien du territoire d’une partie de la commune.

Il a fermé les yeux sur le gouffre financier qui se creusait. Depuis 2008, nous tirons la sonnette d’alarme face au coût des travaux de remise à niveau qui s’annoncent à cause de son inaction. Mais il reste sourd, ancré dans le modèle du siècle dernier qui ne permettra pas de financer le déficit.

Alors qui va payer ? L’État ? Les caisses sont vides

après 10 ans de budgets votés par le député Jacques Kossowski. Les regards se tournent évidemment vers les collectivités riches qui ont bénéficié de très fortes rentrées d’argent pendant des années sans jamais participer à l’entretien et au financement : Courbevoie, Puteaux et le département des Hauts-de-Seine.

C’est donc une ardoise qui avoisine les 500 millions d’euros que le maire de Courbevoie laisse aux habitants, dont un quart devrait être à la charge des Courbevoisiens.

Retrouver en cliquant ici le document complet sur La Défense édité par le groupe "Une autre ambition pour Courbevoie" et Jean-André Lasserre.

La Défense en 2013, un modèle à bout de souffle

Pour comprendre ce qui se passe en 2013 sur La Défense, il faut remonter un peu dans le temps.

Dans les années cinquante, l’État investit beaucoup d’argent pour créer La Défense. L’Epad (Établissement Public d'Aménagement de la Défense) est chargé pendant 50 ans de l’aménagement du quartier.

Le principe est simple : l’Epad vend des droits à construire qui permettent d’aménager les espaces publics. Dès la création du quartier, le modèle oublie un aspect important : qui est chargé de son entretien ?

Le plan de renouveau 

Dans les années 2000, l’UMP, dont Jacques Kossowski, vote dans la précipitation le plan de renouveau de La Défense. L’objectif est de prolonger ce modèle économique absurde. La loi crée un montage institutionnel confus qui provoque encore aujourd’hui une guerre juridique entre l’Epadesa et Defacto.

Les conséquences sont désastreuses :

— la vente des droits à construire ne couvre pas les coûts engagés pour aménager les espaces publics ;

— les coûts de construction et donc de location des bureaux s’envolent ;

— le modèle d’une entreprise unique par tour apparaît vite dépassé ;

— les autres communes de la Région Parisienne, moins chères et avec une qualité de service en progrès, concurrencent fortement le quartier de La Défense.

La crise économique met à nu le modèle défaillant. L’Epadesa, aux abois financièrement, accepte donc de signer des projets qui n’ont aucun intérêt général dans l’aménagement du territoire, comme les projets Phare, Hermitage ou Ava.

Quant au patrimoine dont la gestion est confiée à Defacto, il est tout simplement… méconnu. L’état global de la dalle est désastreux. Son étanchéité, les accès souterrains, tunnels, réseaux d’assainissement, tout est dans un état pitoyable. Dans ce contexte, la somme que doit verser l’Epadesa à Defacto pour remettre en état La Défense est l’objet de multiples chiffrages, tous très importants. L’Epadesa n’a pas cette somme, d’où les annonces récurrentes dans la presse d’état de faillite de l’Epadesa.

Les maires de Courbevoie et de Puteaux, Jacques Kossowski et Joëlle Ceccaldi-Reynaud, sont particulièrement responsables puisqu’ils siègent en tant que président ou vice-président dans TOUTES LES INSTANCES qui gouvernent La Défense : communes, Epadesa, Defacto, Communauté d'Agglomération Seine-Défense.

Retrouvez l'intégralité du document présentant les enjeux de La Défense en 2013 en cliquant sur le lien ci-dessous.

Téléchargement JAL-Courbevoie_recherche6

LA DEFENSE et COURBEVOIE, l'heure des comptes

Rapport de la Cour des Comptes, projets contestés, manifestations d'habitants et de commerçants en colère, départs d'entreprises : le quartier de La Défense est en crise.

Une crise hélas prévisible tant le modèle de développement du quartier était biaisé depuis plusieurs années. Mais les dirigeants actuels ont préféré ignorer nos alertes et ont continué coûte que coûte un développement urbanistiquement absurde et financièrement risqué.

Aujourd’hui sonne l’heure des comptes La facture laissée par les dirigeants de La Défense se monte à plusieurs centaines de millions d’euros. Tout occupés à encaisser la manne qui coulait du quartier, Jacques Kossowski et Joëlle Ceccaldi-Reynaud n’ont pas pris à temps les décisions difficiles qui s’imposaient.

Depuis 2008, nous les alertons sur les dérives de La Défense. Nous demandons donc la transparence et la publication du rapport de la Cour des Comptes. Il est en effet essentiel de pointer qui sont les vrais responsables du trou financier creusé ces dernières années et du non-entretien des infrastructures de La Défense.

Nous sommes conscients qu’il n’existe aucune solution simple. Et que l’entretien du patrimoine de La Défense, ignoré pendant des années par le maire de Courbevoie, doit aujourd’hui être financé, y compris par ceux qui ont bénéficié des largesses de La Défense.

Quels que soient les futurs dirigeants de La Défense et des villes qui la composent, la facture sera lourde. C’est notre devoir d’être transparents et honnêtes sur ce qui nous attend tous.

C’est l’occasion de revoir le développement de La Défense et de l’Ouest Parisien.
Définir ensemble quel quartier nous voulons. 
Mêler salariés et habitants dans un avenir commun.
Créer du lien social entre les usagers du quartier.
Améliorer la qualité de service pour améliorer la compétitivité du quartier.
Modifier les règles de développement du quartier afin qu’il soit écologiquement exemplaire.
Proposer du logement accessible et une mixité au sein du quartier.
Améliorer l’offre de transport.
Récupérer la gestion du territoire de la commune pour améliorer les services à tous les habitants.

Dans ce document, nous faisons le point sur l’aspect financier de La Défense et sur les aménagements les plus problématiques du quartier.

 

 

Vous pouvez télécharger ci-dessous le document sur LA DEFENSE, qui pointe notamment les enjeux financiers du quartier d'affaires et les conséquences sur Courbevoie.

Téléchargement JAL-Courbevoie_recherche6

Bonne lecture

Conseil municipal du 17 décembre 2012 - sommaire

Voici le sommaire des articles qui ont fait l'actualité sur la période décembre 2012 / Février 2013

 

L'AVENIR de COURBEVOIE

Lancement des ATELIERS DE L'ALTERNANCE

 

DEMOCRATIE LOCALE

Les invitations aux manifestations municipales obèrent le travail des élus d'opposition

Le maire UMP bloque l'information des conseillers municipaux d'opposition

Le maire UMP en délicatesse avec l'expression de l'opposition

Courbevoie : Le maire UMP menace le conseiller général PS qui tient permanence dans la rue

 

INTERCOMMUNALITE

Agglomération Seine - Défense (Courbevoie - Puteaux) en année 1 : un bilan tout petit, petit, petit, petit, ...

Conseils intercommunaux : le vrai visage de la démocratie locale vu par élus UMP de Courbevoie.

L'intercommunalité 100 % UMP

Intercommunalité : Eric Cesari (UMP) justifie l'exclusion de l'opposition

 

LA DEFENSE

LA DEFENSE et COURBEVOIE, l'heure des comptes

La Défense en 2013, un modèle à bout de souffle

La Défense : un cadre de vie et des services pour les habitants et les salariés

La Défense : L’ardoise de Jacques Kossowski

La Défense et Courbevoie : nos propositions

 

HERMITAGE

Enfin un grand débat sur les tours Hermitage ... au tribunal de Nanterre !

Hermitage (Emin Iskenderov) attaque Jean-André Lasserre en diffamation.

 

VAL / JEUNESSE

VAL en grève. "Juste une inquiétude" minimise la majorité UMP.

Courbevoie condamnée à répeter indéfiniment ses erreurs ?

Le quotient familial à Courbevoie

 

AFFAIRES SCOLAIRES

Ecoles Daudet / Mermoz / Adélaïde

 

CRECHES

Crèches de Courbevoie : le bilan des DSP (Délégation de Service Public)

Crèches de Courbevoie : question sur les DSP (délégation de Service Public)

 

LOGEMENT

Nous demandons une aide aux propriétaires qui effectuent des travaux entraînant des économies d'énergie.

Courbevoie : la rapport complet 2012 de la MIILOS

HLM de Courbevoie : totalement à la dérive

Yolande Deshayes (UMP) réagit au rapport de la MIILOS sur les HLM de Courbevoie

 

ACTUALITE

Voeux 2013 pour une ville meilleure

Marché Bio au Faubourg de l'Arche

Samedi 12 janvier 2013, Panne d'électricité dans le 92, la mairie de Courbevoie reste aux abonnés absents !

Dimanche 27 janvier : OUI pour l'égalité

 

SANTE / SENIORS

Quel avenir pour Blanchet Georg ?

Blanchet Georg, la fin d'une maison de retraite publique à Courbevoie

 

EMPLOI

Courbevoie ne s'intéresse pas aux emplois d'avenir : Jean-André Lasserre écrit au maire

 

DECHETS

Prix et qualité du service d'élimination des déchets : un rapport indigent

 

CHAUFFAGE

Chauffage urbain (Soclic, Ceneva) : le bilan à la loupe

 

BRUITS DE COULOIRS

Eric Césari, discret conseiller municipal UMP de Courbevoie mais actif dans la guéguerre Fillon-Coppé

 

 

"Libération", "AFP" : l'actu de La Défense

Ces derniers jours, le quartier de La Défense a été au coeur de l'actualité.

La ministre Cécile Duflot a annoncé dévoiler prochainement des propositions fortes sur le quartier. De même, tous les acteurs du dossier attendent avec impatience la publication du rapport de la Cour des Comptes sur l'Epadesa.

Les dernières 48 heures ont été particulièrement riches.

Hier mercredi 5 décembre, LIBERATION publiait un article sur le quartier, en insistant notamment sur ses habitants.

http://www.liberation.fr/evenements-libe/2012/12/05/la-defense-nanterre-entre-en-resistance_865279

Du côté des tours Hermitage, l'actualité était judiciaire.

E. Iskenderov assignait Jean-André Lasserre en justice pour diffamation, lui reprochant d'avoir utilisé le terme de "méthodes de voyous" dans une interview au journal Capital. Il a porté plainte 5 jours après que le conseiller général socialiste a déposé un recours contre le permis de construire.

Près de 4 heures de débat ont eut lieu au tribunal de Nanterre, ce qui a permis de faire le tour des nombreux aspects du dossier : urbanistique, financier, quotidien des habitants, .... Un tel débat n'a jamais eu lieu au Conseil Municipal de Courbevoie, malgré les demandes répétées des élus du groupe d'opposition www.uneautreambitionpourcourbevoie.fr

Le jugement est mis en délibéré au 5 février.

Vous trouverez le lien vers la dépêche AFP ci dessous :

http://www.businessimmo.com/contents/25335/le-promoteur-des-tours-hermitage-demande-la-condamnation-d-un-elu-socialiste

Coût de La Défense : qui est responsable d'une dette de plusieurs centaines de millions d'euros ?

Tribune parue dans "Courbevoie magazine" de décembre 2012 

La cour des comptes, dans un pré-rapport sur la gestion de l’EPADESA (qui a succédé à l’EPAD pour l’aménagement de la Défense), souligne un déséquilibre financier du quartier d’affaires et un déficit probable de plusieurs centaines de millions.

Malgré nos alertes permanentes sur ce que souligne aujourd'hui la cour des comptes, le maire de Courbevoie, également vice-président de l’EPADESA, a toujours préféré le déni à l’anticipation ou la prévention des difficultés, fermant les yeux sur les erreurs de gestion dont il est l'un des principaux responsables. 

Pendant des dizaines d'années, notre ville a profité des mannes de La Défense, mais sans entretenir les infrastructures du quartier : dalle, souterrains, parkings, réseau d'assainissement, ... leur obsolescence après des années d'inaction demande une rénovation coûteuse. Pour financer ces travaux, les dirigeants actuels, dont le Maire de Courbevoie, sont dans une dangereuse fuite en avant. D'où des projets contestables comme Phare et Hermitage, qui, comme le pointe la cour des comptes, coûtent plus à l'EPADESA qu'ils ne rapportent. Ce qui ne fait que grossir gravement le déficit.

Maintenant, l’heure des comptes arrive et la facture sera lourde, y compris pour la ville de Courbevoie et ses habitants qui paieront ainsi les errements du maire sur ce dossier. Basé sur un modèle économique obsolète, le quartier appelle aujourd'hui une action politique forte.

D'autres solutions étaient - et sont toujours - possibles.

- stopper la construction de tours toujours plus hautes, et de ce fait gourmandes en énergie et qui risquent de rester vides,

- développer de façon équilibrée la Défense en y associant des entreprises à taille humaine, ancrée territorialement, et moins tentées de migrer grâce à des effets d'aubaine,

- construire des logements et des commerces, y compris de proximité et accessibles à la population locale, afin de créer un lien social fort et limiter les déplacements dans un espace déjà saturé,

- améliorer la qualité de services (transports publics, espaces publics, lien habitants/salariés, culture, ...) pour donner une identité et un équilibre au quartier.

Dans les mois et les années qui viennent, nous poursuivrons notre combat pour un développement équilibré et durable du quartier de La Défense.

Comptine de la Toussaint, ça sent le sapin.

Sur le panneau juste devant le sapin il y a d'accroché deux feuilles,

chantier du franprix - Square Regnault

La première feuille d'un journal titre « ma vie d'arbre en ville ».

L'émoi vient de ce qu'il va falloir bientôt procéder à l'abattage d'un arbre condamné,

et ainsi laisser la place au commerce qui palliera une galerie désormais emmurée.

L'autorité calme chacun en indiquant que des plans prévoyent de faire passer les murs sur le côté.

Mais plutôt que de rassurer, cette pratique de la langue de bois agace, quand elle se trouve confrontée à la réalité.

La réalité de l'arbre est simple et solide puisqu'elle puise ses sources à la racine : Comment diable faire passer à côté du pin les fondations du nouveau commerce, s'il est admis que les racines de cette espèce de pinacée, s'étendent en largeur sur des dizaines de mètres souterrains ?

Comment de facto, ne pas procéder à l'abattage de l'arbre sans feuilles si l'on s'attaque forcément à ses racines ?

Avec un peu de reflexion, l'argument tombe de la même façon que s'abattra l'arbre lui-même.

Ou est-ce une nouvelle énigme à laquelle le génie de la construction Epadesienne ne tardera sûrement pas de répondre, en tranchant encore une fois dans le vif du sujet ?